1 - Les phénomènes mnésiques mettent en jeu à l’échelle microscopique des circuits neuronaux et des processus de neurogenèse. Néanmoins, certaines structures anatomiques clés comme l’hippocampe ou le lobe limbique ont un rôle central. L’hippocampe intervient dans l’acquisition, le stockage et la distribution des informations mnésiques.
2 - La mémoire humaine est formée de cinq systèmes qui fonctionnent en interaction : la mémoire de travail, la mémoire épisodique, la mémoire sémantique, la mémoire perceptive, la mémoire procédurale. Ces différentes entités, composant la mémoire individuelle, interagissent avec les mémoires collectives.
3 - Les maladies pourvoyeuses d’amnésie durable ne se limitent pas à la maladie d’Alzheimer. Outre les causes neurodégénératives, il existe des causes carentielles, dysimmunitaires, traumatiques, vasculaires et toxiques.
4 - Les causes dysimmunitaires (« encéphalites limbiques ») ou carentielles de troubles de la mémoire nécessitent un bilan rapide, car elles sont accessibles à un traitement efficace s’il est précoce.
5 - L’amnésie dissociative est une amnésie autobiographique lacunaire ou globale au point que l’amnésique peut perdre son identité. Son diagnostic repose sur un bilan clinique et paraclinique guidé par le contexte permettant d’expliciter l’atteinte fonctionnelle.
6 - L’ictus amnésique est un événement accidentel sans conséquences ultérieures sur la mémoire. Son incidence est de 3 à 8 pour 100 000, avec une prédominance féminine et un pic entre 60 et 65 ans. L’épisode dure moins de vingt-quatre heures ; le début est soudain avec un facteur déclenchant dans la moitié des cas. Les amnésies épileptiques, vasculaires, toxiques ou traumatiques sont d'autres types d'amnésies transitoires.
7 - Toute plainte mnésique doit être évaluée à l’aide de tests cognitifs simples au cours de la consultation en médecine générale.
8. Un faisceau d’arguments tenant compte des « drapeaux rouges » de la plainte, des performances aux tests cognitifs et des comorbidités éventuelles permet soit de rassurer, soit de justifier la poursuite des investigations.
9 - Si des tests simples et rapides permettent le dépistage des troubles de la mémoire ; un examen neuropsychologique approfondi est nécessaire pour déterminer leur mécanisme ou détecter des troubles minimes qui seraient passés inaperçus.
10 - Le syndrome amnésique n’est pas synonyme d’incapacité mnésique totale. Les thérapies issues de la neuropsychologie cognitive exploitent les capacités préservées pour améliorer la qualité de vie et l’autonomie des patients.
2 - La mémoire humaine est formée de cinq systèmes qui fonctionnent en interaction : la mémoire de travail, la mémoire épisodique, la mémoire sémantique, la mémoire perceptive, la mémoire procédurale. Ces différentes entités, composant la mémoire individuelle, interagissent avec les mémoires collectives.
3 - Les maladies pourvoyeuses d’amnésie durable ne se limitent pas à la maladie d’Alzheimer. Outre les causes neurodégénératives, il existe des causes carentielles, dysimmunitaires, traumatiques, vasculaires et toxiques.
4 - Les causes dysimmunitaires (« encéphalites limbiques ») ou carentielles de troubles de la mémoire nécessitent un bilan rapide, car elles sont accessibles à un traitement efficace s’il est précoce.
5 - L’amnésie dissociative est une amnésie autobiographique lacunaire ou globale au point que l’amnésique peut perdre son identité. Son diagnostic repose sur un bilan clinique et paraclinique guidé par le contexte permettant d’expliciter l’atteinte fonctionnelle.
6 - L’ictus amnésique est un événement accidentel sans conséquences ultérieures sur la mémoire. Son incidence est de 3 à 8 pour 100 000, avec une prédominance féminine et un pic entre 60 et 65 ans. L’épisode dure moins de vingt-quatre heures ; le début est soudain avec un facteur déclenchant dans la moitié des cas. Les amnésies épileptiques, vasculaires, toxiques ou traumatiques sont d'autres types d'amnésies transitoires.
7 - Toute plainte mnésique doit être évaluée à l’aide de tests cognitifs simples au cours de la consultation en médecine générale.
8. Un faisceau d’arguments tenant compte des « drapeaux rouges » de la plainte, des performances aux tests cognitifs et des comorbidités éventuelles permet soit de rassurer, soit de justifier la poursuite des investigations.
9 - Si des tests simples et rapides permettent le dépistage des troubles de la mémoire ; un examen neuropsychologique approfondi est nécessaire pour déterminer leur mécanisme ou détecter des troubles minimes qui seraient passés inaperçus.
10 - Le syndrome amnésique n’est pas synonyme d’incapacité mnésique totale. Les thérapies issues de la neuropsychologie cognitive exploitent les capacités préservées pour améliorer la qualité de vie et l’autonomie des patients.