Certains prétendent que la culture est accessoire, dispendieuse et non essentielle ; d’autres qu’elle est réservée aux plus favorisés. Dans les années 1960, André Malraux affirmait déjà, et au contraire, qu’il fallait « rendre accessibles les plus grandes œuvres au plus grand nombre d’Hommes ». 

Stanislas Dehaene, neuropsychologue, appuie le propos : « Parents et familles, nous avons un devoir de stimulation du cerveau de l’enfant. […] Toutes les recherches le montrent : enrichir l’environnement des très jeunes enfants, c’est construire l’avenir de leur cerveau. » 

Leïla Guinoun est pédiatre formée aux troubles des apprentissages et à la santé publique. Elle a participé à de nombreux réseaux de prévention durant sa carrière. 

Son ouvrage explique en quoi les constats de terrain ont été corroborés par les neurosciences et viennent affirmer combien « la culture pour tous » est essentielle pour réduire les inégalités – notamment scolaires – et diminuer la violence. L’auteure propose des ordonnances culturelles adaptées à chaque tranche d’âge de l’enfant de moins de 3 ans : des outils à mettre entre les mains de tous les médecins de l’enfant ou professionnels de la petite enfance et, plus largement, de tous les parents !

K. D.

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