L’obésité concerne aujourd’hui 2,5 millions de Français. Sa prévalence a doublé entre 1997 et 2021 concernant respectivement 8,5 % et 17 % de la population adulte.
L’obésité n’est toujours pas reconnue au même titre que d’autres pathologies chroniques (non inscrite sur la liste des affections de longue durée) et la stigmatisation des patients est encore forte.
Si elle est reconnue pour être une maladie dont la prise en charge est difficile, la compréhension de sa physiopathologie l’est tout autant. L’élucidation des différents acteurs et l’identification de nouveaux gènes devraient permettre dans un futur proche d’aboutir à une médecine personnalisée (traitements médicamenteux ciblés selon l’anomalie génétique identifiée et/ou prise en charge globale multidisciplinaire, voire chirurgie bariatrique selon les situations cliniques).
À l’occasion de la journée mondiale de l’obésité, La Revue du Praticien revient sur cette pathologie complexe.
À lire :
Dubern B. Génétique et épigénétique de l’obésité : les pistes pour comprendre.Rev Prat 2019;69(9);1016-9.
Lespessailles É. Obésité et ostéoporose.Rev Prat 2021;71(1);91-4.
Dubern B. Ne pas culpabiliser l’enfant obèse.Rev Prat 2018;32(1006);604-6.
Karsenty A. Entretien avec Agnès Maurin. Obésité : tous grossophobes ?Rev Prat (en ligne) 2 mars 2020.
Kim MJ, Blanc É, Audouze K. Que sait-on de l’action des perturbateurs endocriniens sur le métabolisme et l’obésité ?Rev Prat 2021;71(7);740-6.
Martin Agudelo L. Les obèses ne sont pas tous égaux face au Covid.Rev Prat (en ligne) 7 février 2022.