Dans cet essai de phase III ont été comparées deux modalités de radiothérapie pour des cancers de la prostate de risque intermédiaire ou élevé, chez 1 200 patients (âge moyen 69 ans). D’un côté, la radiothérapie fractionnée conventionnelle (2 grays par fraction pour un total de 78 Gy sur 8 semaines), de l’autre une radiothérapie dite ultra-hypofractionnée (6,1 Gy par fraction pour un total de 42,7 Gy sur 2,5 semaines). L’objectif était de montrer la non-infériorité de la radiothérapie dite ultra-hypofractionnée, qui a l’intérêt de raccourcir le traitement et de diminuer le coût total du traitement. À 5 ans de suivi, le taux de survie sans échec clinique ou biologique (évalué sur le dosage de l’antigène spécifique de la prostate [PSA]) était identique dans les deux groupes, à 84 %. À 5 ans, il n’a pas été observé de différence dans les toxicités urinaires, digestives ou sur la dysfonction érectile.