Présentés comme protecteurs par l’industrie du tabac, les filtres de cigarettes ne réduisent pas l’absorption de substances toxiques et sont particulièrement polluants pour l’environnement. Ceci conduit à ouvrir la réflexion sur la possible et souhaitable interdiction de l’usage de ces filtres.
La consommation de tabac sous la forme de cigarettes, qu’elles soient manufacturées ou roulées par le fumeur, est si fréquente et banale que son résultat, la production de mégots et leur élimination, reste négligé et considéré comme allant de soi.
De la cigarette au mégot
Une cigarette est composée d’un cylindre de tabac entouré d’une feuille de papier, auquel est accolé un filtre composé d’acétate de cellulose ; ce filtre présente des micropores perforés au niveau de son extrémité au contact du tabac. Le filtre est un plastique à usage unique, non biodégradable.
La consommation d’une cigarette se traduit par une pollution de l’air et la production de cendres et d’un mégot. Chaque mégot est composé d’un résidu de tabac plus ou moins important et d’un filtre ; ces deux composants sont hautement toxiques du fait de la présence en leur sein de milliers de substances toxiques, telles que la nicotine, des goudrons, des métaux lourds, etc.
La consommation d’une cigarette se traduit par une pollution de l’air et la production de cendres et d’un mégot. Chaque mégot est composé d’un résidu de tabac plus ou moins important et d’un filtre ; ces deux composants sont hautement toxiques du fait de la présence en leur sein de milliers de substances toxiques, telles que la nicotine, des goudrons, des métaux lourds, etc.
Promotion des cigarettes avec filtre
Les filtres de cigarettes ont été promus par l’industrie du tabac à partir des années 1950, dès que les premières publications scientifiques confirmant les risques de cancer du poumon liés à la consommation de tabac ont commencé à être connues du grand public.1 Le choix du terme « filtre » et leur promotion ont visé l’objectif de rassurer les fumeurs, ces filtres étant censés réduire les risques. D’ailleurs, un grand nombre de fumeurs et de non-fumeurs pensent, à tort, que la consommation de cigarettes avec filtre est moins dangereuse que celle de cigarettes sans filtre. Certes, ces filtres ont permis d’éviter aux fumeurs d’avoir des brins de tabac dans la bouche.
D’un point de vue économique, les profits de l’industrie du tabac ont augmenté à la suite de leur introduction, car leur coût dans la fabrication d’une cigarette est inférieur à celui du tabac. L’introduction des filtres permet aussi de faciliter l’initiation des jeunes, de séduire différents publics par des filtres aux formes et couleurs variées, voire avec ajout de capsules mentholées, et également de développer des gammes de produits spécifiquement destinés au marché féminin. Les filtres facilitent les premières consommations de cigarettes par les jeunes, qui inhalent une fumée un peu moins âcre et deviennent ainsi rapidement dépendants à la nicotine.
Les filtres présentent des microperforations au niveau de leur extrémité au contact du cylindre de tabac qui permettent de diluer la fumée inhalée par le fumeur avec l’air ambiant et, théoriquement, de réduire son exposition aux produits toxiques. En pratique, la vaste majorité des fumeurs obturent ces perforations soit avec les lèvres, soit plus souvent avec les doigts, et in fine inhalent une fumée non diluée. Seules les machines à fumer utilisées pour quantifier les composants présents dans la fumée de tabac n’obturent pas ces micropores et font donc des mesures sans rapport avec les quantités de toxiques réellement inhalées par le fumeur. Cette manipulation délibérée a été décrite par le CNCT sous le nom de « Filtergate ».2 Un procès est en cours aux Pays-Bas reposant sur la démonstration que les taux de nicotine, goudrons et monoxyde de carbone réellement inhalés par les fumeurs sont ainsi jusqu’à 15 fois supérieurs aux limites autorisées évaluées par les machines à fumer.
D’un point de vue économique, les profits de l’industrie du tabac ont augmenté à la suite de leur introduction, car leur coût dans la fabrication d’une cigarette est inférieur à celui du tabac. L’introduction des filtres permet aussi de faciliter l’initiation des jeunes, de séduire différents publics par des filtres aux formes et couleurs variées, voire avec ajout de capsules mentholées, et également de développer des gammes de produits spécifiquement destinés au marché féminin. Les filtres facilitent les premières consommations de cigarettes par les jeunes, qui inhalent une fumée un peu moins âcre et deviennent ainsi rapidement dépendants à la nicotine.
Les filtres présentent des microperforations au niveau de leur extrémité au contact du cylindre de tabac qui permettent de diluer la fumée inhalée par le fumeur avec l’air ambiant et, théoriquement, de réduire son exposition aux produits toxiques. En pratique, la vaste majorité des fumeurs obturent ces perforations soit avec les lèvres, soit plus souvent avec les doigts, et in fine inhalent une fumée non diluée. Seules les machines à fumer utilisées pour quantifier les composants présents dans la fumée de tabac n’obturent pas ces micropores et font donc des mesures sans rapport avec les quantités de toxiques réellement inhalées par le fumeur. Cette manipulation délibérée a été décrite par le CNCT sous le nom de « Filtergate ».2 Un procès est en cours aux Pays-Bas reposant sur la démonstration que les taux de nicotine, goudrons et monoxyde de carbone réellement inhalés par les fumeurs sont ainsi jusqu’à 15 fois supérieurs aux limites autorisées évaluées par les machines à fumer.
Pollution par les mégots
Dans le monde, chaque année, environ 4,5 trillions de filtres, correspondant à la grande majorité des 5,5 trillions de cigarettes produites par l’industrie du tabac, sont jetés dans la nature.3 Les microplastiques qu’ils contiennent nécessitent plus d’une dizaine d’années pour se dégrader, tandis que les produits chimiques et métaux présents dans les mégots sont hautement toxiques pour les sols et la vie aquatique.4 Ainsi, un mégot se décompose complètement dans le sol en douze ans environ et peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau.
Les filtres représentent environ 33 % de l’ensemble des déchets collectés dans les océans et 29 % des déchets plastiques flottant dans les ports ; ce sont les objets en plastique les plus fréquemment récoltés au cours des opérations de nettoyage des plages. La pollution des sols reste mal connue, car plus difficile à quantifier et caractériser.
Enfin, dans le monde, environ 10 % des incendies de forêt sont dus à des mégots.
Les filtres représentent environ 33 % de l’ensemble des déchets collectés dans les océans et 29 % des déchets plastiques flottant dans les ports ; ce sont les objets en plastique les plus fréquemment récoltés au cours des opérations de nettoyage des plages. La pollution des sols reste mal connue, car plus difficile à quantifier et caractériser.
Enfin, dans le monde, environ 10 % des incendies de forêt sont dus à des mégots.
Vers une interdiction des filtres
Face à ce désastre écologique planétaire évitable, différentes institutions internationales, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), recommandent l’interdiction immédiate de l’usage de ces filtres plastiques à usage unique, en particulier dans le cadre des négociations du « Traité plastique » du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), selon l’idée simple que le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit.5-7
Cette recommandation d’interdiction concerne l’ensemble des produits du tabac ainsi que les filtres destinés au tabac à rouler.
Largement soutenue par la société civile, cette démarche est organisée en particulier dans le cadre de la Stop Tobacco Pollution Alliance (STPA), dont fait partie le Comité national contre le tabagisme (CNCT).
Simultanément à l’interdiction des filtres, il est recommandé de contraindre l’industrie du tabac, sur la base du principe « pollueur-payeur », à financer la réparation des dommages environnementaux passés, actuels et futurs.
Cette action vient en complément des efforts déployés dans le cadre de la Convention-cadre pour la lutte antitabac (CCLAT) de l’OMS visant à éradiquer, le plus rapidement possible, la consommation de tabac, et ainsi la production de mégots et la pollution qui en découle.
Cette recommandation d’interdiction concerne l’ensemble des produits du tabac ainsi que les filtres destinés au tabac à rouler.
Largement soutenue par la société civile, cette démarche est organisée en particulier dans le cadre de la Stop Tobacco Pollution Alliance (STPA), dont fait partie le Comité national contre le tabagisme (CNCT).
Simultanément à l’interdiction des filtres, il est recommandé de contraindre l’industrie du tabac, sur la base du principe « pollueur-payeur », à financer la réparation des dommages environnementaux passés, actuels et futurs.
Cette action vient en complément des efforts déployés dans le cadre de la Convention-cadre pour la lutte antitabac (CCLAT) de l’OMS visant à éradiquer, le plus rapidement possible, la consommation de tabac, et ainsi la production de mégots et la pollution qui en découle.
Réponses de l’industrie du tabac
Face à cette menace pour ses activités et profits, l’industrie du tabac réagit activement, par une vaste opération de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) visant à donner au public et aux pouvoirs publics une image d’entreprise responsable, en s’opposant, en particulier, à la directive européenne SUP (« Single-Use Plastics ») qui concerne les plastiques à usage unique, avec :
- la promotion de filtres dits « biodégradables » ; or, leur introduction aurait des conséquences désastreuses en incitant le fumeur à croire qu’ils sont sans danger pour l’environnement et jetables sans précaution, d’autant que la totalité des plastiques dits « biodégradables » ne le sont que dans des conditions industrielles, non reproduites dans les sols et encore moins en milieu aquatique.8 De plus, l’impact sanitaire de ces filtres dits biodégradables persisterait tant sur la santé des fumeurs qu’envers l’initiation des jeunes ;
- la promotion, directe ou indirecte, du recyclage des mégots ; or, celle-ci est un leurre, car il n’existe pas actuellement de processus satisfaisant de retraitement de ces plastiques et produits toxiques ;
- enfin, la promotion directe et indirecte de la collecte des mégots, soit collective, soit individuelle, avec des cendriers de poche qui sont reconnus contre-productifs dans le cadre de la lutte anti-tabac, et contribuent à la pollution.9
Cette activité de responsabilité sociétale des entreprises est (hélas !) efficace ; par exemple, en France, le ministère de la Transition écologique a contracté directement avec l’industrie du tabac et les buralistes pour créer un éco-organisme (ALCOME) chargé de la prise en charge des mégots dans l’espace public. Ce regain de légitimité confiée à l’industrie du tabac et ses alliés, qui se fait dans le cadre général de la responsabilité élargie du producteur (REP), vient en contradiction directe des recommandations de la CCLAT de l’OMS qui proscrit ce type de relation (article 5.3), de même que le code de la santé publique.
- la promotion de filtres dits « biodégradables » ; or, leur introduction aurait des conséquences désastreuses en incitant le fumeur à croire qu’ils sont sans danger pour l’environnement et jetables sans précaution, d’autant que la totalité des plastiques dits « biodégradables » ne le sont que dans des conditions industrielles, non reproduites dans les sols et encore moins en milieu aquatique.8 De plus, l’impact sanitaire de ces filtres dits biodégradables persisterait tant sur la santé des fumeurs qu’envers l’initiation des jeunes ;
- la promotion, directe ou indirecte, du recyclage des mégots ; or, celle-ci est un leurre, car il n’existe pas actuellement de processus satisfaisant de retraitement de ces plastiques et produits toxiques ;
- enfin, la promotion directe et indirecte de la collecte des mégots, soit collective, soit individuelle, avec des cendriers de poche qui sont reconnus contre-productifs dans le cadre de la lutte anti-tabac, et contribuent à la pollution.9
Cette activité de responsabilité sociétale des entreprises est (hélas !) efficace ; par exemple, en France, le ministère de la Transition écologique a contracté directement avec l’industrie du tabac et les buralistes pour créer un éco-organisme (ALCOME) chargé de la prise en charge des mégots dans l’espace public. Ce regain de légitimité confiée à l’industrie du tabac et ses alliés, qui se fait dans le cadre général de la responsabilité élargie du producteur (REP), vient en contradiction directe des recommandations de la CCLAT de l’OMS qui proscrit ce type de relation (article 5.3), de même que le code de la santé publique.
Impact des filtres sur la santé des fumeurs
La première conséquence de l’introduction des filtres de cigarettes a été l’explosion de la consommation de tabac par les femmes dans le monde, avec les morbidité et mortalité qui en résultent.
Comme il n’est pas possible d’envisager des études prospectives randomisées comparant le devenir à long terme de fumeurs ayant la même consommation de tabac avec ou sans filtre, les études sur lesquelles il est raisonnable de s’appuyer pour savoir si l’usage du filtre modifie les risques sanitaires pour les fumeurs sont des observations populationnelles comparatives avant/après leur introduction. Par exemple, ce type d’études a permis d’observer que la mise en œuvre des mesures d’interdiction de fumer sur les lieux de travail et les lieux qui accueillent du public s’est traduite par une amélioration nette de la santé cardiorespiratoire, en particulier des non-fumeurs, et par une réduction significative de la mortalité cardiorespiratoire globale.10
En l’absence d’études scientifiques indépendantes de l’industrie du tabac démontrant un éventuel bénéfice sanitaire lié à l’introduction des filtres, selon l’OMS, les filtres des cigarettes n’ont aucun avantage prouvé sur la santé des fumeurs.11,12 Au contraire, leur usage, selon une revue exhaustive récente, aurait contribué, chez les fumeurs, à l’augmentation de l’incidence des adénocarcinomes bronchiques, aux dépens de celle des cancers épidermoïdes, les premiers ayant un moins bon pronostic de survie que les seconds.13
De plus, les études quantifiant la présence des biomarqueurs d’exposition et ceux d’exposition à risque n’ont pas démontré de différence significative selon la présence ou non d’un filtre.14
Cette absence d’effet des filtres s’explique, d’une part, par le fait que les fumeurs obturent souvent les micropores et, d’autre part, par le phénomène dit de compensation : un fumeur fume pour extraire d’une cigarette la quantité de nicotine nécessaire pour supprimer la sensation de manque ressentie. Pour y arriver, il modifie sa façon de fumer : ainsi, si la concentration de nicotine par bouffée est trop faible, il inhale plus profondément et garde plus longtemps l’inhalation afin d’extraire un maximum de nicotine. De ce fait, il inhale des quantités plus importantes de produits toxiques.
Par ailleurs, les filtres sont eux-mêmes toxiques pour le fumeur qui ingère et inhale des fibres d’acétate de cellulose qui se détachent de ceux-ci pendant qu’il fume.15
À ce titre, l’introduction des filtres a été décrite par le grand historien du tabac Robert Proctor comme « l’escroquerie la plus meurtrière de l’histoire de la civilisation ».1
Comme il n’est pas possible d’envisager des études prospectives randomisées comparant le devenir à long terme de fumeurs ayant la même consommation de tabac avec ou sans filtre, les études sur lesquelles il est raisonnable de s’appuyer pour savoir si l’usage du filtre modifie les risques sanitaires pour les fumeurs sont des observations populationnelles comparatives avant/après leur introduction. Par exemple, ce type d’études a permis d’observer que la mise en œuvre des mesures d’interdiction de fumer sur les lieux de travail et les lieux qui accueillent du public s’est traduite par une amélioration nette de la santé cardiorespiratoire, en particulier des non-fumeurs, et par une réduction significative de la mortalité cardiorespiratoire globale.10
En l’absence d’études scientifiques indépendantes de l’industrie du tabac démontrant un éventuel bénéfice sanitaire lié à l’introduction des filtres, selon l’OMS, les filtres des cigarettes n’ont aucun avantage prouvé sur la santé des fumeurs.11,12 Au contraire, leur usage, selon une revue exhaustive récente, aurait contribué, chez les fumeurs, à l’augmentation de l’incidence des adénocarcinomes bronchiques, aux dépens de celle des cancers épidermoïdes, les premiers ayant un moins bon pronostic de survie que les seconds.13
De plus, les études quantifiant la présence des biomarqueurs d’exposition et ceux d’exposition à risque n’ont pas démontré de différence significative selon la présence ou non d’un filtre.14
Cette absence d’effet des filtres s’explique, d’une part, par le fait que les fumeurs obturent souvent les micropores et, d’autre part, par le phénomène dit de compensation : un fumeur fume pour extraire d’une cigarette la quantité de nicotine nécessaire pour supprimer la sensation de manque ressentie. Pour y arriver, il modifie sa façon de fumer : ainsi, si la concentration de nicotine par bouffée est trop faible, il inhale plus profondément et garde plus longtemps l’inhalation afin d’extraire un maximum de nicotine. De ce fait, il inhale des quantités plus importantes de produits toxiques.
Par ailleurs, les filtres sont eux-mêmes toxiques pour le fumeur qui ingère et inhale des fibres d’acétate de cellulose qui se détachent de ceux-ci pendant qu’il fume.15
À ce titre, l’introduction des filtres a été décrite par le grand historien du tabac Robert Proctor comme « l’escroquerie la plus meurtrière de l’histoire de la civilisation ».1
Interdire les filtres de cigarettes en attendant l’arrêt du tabagisme !
L’objectif ultime de santé publique est l’arrêt de la consommation de tabac, et il converge avec l’objectif de la protection de la planète contre les pollutions plastiques et toxiques.
Dans l’attente de cette éradication générale du tabac, l’interdiction définitive des filtres de cigarettes est une étape souhaitable et réalisable, qui n’aura pas de retentissement délétère sur la santé des fumeurs. Bien au contraire, des effets positifs pourront alors en découler, tels que la réduction de l’initiation au tabac des jeunes et de la prévalence générale du tabagisme.
Dans l’attente de cette éradication générale du tabac, l’interdiction définitive des filtres de cigarettes est une étape souhaitable et réalisable, qui n’aura pas de retentissement délétère sur la santé des fumeurs. Bien au contraire, des effets positifs pourront alors en découler, tels que la réduction de l’initiation au tabac des jeunes et de la prévalence générale du tabagisme.
Références
1. Proctor RN. Golden Holocaust. Origins of the cigarette catastrophe and the case for abolition. University of California Press 2011, Berkeley and Los Angeles, CA, USA.
2. Martinet Y, Beguinot E. Filtergate : quand le CNCT révèle une nouvelle tromperie de l’industrie du tabac. Info Respiration 2018;144:13-4.
3. Génération sans tabac. Interdire le filtre est le seul moyen pour réduire la pollution liée aux mégots. https://www.generationsanstabac.org/article/interdire-le-filtre-est-le-seul-moyen-pour-reduire-la-pollution-liee-aux-megots
4. Nitschke T, Bour A, Bergquist M, Blanchard M, Molinari F, Carney Almroth B. Smokers’ behaviour and the toxicity of cigarette filters to aquatic life: A multidisciplinary study. Micropl and Nanopl 2023;3:1.
5. Comité national contre le tabagisme. Le CNCT demande l’interdiction de l’ensemble des filtres de cigarettes à l’occasion des négociations du traité plastique. 25 mai 2023. https://cnct.fr/wp-content/uploads/2023/06/Dossier-Presse-Traite-Plastique.pdf
6. Comité national contre le tabagisme. L’OMS soutient l’interdiction immédiate des filtres de cigarette. 28 septembre 2023. https://cnct.fr/communiques/oms-soutient-linterdiction-immediate-des-filtres-de-cigarette
7. Ralston R, Carlini G, Johns P, Lencucha R, Radvany R, Shah D, et al. Corporate interests and the UN treaty on plastic pollution: Neglecting lessons from the WHO Framework Convention on Tobacco Control. Lancet 2023: S0140-6736(23)02040-8.
8. Stop Tobacco Pollution Alliance, CNCT. Filtres biodégradables : un risque sanitaire et environnemental. Pour le secrétariat de la deuxième session du comité de négociation intergouvernemental. https://tobaccoplastics.ggtc.world
9. Génération sans tabac. Les cendriers de poche : fausse solution environnementale, vrai outil marketing. 1er septembre 2022. https://www.generationsanstabac.org/article/cendriers-de-poche-fausse-solution-environnementale-vrai-outil-marketing
10. Interdictions de fumer : un effet salutaire. La Revue Prescrire 2017;37(404):465-6.
11. Santé publique. Les filtres à cigarette font plus de mal que de bien. 26 avril 2023. https://www.health.belgium.be/fr/les-filtres-cigarette-font-plus-de-mal-que-de-bien.
12. Novotny TE, Hamzai L. Cellulose acetate cigarette filter is hazardous to human health. Tob Control 2023;tc-2023-057925. Epub ahead of print.
13. Song MA, Benowitz NL, Berman M, Brasky TM, Cummings KM, Hatsukami DK, et al. Cigarette filter ventilation and its relationship to increasing rates of lung adenocarcinoma. J Natl Cancer Inst 2017;109(12): djx075.
14. Carroll DM, Stepanov I, O’Connor R, Luo X, Cummings KM, Rees VW, et al. Impact of cigarette filter ventilation on U.S. smokers’ perceptions and biomarkers of exposure and potential harm. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev 2021;30:38-44.
15. Evans-Reeves K, Lauber K, Hiscock R. The 'filter fraud' persists: The tobacco industry is still using filters to suggest lower health risks while destroying the environment. Tob Control 2022;31(e1):e80-e82.
2. Martinet Y, Beguinot E. Filtergate : quand le CNCT révèle une nouvelle tromperie de l’industrie du tabac. Info Respiration 2018;144:13-4.
3. Génération sans tabac. Interdire le filtre est le seul moyen pour réduire la pollution liée aux mégots. https://www.generationsanstabac.org/article/interdire-le-filtre-est-le-seul-moyen-pour-reduire-la-pollution-liee-aux-megots
4. Nitschke T, Bour A, Bergquist M, Blanchard M, Molinari F, Carney Almroth B. Smokers’ behaviour and the toxicity of cigarette filters to aquatic life: A multidisciplinary study. Micropl and Nanopl 2023;3:1.
5. Comité national contre le tabagisme. Le CNCT demande l’interdiction de l’ensemble des filtres de cigarettes à l’occasion des négociations du traité plastique. 25 mai 2023. https://cnct.fr/wp-content/uploads/2023/06/Dossier-Presse-Traite-Plastique.pdf
6. Comité national contre le tabagisme. L’OMS soutient l’interdiction immédiate des filtres de cigarette. 28 septembre 2023. https://cnct.fr/communiques/oms-soutient-linterdiction-immediate-des-filtres-de-cigarette
7. Ralston R, Carlini G, Johns P, Lencucha R, Radvany R, Shah D, et al. Corporate interests and the UN treaty on plastic pollution: Neglecting lessons from the WHO Framework Convention on Tobacco Control. Lancet 2023: S0140-6736(23)02040-8.
8. Stop Tobacco Pollution Alliance, CNCT. Filtres biodégradables : un risque sanitaire et environnemental. Pour le secrétariat de la deuxième session du comité de négociation intergouvernemental. https://tobaccoplastics.ggtc.world
9. Génération sans tabac. Les cendriers de poche : fausse solution environnementale, vrai outil marketing. 1er septembre 2022. https://www.generationsanstabac.org/article/cendriers-de-poche-fausse-solution-environnementale-vrai-outil-marketing
10. Interdictions de fumer : un effet salutaire. La Revue Prescrire 2017;37(404):465-6.
11. Santé publique. Les filtres à cigarette font plus de mal que de bien. 26 avril 2023. https://www.health.belgium.be/fr/les-filtres-cigarette-font-plus-de-mal-que-de-bien.
12. Novotny TE, Hamzai L. Cellulose acetate cigarette filter is hazardous to human health. Tob Control 2023;tc-2023-057925. Epub ahead of print.
13. Song MA, Benowitz NL, Berman M, Brasky TM, Cummings KM, Hatsukami DK, et al. Cigarette filter ventilation and its relationship to increasing rates of lung adenocarcinoma. J Natl Cancer Inst 2017;109(12): djx075.
14. Carroll DM, Stepanov I, O’Connor R, Luo X, Cummings KM, Rees VW, et al. Impact of cigarette filter ventilation on U.S. smokers’ perceptions and biomarkers of exposure and potential harm. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev 2021;30:38-44.
15. Evans-Reeves K, Lauber K, Hiscock R. The 'filter fraud' persists: The tobacco industry is still using filters to suggest lower health risks while destroying the environment. Tob Control 2022;31(e1):e80-e82.