Pollution atmosphérique : conduite à tenir 

La pollution atmosphérique a des effets connus sur la santé de la population : elle est notamment considérée comme un « cancérigène certain ». Elle est également un cofacteur susceptible de favoriser l’apparition de symptômes irritatifs et de fragiliser les patients plus vulnérables ou ayant une sensibilité particulière.

Les recommandations sanitaires ont pour objectif de conseiller les personnes vulnérables ainsi que la population générale sur la manière de limiter l’exposition en cas d’épisode de pollution atmosphérique.

Il s’agit des nourrissons et des enfants de moins de 5 ans, des femmes enceintes, des personnes de plus de 65 ans, des sujets asthmatiques ou souffrant de pathologies dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (exemple : personnes diabétiques, immunodéprimées, souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux).

Dans tous les cas :

• en cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé ;
• privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort ;
• prenez conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement médical doit être adapté le cas échéant.

En cas d’épisode de pollution aux polluants PM₁₀, NO₂ :

• évitez les zones à fort trafic routier, aux périodes de pointe ;
• privilégiez les activités modérées.

En cas d’épisode de pollution à l’O₃ :

• évitez les sorties durant l’après-midi lorsque l’ensoleillement est maximum (entre 12 h et 16 h) ;
• évitez les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions) en plein air ; celles à l’intérieur peuvent être maintenues.

Dans tous les cas :

• en cas de gêne inhabituelle (par exemple : fatigue, mal de gorge, nez bouché, toux, essoufflement, sifflements, palpitations), prenez conseil auprès d’un professionnel de santé ;
• privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort.

En cas d’épisodes de pollution aux polluants PM₁₀, NO₂, SO₂ :

• réduisez, voire reportez, les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions).

En cas d’épisode de pollution à l’O₃ : 

• les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions) à l’intérieur peuvent être maintenues.

• Se renseigner sur la qualité de l’air, par exemple sur AirParif ;
• Veiller à ne pas aggraver les symptômes par la pratique d’autres activités émettrices de substances polluantes (consommation de tabac) ;
• La situation lors d’un épisode de pollution ne justifie pas des mesures de confinement ; ne pas modifier les pratiques habituelles d’aération et de ventilation ;
• Si des mesures de restriction de circulation sont mises en place, les véhicules des professionnels médicaux et paramédicaux dérogent aux restrictions de circulation ainsi que les véhicules ramassant les déchets d’activité de soins au risque infectieux.