Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI), représentées par la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique sont des maladies rares (1 à 2 adultes sur 1000 habitants dans les pays occidentaux). Néanmoins, elles touchent des adultes jeunes, avec un impact majeur sur leur qualité de vie, à l’origine d’un absentéisme scolaire et professionnel. En cas de retard diagnostique chez l’enfant, les conséquences sur le développement staturo-pondéral ou pubertaire peuvent être importantes.
Il s’agit de maladies chroniques dont la physiopathologie est incomplètement élucidée. Il existe de nombreuses différences dans l’expression de ces maladies, concernant le profil évolutif et l’approche thérapeutique, qu’il est important de comprendre.
La maladie de Crohn est une pathologie inflammatoire pouvant toucher tous les segments du tube digestif, mais atteignant avec prédilection l’iléon, le côlon et la sphère ano-périnéale. Il peut s’agir d’une maladie destructrice de par son atteinte transmurale, à l’origine de complications telles que des sténoses, des fistules ou des abcès.
Dans la rectocolite hémorragique, le traitement médical des poussées minimes à modérées repose sur l’utilisation des 5-ASA puis des corticoïdes. En cas d’échec ou de poussée sévère, il est recommandé d’utiliser des immunosuppresseurs ou des biothérapies (anti-TNF). Le traitement des poussées minimes à modérées de maladie de Crohn repose sur l’utilisation des corticoïdes et des immunosuppresseurs en cas de corticodépendance ou d’atteinte étendue de la maladie. En cas d’échec, le recours aux anti-TNF alpha (infliximab, adalimumab) est fréquent.
Contrairement à la rectocolite hémorragique, le recours à la chirurgie dans la maladie de Crohn (en cas de complication ou d’absence d’efficacité du traitement médical) est systématiquement compliqué d’une récidive de la maladie en amont du segment opéré, amenant le chirurgien à réaliser une résection peu étendue.
La rectocolite hémorragique est une pathologie muqueuse touchant le rectum et une partie plus ou moins étendue du côlon d’amont. La coloprotectomie avec réalisation d’une anastomose iléo-anale est le traitement curatif de cette maladie. Les deux principales conséquences fonctionnelles de la réalisation d’une anastomose iléo-anale avec confection d’un réservoir en J sont les suivantes : l’augmentation significative du nombre de selles quotidiennes (en moyenne 5-8 par jour), et la pochite (ou inflammation du réservoir), complication fréquente pouvant survenir à distance de la chirurgie.
Il s’agit de maladies chroniques dont la physiopathologie est incomplètement élucidée. Il existe de nombreuses différences dans l’expression de ces maladies, concernant le profil évolutif et l’approche thérapeutique, qu’il est important de comprendre.
La maladie de Crohn est une pathologie inflammatoire pouvant toucher tous les segments du tube digestif, mais atteignant avec prédilection l’iléon, le côlon et la sphère ano-périnéale. Il peut s’agir d’une maladie destructrice de par son atteinte transmurale, à l’origine de complications telles que des sténoses, des fistules ou des abcès.
Dans la rectocolite hémorragique, le traitement médical des poussées minimes à modérées repose sur l’utilisation des 5-ASA puis des corticoïdes. En cas d’échec ou de poussée sévère, il est recommandé d’utiliser des immunosuppresseurs ou des biothérapies (anti-TNF). Le traitement des poussées minimes à modérées de maladie de Crohn repose sur l’utilisation des corticoïdes et des immunosuppresseurs en cas de corticodépendance ou d’atteinte étendue de la maladie. En cas d’échec, le recours aux anti-TNF alpha (infliximab, adalimumab) est fréquent.
Contrairement à la rectocolite hémorragique, le recours à la chirurgie dans la maladie de Crohn (en cas de complication ou d’absence d’efficacité du traitement médical) est systématiquement compliqué d’une récidive de la maladie en amont du segment opéré, amenant le chirurgien à réaliser une résection peu étendue.
La rectocolite hémorragique est une pathologie muqueuse touchant le rectum et une partie plus ou moins étendue du côlon d’amont. La coloprotectomie avec réalisation d’une anastomose iléo-anale est le traitement curatif de cette maladie. Les deux principales conséquences fonctionnelles de la réalisation d’une anastomose iléo-anale avec confection d’un réservoir en J sont les suivantes : l’augmentation significative du nombre de selles quotidiennes (en moyenne 5-8 par jour), et la pochite (ou inflammation du réservoir), complication fréquente pouvant survenir à distance de la chirurgie.