Cette étude a été menée en 8 mois chez 419 000 participants n’ayant pas de fibrillation atriale connue, qui se sont portés volontaires et ont donné leur consentement via une application sur leur smartphone. La montre connectée qui a servi de support, disponible dans le commerce, est équipée d’un capteur optique capable de détecter un pouls irrégulier. Si un pouls irrégulier était détecté chez un participant, une visite de télémédecine lui était proposée et des patchs pour électrocardiogramme (ECG) étaient envoyés, à porter jusqu’à 7jours puis à renvoyer pour analyse. Au total, 2 161 cas de pouls irréguliers suggérant une fibrillation atriale ont été détectés (0,52 %) parmi lesquels 450sujets ont retourné leur ECG, dont l’analyse a révélé une fibrillation atriale dans 34 % des cas. Les participants étaient également appelés à remplir un formulaire de surveillance à 90jours, et sur les 1 376 qui l’avaient rempli et chez qui un pouls irrégulier a été signalé, 57 % avaient fait la démarche de consulter par eux-mêmes un médecin.

Étude financée par Apple