Un très grand nombre de patients atteints de cancer ont recours à des pratiques complémentaires non conventionnelles. Un fait à prendre en compte pour les informer sur ces pratiques sans les juger ni les culpabiliser.
Les pratiques non conventionnelles, aussi appelées pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique, regroupent des approches, des pratiques, des produits de santé et médicaux qui ne sont pas habituellement considérés comme faisant partie de la médecine conventionnelle, à un endroit et à une période donnés (définition du National Center for Complementary and Alternative Medicine).

Un recours important

Les pratiques non conventionnelles sont fréquemment utilisées par les patients atteints de cancer, avec un taux allant de 28 à 60 % selon les études. Cet écart est lié à la définition même de ces pratiques, qui peut être variable selon la culture et le pays de l’étude.1
Les patients, en demande d’autonomie, ont recours à ces thérapies à tous les moments de leur prise en charge. En oncopédiatrie, la prévalence d’utilisation varie de 6 à 91 % avec par ordre de fréquence la phytothérapie, les régimes, la guérison par la foi. Les raisons fréquemment rapportées de l’utilisation de ces pratiques sont de vouloir aider à guérir ou à combattre le cancer de l’enfant, de soulager les symptômes et de les utiliser en soutien continu de la thérapie conventionnelle.2
En soins palliatifs, une étude récente multicentrique française a montré que plus de 90 % des patients ont eu recours aux pratiques non conventionnelles dans les 6 derniers mois ou depuis le diagnostic du cancer. Les thérapeutes les plus consultés étaient aromathérapeutes, coupeurs de feu, ostéopathes et naturopathes. Les pratiques non conventionnelles les plus couramment utilisées étaient les huiles essentielles, l’homéopathie et les vitamines.3
Dans l’étude VICAN, l’utilisation des pratiques non conventionnelles, 2 ans après le diagnostic de cancer, était d’environ 16 %, dont presque la moitié de ces patients ont déclaré que le diagnostic de cancer a été l’un des principaux facteurs qui les ont incités à utiliser ces pratiques. Les plus utilisées étaient l’homéopathie, l’acupuncture, l’ostéopathie, la phytothérapie, les régimes alimentaires. La détérioration de la santé était un facteur décisif pour l’utilisation des pratiques non conventionnelles.4

Quels risques ?

Peu d’études cliniques de bonne qualité existent permettant d’avoir des preuves scientifiques d’efficacité ou de non-efficacité des pratiques non conventionnelles (études non randomisées, unicentriques, faible échantillon de malades, etc.). Les preuves scientifiques sont insuf­fisantes, et pourtant les patients qui y ont recours les reconnaissent comme efficaces pour plus de 80 % d’entre eux et les recommandent à leur entourage.1
Ces thérapies peuvent être utilisées en complément de la médecine conventionnelle (thérapies dites complémentaires) ou à la place de la médecine conventionnelle (thérapies alternatives).
Les risques associés à ces thérapies sont bien entendu majeurs, dans la prise en charge du cancer, lorsqu’elles sont utilisées de façon alternative à la médecine conventionnelle (fig. 1).
Une étude observationnelle rétrospective a utilisé les données de la National Cancer Database sur 1 901 815 patients américains avec un diagnostic de cancer du sein, de la prostate, du poumon ou colorectal non métastatique.5 L’objectif était de comparer la survie globale entre les patients atteints de cancer recevant un traitement anticancéreux conventionnel avec ou sans utilisation de pratiques non conventionnelles. L’utilisation de ces pratiques était associée à une survie globale à 5 ans plus faible par rapport à l’absence de pratiques non conventionnelles. En effet, les patients ayant reçu des pratiques non conventionnelles étaient plus susceptibles de refuser un traitement anticancéreux conventionnel supplémentaire.
Les autres risques liés à l’utilisation des pratiques non conventionnelles sont de trois types :
– un retard au diagnostic et de prise en charge du malade par la médecine conventionnelle. Ce risque, le plus grave, est le lit des dérives sectaires (risques d’autant plus importants que la thérapie est utilisée de façon alternative) ;
– une toxicité directe des substances sur l’organisme (anaphylaxie, toxicité hépatique, insuffisance rénale, etc.) ;
– une interaction avec le traitement conventionnel (par induction ou inhibition enzymatique) pouvant diminuer notamment l’efficacité de certains traitements.
En France, de nombreux thérapeutes non conventionnels, appartenant ou non à la fonction médicale ou paramédicale, exercent actuellement dans des établissements de santé publics ou privés depuis parfois de nombreuses années. L’activité est exercée en consultation externe ou en hospitalisation. L’exercice de ces pratiques est ­réalisé dans un cadre hospitalier ou parfois dans un cadre associatif.6

Les différentes pratiques

Ces pratiques (plus de 400 disciplines recensées) ne font pas partie de la formation initiale des professionnels de santé et sont enseignées dans certaines universités ou dans des organismes privés (avec des contenus très hétérogènes d’un organisme à l’autre).

Acupuncture

L’acupuncture, issue de la médecine traditionnelle chinoise, repose sur la stimulation de points précis du corps par implantation d’aiguilles afin de rétablir la bonne circulation de l’énergie (Qi) à travers le corps via des ­méridiens. Environ 15 à 20 % des patients atteints de ­cancer et traités par chimiothérapie utilisent l’acupuncture en France.1
Dans le cadre de la prise en charge du cancer du sein, l’acupuncture peut être utilisée pour lutter contre les nausées et vomissements liés à la chimiothérapie, la fatigue et les bouffées de chaleur.7 Elle fait partie du large éventail d’options de traitement dans la prise en charge multidisciplinaire de la douleur cancéreuse, notamment pour ­diminuer les interventions pharmacologiques.8 En ce qui concerne le traitement de la fatigue, l’American Society of Clinical Oncology (ASCO), la Société d’oncologie intégrative (SIO) et le National Comprehensive Cancer Network (NCCN) recommandent l’acupuncture dans la période de l’après-cancer avec un niveau de preuve de grade B ­(selon gradation de la Haute Autorité de santé [HAS]).1
Les effets indésirables les plus fréquents sont transitoires et bénins. Les effets indésirables graves, comme le pneumothorax, sont rares, « en particulier en comparaison aux effets indésirables des produits médicamenteux habituellement utilisés dans les mêmes troubles ».9
En France, seules les professions médicales (médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes) sont autorisées à exercer l’acupuncture. L’enseignement est dispensé dans les facultés de médecine sous la forme d’un diplôme interuniversitaire, et une capacité de médecine d’acupun­cture existe depuis 2007.

Ostéopathie

L’ostéopathie détermine et traite les dysfonctions ostéopathiques qui peuvent affecter l’ensemble des structures du corps humain. La dysfonction ostéopathique est une modification de la mobilité, de l’élasticité des composantes du système neuro-musculo-squelettique et des éléments vasculaires qui y sont associés.1 Ces dysfonctions sont traitées par des techniques manuelles directes et indirectes. En cancérologie, les techniques directes de mobilisation en compression et les manipulations avec impulsion de basse amplitude et grande vélocité (techniques dites HVT, pour high velocity thrust) sont contre-indiquées. En effet, ces techniques nécessitent, au-delà de l’expérience et de la dextérité du praticien, une connaissance impérative de l’état osseux et vasculaire du patient. Les principales complications graves sont très souvent consécutives à ce type de manipulations vertébrales et notamment cervicales (exemple de la dissection d’une artère vertébrale ou carotidienne).10
Il y a très peu d’études de bonne qualité méthodo­logique concernant l’ostéopathie en cancérologie pour pouvoir orienter les patients sur une indication. En pratique, les patients y ont recours pour soulager la douleur.
Il est fondamental d’informer les patients sur les techniques adaptées à l’oncologie (mobilisations douces) et de préciser l’importance de maintenir un lien étroit entre l’ostéopathe et le médecin traitant ou l’oncologue référent du patient afin de minimiser les risques pour le patient.
La formation des ostéopathes est réglementée par ­décret (Journal officiel du 14 décembre 2014) et reconnue par l’Ordre national des médecins. Les établissements de formation sont agréés par le ministère de la Santé (liste consultable sur son site*). La formation est accessible aux étudiants en post-bac, consistant notamment en 4 860 heures réparties sur 5 ans (conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé). Les professionnels de santé (médecins, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes, infirmiers, pédicures podologues) sont formés à cette discipline dans le cadre de leur formation continue, avec un nombre d’heures déterminé pour chaque catégorie professionnelle (par exemple 736 heures pour les médecins, 2 333 heures pour les infirmiers).

Hypnose

L’hypnose est « un état de conscience qui induit une absorption de l’attention et une diminution de la conscience caractérisé par une plus grande capacité à répondre aux suggestions » (définition de l’American Psychological Association). L’hypnose thérapeutique est définie comme un ensemble de techniques psychocorporelles qui permettent d’activer un phénomène neurophysiologique appelé la « transe thérapeutique », et cela dans un contexte de soins avec l’intention d’améliorer des symptômes et/ou les comportements.1 L’hypnose n’est pas un sommeil, et aucun patient ne peut bénéficier d’une séance sans son accord. L’hypnose peut être accompagnée de la présence aux côtés du patient d’un praticien qui utilise des techniques de communications verbale et/ou non verbale pour induire une transe chez le patient. Le patient peut dans un second temps réaliser cette pratique de façon autonome après avoir appris auprès d’un praticien comment intentionnellement stimuler la transe (autohypnose).
En pratique, l’hypnose est utilisée lors de la réalisation d’examens de diagnostic et de traitement (biopsie, endoscopie, radiothérapie, etc.). L’hypnose est régulièrement pratiquée pour soulager l’anxiété, les douleurs aiguës et chroniques, et recommandée par le NCCN pour les ­nausées et vomissement, anticipée à la chimiothérapie. Des données suggèrent que l’hypnose peut être efficace pour réduire la fatigue chez les patients atteints de cancer8 et réduire le recours aux traitements médicamenteux.
L’hypnose n’est pas une pratique réglementée, et des risques de dérives sectaires avec manipulation mentale (comme la fabrication de faux souvenirs) ont été signalés.11 À la différence des formations universitaires (diplômes universitaire et interuniversitaire) dont l’enseignement est sous la responsabilité des universités et qui sont destinées aux professionnels de santé, les formations d’hypnose non universitaires développées par des instituts privés ou des associations sont accessibles à tout public et ne forment pas toutes à l’hypnose thérapeutique. Il convient donc d’être vigilant sur la formation du praticien d’hypnose et d’intégrer par exemple cette démarche dans un projet de service ou une coordination de soins de support.

Phytothérapie

La phytothérapie consiste à traiter ou prévenir des maladies par l’usage des plantes. Elle regroupe différentes spécialités : l’aromathérapie, la gemmothérapie, l’herboristerie, l’homéopathie, la phytothérapie chinoise et la phytothérapie pharmaceutique. Les plantes peuvent être conditionnées en un produit médicamenteux (phytomédicaments) ou non (compléments alimentaires). Dans le cadre des phytomédicaments, les plantes sont inscrites sur la liste des plantes médicinales, des contrôles qualité sont réalisés avant la commercialisation, et leur circulation est soumise à une autorisation de mise sur le marché (AMM). Les compléments alimentaires sont des produits non médicamenteux dont la qualité est garantie par le fabricant et ne sont soumis qu’à une réglementation ­embryonnaire. La commercialisation des compléments alimentaires ne nécessite pas d’AMM individuelle. L’industriel est responsable de la conformité des compléments alimentaires mis sur le marché avec les dispositions réglementaires en vigueur, tant en matière de sécurité que d’information du consommateur.
Les risques de la phytothérapie sont les interactions potentielles de ces substances avec les traitements anticancéreux et leurs toxicités directes (avec des cas rapportés d’hépatotoxicité, d’insuffisance rénale, de troubles de la coagulation, etc.). Il est donc essentiel d’interroger les patients sur leur consommation éventuelle de ces substances et de les informer des risques. Le site américain « About Herbs » du Memorial Sloan Kettering Cancer Center (MSKCC) donne des informations aux patients et aux professionnels de santé sur les mécanismes d’action, les interactions et les effets indésirables, et peut être une aide à la prise de décision.12

Homéopathie

L’homéopathie (inventée par Samuel Hahnemann en 1796) repose sur le principe de similitude : une substance qui produit des symptômes chez une personne bien portante peut guérir ces mêmes symptômes chez une personne malade. Les préparations homéopathiques sont réalisées à partir de plantes fraîches en macération alcoolique (teinture mère), puis sont diluées un très grand nombre de fois. Une goutte de substance active est mélangée à 99 gouttes de solvant. L’opération peut être répétée jusqu’à 30 fois (le nombre de dilutions est indiqué en centésimale hahnemannienne (CH).
L’utilisation de l’homéopathie chez les patients ­atteints de cancer est importante (environ 30 %). Les ­granules d’homéopathie, accessibles sans ordonnance en automédication, sont dénués d’interaction avec le traitement anticancéreux, et les toxicités directes sont nulles, ce qui est un avantage conséquent au regard des autres spécialités de phytothérapie (v. supra). Cependant, l’efficacité de l’homéopathie, au-delà de l’effet placebo, n’a jamais été prouvée scientifiquement.13 C’est ce qui a conduit en 2019 la ministre de la Santé à prendre la ­décision de ne plus rembourser les traitements homéopathiques d’ici à 2021.
L’exercice de l’homéopathie relève de la profession médicale (le médecin peut être titulaire d’un diplôme universitaire d’homéopathie sans que cela soit une obligation légale). Plusieurs organismes privés proposent des formations.

Jeûne et régimes

Le jeûne et les régimes restrictifs se sont développés au cours du xxe siècle avec, à ce jour, des approches médicalisées où ils sont parfois combinés à des programmes d’activité physique. Le jeûne est caractérisé par l’arrêt complet de l’alimentation sans restriction hydrique pendant une durée variable et de manière répétée ou non. Les régimes restrictifs consistent soit en une restriction calorique (réduction des apports énergétiques totaux par rapport aux apports habituels), soit en une restriction protéique (réduction des apports protéiques sans réduction des apports caloriques totaux), soit en une restriction glucidique (avec réduction des apports glucidiques avec ou sans réduction de l’apport calorique total).14 Le régime cétogène diminue l’apport glucidique sans restreindre l’apport calorique et consiste donc à augmenter la part de l’apport lipidique.
Le rapport d’expertise collective menée par le réseau National Alimentation Cancer Recherche (NACRe) ne ­permet pas de conclure à l’intérêt de ces régimes en ­prévention ou au cours des traitements du cancer. « La plupart des études sont réalisées chez l’animal, et les données scientifiques chez l’homme sont de faible qualité. Cependant, des baisses de poids et de masse musculaire retrouvées lors de la pratique de ces régimes peuvent entraîner une aggravation de la dénutrition et de la sarcopénie, facteurs pronostiques péjoratifs reconnus en cancérologie. »

Barreurs de feu

Appelés coupeurs ou barreurs de feu, ces thérapeutes magnétiseurs (dont la plupart ne sont pas des professionnels de santé) sont recherchés par les patients pour apaiser les effets secondaires de la radiothérapie et notamment la radio-épithélite. La prévalence est d’environ 50 à 70 % pour les patients en cours de radiothérapie.15, 16
Ces consultations sont parfois réalisées à distance (par téléphone ou en envoyant un tissu porté sur la zone irradiée) avec des prix variables passant du bénévolat à des prix conséquents. Cependant, plus de 80 % des patients expriment un effet bon ou très bon sur leur traitement sans qu’une différence objective de bénéfice puisse être constatée par l’apport de cette pratique.13
Il n’y a aucune formation à cette technique qui est souvent vécue comme un don.

Intégrer ce fait

Les patients atteints de cancer ont recours aux pratiques non conventionnelles, c’est un fait. Il est de notre responsabilité d’intégrer cette donnée en ouvrant le dialogue sans culpabilisation ni jugement au sujet de ces pratiques (fig. 2). L’objectif n’étant pas de faire rupture mais d’être en capacité de les informer de façon objective sur les risques et les bénéfices de ces pratiques. Encadrer l’utilisation des pratiques non conventionnelles par une coordination de soins de support constitue une démarche d’interdisciplinarité fondamentale à la médecine de demain qui sera peut être une médecine intégrative. Aller dans le sens du patient qui recherche, avec ces pratiques, bien-être et prise en charge globale, c’est également aller dans le sens de soins de support de qualité qu’il faut optimiser et systématiquement associer au traitement spécifique du cancer. 
Références
1. Association francophone des soins oncologiques de support. Pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique. Référentiels AFSOS, www.afsos.org ou http://bit.ly/39RVsnw
2. Bishop FL, Prescott P, Chan YK, Saville J, von Elm E, Lewith GT. Prevalence of complementary medicine use in pediatric cancer: a systematic review. Pediatrics 2010;125:768-76.
3. Filbet M, Schloss J, Maret JB, Diezel H, Palmgren PJ, Steel A. The use of complementary medicine in palliative care in France: an observational cross-sectional study. Support Care Cancer 2020 Jan 9. doi: 10.1007/s00520-020-05296-1
4. Sarradon-Eck A, Bouhnik AD, Rey D, Bendiane MK, Huiart L, Peretti-Watel P. Use of non-conventional medicine two years after cancer diagnosis in France: evidence from the VICAN survey. J Cancer Surviv 2017;11:421-30.
5. Johnson SB, Park HS, Gross CP, Yu JB. Complementary medicine, refusal of conventional cancer therapy, and survival among patients with curable cancers. JAMA Oncol 2018;4:1375-81.
6. Fargon JY, Viens-Bitker C. Médecines complémentaires à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Rapport AP-HP, mai 2012. http://bit.ly/329JvHk
7. Cardoso F, Senkus E, Costa A, et al. 4th ESO–ESMO International consensus guidelines for advanced breast cancer (ABC 4). Ann Oncol 2018;29:1634-57.
8. National Comprehensive Cancer Network. NCCN Guidelines : Version 3.2019. Adult cancer pain/ Version 2.2019 Cancer-related fatigue.
9. Barry C, Seegers V, Gueguen J, Hassler C, Ali A, Falissard B. Évaluation de l’efficacité et de la sécurité de l’acupuncture. Rapport Inserm, janvier 2014. http://bit.ly/2uTf9wK
10. Barry C, Falissard B. Évaluation de l’efficacité de la pratique de l’ostéopathie. Rapport Inserm, avril 2012. http://bit.ly/39QVHiY
11. Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. Rapport Miviludes, 2010. www.derives-sectes.gouv.fr
12. Memorial Sloan Kettering Cancer Center. Search about herbs. http://bit.ly/2PaUB9N
13. Mathie RT, Ramparsad N, Legg LA, et al. Randomised, double-blind, placebo-controlled trials of non individualised homeopathic treatment: systematic review and meta-analysis. Syst Rev 2017;6:63.
14. Réseau national alimentation cancer Recherche. Jeûne, régimes restrictifs et cancer : revue systématique des données scientifiques et analyse socio-anthropologique sur la place du jeûne en France. Rapport NACRe, novembre 2017. http://bit.ly/2SJONpP
15. Dupin C, Arsène-Henry A, Charleux T, Haaser T, Trouette R, Vendrely V. Prevalence and expectations of "alternative and complementary medicine" use during radiotherapy in 2016: A prospective study. Cancer Radiother 2018;22:682-7.
16. Guy JB, Bard-Reboul S, Trone JC, et al. Healing touch in radiation therapy: is the benefit tangible? Oncotarget 2017;8:81485-91.

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