Les infections nécrosantes des tissus mous – ou dermohypodermites bactériennes nécrosantes-fasciites nécrosantes (DHBN-FN) – sont rares, graves et sous-diagnostiquées (environ 50 % d’erreur diagnostique à la présentation initiale). Elles nécessitent dans la majorité des cas une hospitalisation en réanimation et sont associées à une mortalité de l’ordre de 25 %, et à une altération importante de la qualité de vie à long terme.

La prise en charge des DHBN-FN, urgente, complexe et multidisciplinaire, repose sur trois éléments majeurs : la chirurgie en urgence pour débridement des tissus nécrotiques, une antibiothérapie probabiliste précoce et le traitement des défaillances d’organes si elles sont présentes. Après la phase aiguë, le parcours de soins jusqu’au recouvrement cutané est généralement prolongé, et la récupération motrice nécessite une réadaptation intensive.

Un dossier complet pour mieux les diagnostiquer et les prendre en charge.

À lire :

Hua C, Chosidow O. Diagnostic des infections cutanées graves, épidémiologie et sémiologie clinique.  Rev Prat 2023;73(2);144-9.

Urbina T, Chousterman B. Deux formes particulières : fasciite cervico-faciale et gangrène de Fournier.  Rev Prat 2023;73(2);150-2.

Hua C, Chosidow O. Diagnostics différentiels des infections cutanées graves.  Rev Prat 2023;73(2);153-5.

Urbina T, de Prost N. Prise en charge à la phase aiguë des infections nécrosantes de la peau et des tissus mous.  Rev Prat 2023;73(2);156-9.

Tanaka S, Montravers P. Implications thérapeutiques de la microbiologie des infections cutanées graves.  Rev Prat 2023;73(2);160-4.

Sedbon T. Prévention des séquelles des infections cutanées graves, reconstruction et réhabilitation.  Rev Prat 2023;73(2);165-8.

de Prost N. Infections nécrosantes des tissus mous : les 10 messages clés.  Rev Prat 2023;73(2);169.

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