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Cependant, seuls 38 % des médecins libéraux ont satisfait à leur obligation triennale de DPC fin 2018 ! 2019 permettra-t-il de combler ce retard ? Il n’est pas certain que le budget prévisionnel (190 millions d’euros) suffise à indemniser tous les retardataires sauf à puiser dans les réserves existantes !
Mais le DPC actuel n’est pas forcément le graal de la formation continue. Remplir son obligation témoigne certes d’une prise de conscience salutaire mais est-ce pour autant suffisant ? Au vu de l’évolution des pratiques, de la complexité croissante des démarches décisionnelles, des nécessaires exigences de qualité et sécurité des soins et des attentes des patients, le quota d’heures de formation indemnisées par l’ANDPC
n’est probablement qu’un minimum…
Il n’est pas certain que la procédure du DPC soit reconduite à l’identique pour les 3 prochaines années. Le doyen Uzan vient de remettre à la ministre un projet de recertification reposant sur une valorisation du parcours et des acquis tous les 6 ans. Pour l’instant, cela ne s’appliquerait qu’aux nouveaux diplômés à partir de 2021 mais rien n’est encore acté. Cette recertification s’appuierait sur 5 éléments dont les critères restent encore à mieux définir : une activité professionnelle maintenue (au minimum 3 à 4 demi-journées par semaine), une démarche volontaire d’amélioration de la relation médecin-malade et un intérêt pour le thème santé au travail des soignants, l’absence de signaux négatifs (sanctions professionnelles…) et le suivi de 15 à 30 jours de formation par an via notamment le DPC dont les règles d’indemnisation devraient donc être modifiées.
Quelles que soient les évolutions de la formation continue obligatoire, il serait judicieux d’y introduire la notion de bilan de compétences. L’important n’est pas seulement de participer à des sessions, qu’elles soient présentielles ou virtuelles. Celles-ci doivent être en adéquation avec les besoins, variables selon le type d’exercice et de patientèle. Trop de participants choisissent souvent les mêmes thèmes sans prendre conscience des lacunes qu’ils ont dans certains domaines. Par ailleurs, l’évolution de l’offre de soins en maison de santé pluriprofessionnelle ouvre aussi de nouvelles pistes de formations transdisciplinaires. Cette modalité devrait être largement valorisée pour que tous les professionnels concernés se connaissent mieux et aient une meilleure appréhension de leurs champs de compétences respectifs.
Mais qui sera en charge de mettre en œuvre ce grand chantier…
Cependant, seuls 38 % des médecins libéraux ont satisfait à leur obligation triennale de DPC fin 2018 ! 2019 permettra-t-il de combler ce retard ? Il n’est pas certain que le budget prévisionnel (190 millions d’euros) suffise à indemniser tous les retardataires sauf à puiser dans les réserves existantes !
Mais le DPC actuel n’est pas forcément le graal de la formation continue. Remplir son obligation témoigne certes d’une prise de conscience salutaire mais est-ce pour autant suffisant ? Au vu de l’évolution des pratiques, de la complexité croissante des démarches décisionnelles, des nécessaires exigences de qualité et sécurité des soins et des attentes des patients, le quota d’heures de formation indemnisées par l’ANDPC
n’est probablement qu’un minimum…
Il n’est pas certain que la procédure du DPC soit reconduite à l’identique pour les 3 prochaines années. Le doyen Uzan vient de remettre à la ministre un projet de recertification reposant sur une valorisation du parcours et des acquis tous les 6 ans. Pour l’instant, cela ne s’appliquerait qu’aux nouveaux diplômés à partir de 2021 mais rien n’est encore acté. Cette recertification s’appuierait sur 5 éléments dont les critères restent encore à mieux définir : une activité professionnelle maintenue (au minimum 3 à 4 demi-journées par semaine), une démarche volontaire d’amélioration de la relation médecin-malade et un intérêt pour le thème santé au travail des soignants, l’absence de signaux négatifs (sanctions professionnelles…) et le suivi de 15 à 30 jours de formation par an via notamment le DPC dont les règles d’indemnisation devraient donc être modifiées.
Quelles que soient les évolutions de la formation continue obligatoire, il serait judicieux d’y introduire la notion de bilan de compétences. L’important n’est pas seulement de participer à des sessions, qu’elles soient présentielles ou virtuelles. Celles-ci doivent être en adéquation avec les besoins, variables selon le type d’exercice et de patientèle. Trop de participants choisissent souvent les mêmes thèmes sans prendre conscience des lacunes qu’ils ont dans certains domaines. Par ailleurs, l’évolution de l’offre de soins en maison de santé pluriprofessionnelle ouvre aussi de nouvelles pistes de formations transdisciplinaires. Cette modalité devrait être largement valorisée pour que tous les professionnels concernés se connaissent mieux et aient une meilleure appréhension de leurs champs de compétences respectifs.
Mais qui sera en charge de mettre en œuvre ce grand chantier…
1. 21 heures dont 10 heures au maximum de non- présentiel.
2. GM Santé propose des actions en e-learning et des formations présentielles en partenariat avec la Société française de médecine générale (SFMG) https://bit.ly/2REficv
2. GM Santé propose des actions en e-learning et des formations présentielles en partenariat avec la Société française de médecine générale (SFMG) https://bit.ly/2REficv