Impact fonctionnel et esthétique
Du côté paralysé (fig. 1 ) :
– dans les formes flasques, hypotonie se traduisant par : abaissement du sourcil ; disparition des rides du front ou du sillon naso-génien ; impossibilité de fermer l’œil (abaissement de la paupière inférieure et rétraction de la supérieure : signe de Charles-Bell) et/ou incapacité à sourire ;
– dans les formes spastiques : co-contractions (un des muscles du visage ou du cou se contracte lors de la tentative de contraction volontaire d’un autre muscle, par exemple l’œil se ferme lorsque l’on essaie de sourire ou la lèvre supérieure se retrousse quand on tente de fermer les yeux ;fig. 2 ) ou spasmes (contractures involontaires et spontanées d’un ou plusieurs muscles de la face ; fig. 3 ).
Du côté sain :
– hyperactivité (fig. 4a ) : contraction musculaire trop importante se manifestant par élévation du sourcil, accentuation des rides, bouche attirée du côté sain avec trouble de l’élocution.
– dans les formes flasques, hypotonie se traduisant par : abaissement du sourcil ; disparition des rides du front ou du sillon naso-génien ; impossibilité de fermer l’œil (abaissement de la paupière inférieure et rétraction de la supérieure : signe de Charles-Bell) et/ou incapacité à sourire ;
– dans les formes spastiques : co-contractions (un des muscles du visage ou du cou se contracte lors de la tentative de contraction volontaire d’un autre muscle, par exemple l’œil se ferme lorsque l’on essaie de sourire ou la lèvre supérieure se retrousse quand on tente de fermer les yeux ;
Du côté sain :
– hyperactivité (
Traitement médical
Surveillance ophtalmologique +++ :
– la paupière paralysée ne pouvant plus se fermer, elle ne protège plus l’œil, qui se déssèche ;
– dépister l’apparition d’une kératopathie d’exposition (apparition de taies cornéennes et BAV) ;
– soins oculaires : instillation pluriquotidienne de larmes artificielles pour irriguer et laver suffisamment le globe ;
– occlusion palpébrale nocturne afin de protéger l’œil durant le sommeil.
Toxine botulique :
– injectée du côté sain : diminue les contractions musculaires (en cas d’hyperactivité), permettant de symétriser la face et de faciliter le travail de rééducation ;
– résultats spectaculaires sur le plan esthétique (fig. 4b ) ;
– du côté atteint : traite les co-contractions et les spasmes.
– la paupière paralysée ne pouvant plus se fermer, elle ne protège plus l’œil, qui se déssèche ;
– dépister l’apparition d’une kératopathie d’exposition (apparition de taies cornéennes et BAV) ;
– soins oculaires : instillation pluriquotidienne de larmes artificielles pour irriguer et laver suffisamment le globe ;
– occlusion palpébrale nocturne afin de protéger l’œil durant le sommeil.
Toxine botulique :
– injectée du côté sain : diminue les contractions musculaires (en cas d’hyperactivité), permettant de symétriser la face et de faciliter le travail de rééducation ;
– résultats spectaculaires sur le plan esthétique (
– du côté atteint : traite les co-contractions et les spasmes.
Interventions chirurgicales
Proposées en général lorsqu’il n’y a plus d’espoir d’une récupération motrice, soit 12 à 18 mois après le début de la paralysie faciale.
Des techniques spécifiques sont utilisées pour chaque partie du visage paralysé.
Pour traiter la chute du sourcil : simple résection de la peau au-dessus ou liftings frontaux unilatéraux.
Pour accroître la capacité de fermeture de la paupière (fig. 5 ) :
– en cas d’hypotonie et d’abaissement de la paupière inférieure : blépharorraphie (qui consiste à retendre la paupière) ou greffe de muqueuse (pour la rigidifier) ;
– si rétraction de celle supérieure : allongement du muscle releveur.
Incapacité à sourire (handicap esthétique très mal vécu par les patients) :
– lèvre immobile (côté paralysé) par incapacité à contracter les zygomatiques => on transfère le muscle temporal (non touché, il sert à serrer les dents) de la mandibule sur la lèvre ;
– avec la rééducation, ce dernier perd sa fonction masticatoire pour devenir un muscle du sourire à part entière (fig. 6 ).
Des techniques spécifiques sont utilisées pour chaque partie du visage paralysé.
Pour traiter la chute du sourcil : simple résection de la peau au-dessus ou liftings frontaux unilatéraux.
Pour accroître la capacité de fermeture de la paupière (
– en cas d’hypotonie et d’abaissement de la paupière inférieure : blépharorraphie (qui consiste à retendre la paupière) ou greffe de muqueuse (pour la rigidifier) ;
– si rétraction de celle supérieure : allongement du muscle releveur.
Incapacité à sourire (handicap esthétique très mal vécu par les patients) :
– lèvre immobile (côté paralysé) par incapacité à contracter les zygomatiques => on transfère le muscle temporal (non touché, il sert à serrer les dents) de la mandibule sur la lèvre ;
– avec la rééducation, ce dernier perd sa fonction masticatoire pour devenir un muscle du sourire à part entière (
Approches complémentaires
Kinésithérapie ou orthophonie :
– la rééducation doit être toujours associée afin de renforcer les muscles paralysés et apprendre à modérer les muscles du côté sain pour éviter le phénomène d’hyperactivité.
Soutien psychologique :
– aider le patient à accepter son nouveau visage.
– la rééducation doit être toujours associée afin de renforcer les muscles paralysés et apprendre à modérer les muscles du côté sain pour éviter le phénomène d’hyperactivité.
Soutien psychologique :
– aider le patient à accepter son nouveau visage.