Le tirzépatide est une molécule à la fois agoniste du récepteur du glucagon-like peptide-1 (GLP-1) et agoniste du GIP (glucose-dependent insulinotropic polypeptide). Dans cet essai de phase III, il a été comparé au sémaglutide (agoniste GLP1) chez 1 879 patients diabétiques de type 2 (âge moyen 56,6 ans), avec 8,3 % d’hémoglobine glyquée au diagnostic. Ces patients étaient randomisés pour recevoir une fois par semaine le tirzépatide (posologie de 5, 10 ou 15 mg) ou le sémaglutide (1 mg par semaine). La réduction de l’hémoglobine glyquée après 40 semaines de traitement, critère principal de l’étude, était plus importante chez les patients sous tirzépatide, soit respectivement de -2,01 %, -2,24 % et -2,30 % pour les doses de 5, 10 et 15 mg, contre -1,86 % dans le groupe sémaglutide. La perte de poids était également plus importante chez les patients sous tirzépatide. La fréquence des hypoglycémies inférieures à 0,54 g/L était de 0,6 %, 0,2 % et 1,7 % dans les groupes tirzépatide contre 0,4 % dans le groupe sémaglutide. Quant à la fréquence des effets indésirables, essentiellement digestifs (nausées, vomissements, diarrhées), elle était similaire.
Étude financée par le laboratoire E. LillySébastien Rivière, hôpital Saint-Antoine, AP-HP, Paris.
S. Rivière déclare n'avoir aucun lien d'intérêts.