Il est des pandémies qui, pour être peu médiatisées, n’en sont pas moins redoutables. Chaque année, l’ostéoporose et ses complications fracturaires sont responsables de milliers de victimes en France. Comme dans toute maladie grave, ce sont toujours les sujets les plus fragiles, les plus âgés et ceux qui sont atteints de maladies chroniques qui paient le plus lourd tribut à cette maladie. Cette épidémie n’est pas saisonnière mais séculaire, et le nombre de fractures ne fait que croître d’année en année en raison du vieillissement de la population dans le monde entier.

Pourtant, depuis près d’une décennie, le nombre de patients diagnostiqués et traités ne fait que décroître (7 % par an). Le combat contre l’ostéoporose, qui perd actuellement du terrain, ne pourra être gagné sans l’engagement total du médecin généraliste. Le médecin traitant a toujours été le principal acteur dans la prise en charge de l’ostéoporose. C’est le principal prescripteur d’examens densitométriques et de traitements antiostéoporotiques. Le spécialiste de l’os est là pour l’aider en apportant son expertise en cas de besoin, que ce soit dans certaines situations difficiles ou atypiques, en cas d’échec du premier traitement ou pour l’aider dans sa réflexion au moment de discuter de la poursuite ou de l’arrêt du traitement.

Dépister, diagnostiquer l’ostéoporose, interpréter la densitométrie osseuse, connaitre les filières fracture…

Lisez ce dossier élaboré selon les conseils du Pr Patrice Fardellone : Prévention et dépistage de l’ostéoporose (paru dans le numéro de novembre 2020 de La Revue du Praticien).

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