1 En France, l’ostéoporose postméno- pausique, forme la plus commune de cette maladie, touche 1 femme sur 3 après 50 ans (environ 5 millions).
2 Le nombre de fractures ostéoporotiques augmente considérablement du fait du vieil-lissement de la population, avec des conse-quences importantes sur la morbimortalité et les coûts de santé (4,8 milliards d’euros en 2016).
3 La prise en charge de l’ostéoporose est insuffisante avec un écart grandissant entre le pourcentage de patients éligibles au traitement et celui des patients traités. C’est le redoutable « fossé thérapeutique de l’ostéoporose ».
4 L’ostéoporose de l’homme est largement sous-diagnostiquée et sous-traitée alors même que les conséquences des fractures sont encore plus redoutables.
5 L’ostéodensitométrie biphotonique à rayons X est un examen indispensable pour le diagnostic de l’ostéoporose et le suivi de son traitement. Son pouvoir prédictif des fractures peut être amélioré par l’outil FRAX qui permet de calculer le risque de fracture dans les 10 ans.
6 La satisfaction des besoins en calcium (1 g/j) et un statut vitaminique D adéquat (25 [OH] vitamine comprise entre 30 et 60 ng/L) sont des prérequis nécessaires mais ne suffisent pas à traiter une ostéoporose qui justifie l’utilisation de traitements spécifiques.
7 La balance bénéfices-risques des traitements anti-ostéoporotiques leur est largement favorable.
8 Certaines fractures sont dites sévères car associées à un excès de mortalité : fractures du fémur (extrémités proximale et distale, diaphyse), de l’extrémité proximale de l’humérus, des vertèbres, du bassin. Elles justifient un traitement urgent et prolongé, si possible par voie injectable.
9 Les mesures non médicamenteuses (nutrition, activité physique, prévention des chutes, etc.) sont indispensables.
10 Le médecin traitant a un rôle clé dans l’identification des sujets à risque, l’initiation du traitement et le suivi du patient. Il est le garant d’une bonne adhésion au traitement qui passe par une démarche de décision partagée avec le patient.
2 Le nombre de fractures ostéoporotiques augmente considérablement du fait du vieil-lissement de la population, avec des conse-quences importantes sur la morbimortalité et les coûts de santé (4,8 milliards d’euros en 2016).
3 La prise en charge de l’ostéoporose est insuffisante avec un écart grandissant entre le pourcentage de patients éligibles au traitement et celui des patients traités. C’est le redoutable « fossé thérapeutique de l’ostéoporose ».
4 L’ostéoporose de l’homme est largement sous-diagnostiquée et sous-traitée alors même que les conséquences des fractures sont encore plus redoutables.
5 L’ostéodensitométrie biphotonique à rayons X est un examen indispensable pour le diagnostic de l’ostéoporose et le suivi de son traitement. Son pouvoir prédictif des fractures peut être amélioré par l’outil FRAX qui permet de calculer le risque de fracture dans les 10 ans.
6 La satisfaction des besoins en calcium (1 g/j) et un statut vitaminique D adéquat (25 [OH] vitamine comprise entre 30 et 60 ng/L) sont des prérequis nécessaires mais ne suffisent pas à traiter une ostéoporose qui justifie l’utilisation de traitements spécifiques.
7 La balance bénéfices-risques des traitements anti-ostéoporotiques leur est largement favorable.
8 Certaines fractures sont dites sévères car associées à un excès de mortalité : fractures du fémur (extrémités proximale et distale, diaphyse), de l’extrémité proximale de l’humérus, des vertèbres, du bassin. Elles justifient un traitement urgent et prolongé, si possible par voie injectable.
9 Les mesures non médicamenteuses (nutrition, activité physique, prévention des chutes, etc.) sont indispensables.
10 Le médecin traitant a un rôle clé dans l’identification des sujets à risque, l’initiation du traitement et le suivi du patient. Il est le garant d’une bonne adhésion au traitement qui passe par une démarche de décision partagée avec le patient.