Les patients pris en charge en oncologie sont de plus en plus âgés et ont de plus en plus de comorbidités. L’insuffisance rénale est une situation souvent rencontrée chez ces patients, avant même tout traitement du cancer. Par ailleurs, toutes les nouvelles thérapeutiques, comme l’immunothérapie ou les thérapies ciblées, si elles sont une avancée majeure dans le traitement des cancers, sont susceptibles d’induire des effets indésirables rénaux : hypertension artérielle, protéinurie, dégradation de la fonction rénale aiguë ou chronique, atteinte immunologique, microangiopathies thrombotiques… le recours au néphrologue devient donc une habitude pour l’oncologue. À l’inverse, les néphrologues structurent et organisent les prises en charge pour répondre aux spécificités du traitement du cancer : consultation d’onconéphrologie en urgence, suivi rapproché, expertise néphropharmacologique et collaborations étroites avec les pharmacologues, les cardiologues, les anatomopathologistes… La nouvelle onconéphrologie est en marche…
Notre dossier vous explique ce lien désormais étroit entre néphorologie et oncologie ainsi que l’impact réciproque entre rein et cancer.
À lire :
Isnard-Bagnis C. Dossier – Onconéphrologie, dossier élaboré sous les conseils du Pr Corinne Isnard-Bagnis. Rev Prat 2021;71(2);189-223.