Une femme de 55 ans consulte pour des polyarthralgies périphériques des mains et des pieds d’allure mécanique apparues depuis plusieurs mois. L’examen note une hypertrophie des parties molles, des doigts boudinés, une diminution de la mobilité articulaire des mains et un syndrome dysmorphique crânio-facial non constaté par la patiente (asymétrie légère de la face, base du nez large et épaississement des lèvres). La radiographie des mains montre une hypertrophie de la houppe des phalangettes, la base des phalanges est élargie, avec des ostéophytes réalisant un aspect en ancre de marine des houppes phalangiennes (fig. 1 et 2 ).
Le diagnostic d’acromégalie est retenu devant un syndrome dysmorphique crânio-facial, un taux d’insulin-like growth factor 1 (IGF-1) élevé à 713 nmol/L, un macroadénome hypophysaire à l’imagerie par résonance magnétique.
Le diagnostic d’acromégalie est retenu devant un syndrome dysmorphique crânio-facial, un taux d’insulin-like growth factor 1 (IGF-1) élevé à 713 nmol/L, un macroadénome hypophysaire à l’imagerie par résonance magnétique.
Les manifestations rhumatologiques de l’acromégalie peuvent être révélatrices ; souvent handicapantes, elles se traduisent par une hypertrophie des parties molles, des polyarthralgies mécaniques touchant l’ensemble des articulations. L’examen clinique est habituellement normal. Les épanchements articulaires sont rares, généralement de type mécanique.1
À l’examen radiologique, les niveaux de GH (growth hormone ou hormone somatotrope ou hormone de croissance) et d’IGF-1 induisent initialement une hypertrophie du cartilage et des tissus mous, qui est documentée comme un élargissement de l’espace articulaire. À mesure que la maladie évolue, se développe un rétrécissement des espaces articulaires associé à une ostéosclérose et à une ostéophytose avec, exceptionnellement, une hypertrophie des houppes phalangiennes en ancre de marine.2, 3
À l’examen radiologique, les niveaux de GH (growth hormone ou hormone somatotrope ou hormone de croissance) et d’IGF-1 induisent initialement une hypertrophie du cartilage et des tissus mous, qui est documentée comme un élargissement de l’espace articulaire. À mesure que la maladie évolue, se développe un rétrécissement des espaces articulaires associé à une ostéosclérose et à une ostéophytose avec, exceptionnellement, une hypertrophie des houppes phalangiennes en ancre de marine.2, 3
Références
1. Mengat M, Rostom S, Bahiri R, Hajjaj-Hassouni N. Les manifestations rhumatologiques de l’acromégalie. Rev Mar Rhum 2013;26:8-12.
2. Runge M. Radiologie de l’appareil locomoteur. Paris: Masson 2000;112-6.
3. Fonseca R, Fernández-Martínez A, Miguélez R, Uson J. Ultrasound and radiographic abnormalities in a patient with chronic severe acromegaly. Reumatol Clin (Engl Ed) 2018;14(4):236-8.
2. Runge M. Radiologie de l’appareil locomoteur. Paris: Masson 2000;112-6.
3. Fonseca R, Fernández-Martínez A, Miguélez R, Uson J. Ultrasound and radiographic abnormalities in a patient with chronic severe acromegaly. Reumatol Clin (Engl Ed) 2018;14(4):236-8.
Une question, un commentaire ?
Sur le même thème
Article