Cette étude a inclus 478 patients pris en charge en médecine générale au Royaume-Uni ayant eu au moins deux épisodes dépressifs caractérisés ou recevant un antidépresseur depuis au moins deux ans, et se sentant prêts à arrêter le traitement. Ces patients (qui recevaient une des molécules suivantes : citalopram, fluoxétine, sertraline ou mirtazapine) ont été randomisés pour poursuivre leur traitement à l’identique ou le diminuer, puis l’interrompre, mais en prenant un comprimé de placebo identique au comprimé d’antidépresseur. Le critère principal de jugement était la survenue d’une première rechute avant un an, observée chez 39 % des patients qui avaient poursuivi le traitement contre 56 % de ceux qui l’avaient arrêté. L’étude des autres critères a montré des résultats similaires, notamment les symptômes anxieux et dépressifs étaient plus fréquents dans le groupe des patients qui avaient arrêté l’antidépresseur.Sébastien Rivière, hôpital Saint-Antoine, AP-HP, Paris.
S. Rivière déclare n'avoir aucun lien d'intérêts.