Du 4 au 6 avril s’est tenu à Paris le 13e Congrès de la médecine générale France (CMGF), sous le signe du renouveau et de la jeunesse. « Du plaisir, de la satisfaction, et une forme de sérénité », comme l’a déclaré Pierre-Louis Druais, ex-président du Collège de la médecine générale (CMG), qui a récemment transmis le flambeau et se dit « très confiant pour l’avenir ».
Confiance et dynamisme sont là. Paul Frappé, nouveau président du CMG, a effectivement bien planté le décor : « Le médecin généraliste n’est pas un gros chat mou qui ronronne ! ». Une métaphore parlante…
Confiance et dynamisme sont là. Paul Frappé, nouveau président du CMG, a effectivement bien planté le décor : « Le médecin généraliste n’est pas un gros chat mou qui ronronne ! ». Une métaphore parlante…
S’enfuir ou fermer les yeux face aux défis qui paraissent insurmontables et à certaines réformes qui semblent inévitables ? Se figer et faire le gros dos (c’est confortable) en espérant échapper au burn out et aux violences ? On peut aussi agir et sortir les griffes, sans forcément combattre, mais en prenant sa place avec agilité et souplesse. S’exprimer, être représentés, ça a un sens et ça donne du sens.
Pour conclure, comme l’a affiché Trystan Bacon (session poster), « le lien humain est thérapeutique ». Une évidence à la fois dans notre pratique de soin auprès des patients mais aussi dans notre formation (qu’elle soit initiale ou continue), et dans la construction de notre exercice et de notre discipline.
S’engager, c’est créer du lien, c’est aussi exercer et défendre notre science et notre art : la médecine générale.