Cette surveillance doit s’articuler autour :
• DE L’INFORMATION du patient et de son entourage sur le bon usage des médicaments psychotropes et les possibles effets secondaires qui devront amener à consulter rapidement un médecin, notamment en cas de constipation sévère ou, a contrario, de diarrhée inexpliquée, de douleurs abdominales, mais aussi par exemple de vomissements ou encore de difficultés à respirer ;
• DU DÉPISTAGE par la prise en compte :
– des facteurs de risque du patient (antécédents médicaux, traitements en cours, hygiène de vie), avant toute prescription de neuroleptique ;
– de toute interaction du traitement notamment sur le métabolisme glucidique et lipidique ;
– de la non-observance ou de l’arrêt brutal de traitement ;
– de tout changement de comportement, tout syndrome douloureux abdominal ou sensibilité abdominale, etc.
• DE LA SURVEILLANCE :
– des effets neurologiques, métaboliques (poids, périmètre abdominal), ou neurovégétatifs (constipation, sécheresse buccale) par des examens cliniques répétés et une réévaluation des traitements ;
– des effets biologiques : glycémie, bilan lipidique, etc. ;
– des effets cardiovasculaires : TA, ECG
Pour plus de détails et informations pratiques sur la surveillance des patients sous neuroleptiques (principaux effet indésirables, bilan biologique, suivi paraclinique, points d’appel), retrouvez un article synthétique rédigé récemment par l’équipe d’Alexis Bourla (service de psychiatrie et psychologie médicale adultes, hôpital Saint-Antoine, Paris) : « Surveiller un patient sous neuroleptiques ».