Cet arrêt, suivi par une mise en demeure de la France par la Commission européenne, a conduit à modifier les dispositions correspondantes des codes de déontologie de six professions de santé afin de maintenir l’interdiction de pratiquer une profession de santé comme un commerce, supprimer les mesures interdisant la publicité et d’une manière générale le mot « publicité » et ses dérivés, affirmer le principe de libre communication des informations et prohiber le référencement numérique payant.
Toutefois, dans un arrêt du 1er octobre 2020, la CJUE a considéré l’interdiction de référencement payant, non pour les professionnels de santé visés par les six codes de déontologie modifiés mais pour la vente en ligne par des pharmaciens de médicaments non soumis à prescription médicale, comme une « restriction à la libre prestation des services de la société de l’information » (jurisprudence). Quelles conséquences pour les professions de santé pratiquant la téléconsultation ?
Lionel Collet, conseiller d’État, ancien PU-PH, membre de l’Académie nationale de médecine
11 mai 2021