Cette étude a été menée au Royaume-Uni dans les hôpitaux universitaires d’Oxford chez 12 541 soignants, d’âge moyen 38 ans, à partir du 27 mars 2020. Tous les sujets volontaires bénéficiaient d’une sérologie recherchant des anticorps anti-severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2). Parmi eux, 11 364 sujets (90,6 %) n’avaient pas d’anticorps. Tous les sujets ont ensuite été suivis, avec proposition de réaliser une recherche d’infection à SARS-CoV-2 par PCR nasopharyngée toutes les 2 semaines. En réalité, la fréquence des PCR réalisées a été moindre (en moyenne toutes les 10 semaines). En date du 30 novembre 2020, soit un suivi de 6 mois, 223 PCR positives ont été observées chez les patients qui n’avaient pas d’anticorps anti-SARS-CoV-2 à l’inclusion (123 associées à des symptômes, 100 sans symptômes), alors qu’il n’en a été observé que 2 (sans symptômes associés) chez les patients ayant des anticorps à l’inclusion.S. Rivière déclare n'avoir aucun lien d'intérêts.