Les ulcères veineux, purs ou associés à une artériopathie, représentent l’immense majorité des ulcères des membres inférieurs (> 90 % des ulcères). Devant tout ulcère des membres inférieurs, chez un patient présentant des signes d’insuffisance veineuse, la première étape, diagnostique, va constituer à déterminer s’il existe une artériopathie des membres inférieurs associée (palpation des pouls, mesure de l’indice de pression systolique).
En présence d’un indice de pression systolique abaissé, il faudra réaliser un écho-Doppler artériel des membres inférieurs et une mesure de la pression transcutanée en oxygène afin d’évaluer l’importance de l’artériopathie et les possibilités de cicatrisation spontanée, sans revascularisation.
En l’absence d’artériopathie associée, il s’agit d’un ulcère veineux pur. Son traitement est en règle générale ambulatoire et repose sur des soins locaux et le port d’une compression élastique adaptée.
Quelques règles simples doivent alors être respectées afin d’assurer l’évolution favorable et une prise en charge optimale.
Port d’une compression élastique et cure de déclivité (lit ou fauteuil avec jambes surélevées). L’objectif est de traiter l’insuffisance veineuse par tous les moyens. Ceci ne veut pas dire repos au lit strict. Au contraire, chez le sujet âgé il est indispensable de prescrire une kinésithérapie de marche pour lutter contre la grabatisation et l’ankylose de cheville.
Soins locaux : par une infirmière en pratique tous les deux jours lorsque la plaie est propre et bourgeonnante et tous les jours en cas de plaie suintante, surinfectée ou fibrineuse à déterser. Il est important de réaliser une bonne détersion de la plaie (contrairement à l’ulcère artériel non revascularisé) puis d’appliquer un pansement gras pour favoriser la cicatrisation (une plaie cicatrise mieux en milieu humide).
En l’absence de signes de surinfection locaux (plaie suintante, malodorante, peau périphérique inflammatoire…) ou généraux (fièvre, syndrome inflammatoire biologique), il n’y a pas d’indication à une antibiothérapie.
Vérifier le statut vaccinal du patient vis-à-vis du tétanos.
Appliquer la règle des 4 « D » de l’ulcère :
En présence d’un indice de pression systolique abaissé, il faudra réaliser un écho-Doppler artériel des membres inférieurs et une mesure de la pression transcutanée en oxygène afin d’évaluer l’importance de l’artériopathie et les possibilités de cicatrisation spontanée, sans revascularisation.
En l’absence d’artériopathie associée, il s’agit d’un ulcère veineux pur. Son traitement est en règle générale ambulatoire et repose sur des soins locaux et le port d’une compression élastique adaptée.
Quelques règles simples doivent alors être respectées afin d’assurer l’évolution favorable et une prise en charge optimale.
Port d’une compression élastique et cure de déclivité (lit ou fauteuil avec jambes surélevées). L’objectif est de traiter l’insuffisance veineuse par tous les moyens. Ceci ne veut pas dire repos au lit strict. Au contraire, chez le sujet âgé il est indispensable de prescrire une kinésithérapie de marche pour lutter contre la grabatisation et l’ankylose de cheville.
Soins locaux : par une infirmière en pratique tous les deux jours lorsque la plaie est propre et bourgeonnante et tous les jours en cas de plaie suintante, surinfectée ou fibrineuse à déterser. Il est important de réaliser une bonne détersion de la plaie (contrairement à l’ulcère artériel non revascularisé) puis d’appliquer un pansement gras pour favoriser la cicatrisation (une plaie cicatrise mieux en milieu humide).
En l’absence de signes de surinfection locaux (plaie suintante, malodorante, peau périphérique inflammatoire…) ou généraux (fièvre, syndrome inflammatoire biologique), il n’y a pas d’indication à une antibiothérapie.
Vérifier le statut vaccinal du patient vis-à-vis du tétanos.
Appliquer la règle des 4 « D » de l’ulcère :
- dénutrition : fréquente chez le sujet âgé et qui ralentit la cicatrisation. Un bilan nutritionnel est à réaliser, et des compléments nutritionnels à prescrire en cas de dénutrition ;
déambulation : kinésithérapie pour éviter la grabatisation ;
douleur : à rechercher et à traiter ;
démoralisation : traiter une éventuelle dépression sous-jacente, fréquente dans ce contexte.