Anaïs Pélier nous emmène loin, et pas seulement géographiquement parlant. L’Antarctique, elle connaît bien, pour avoir hiverné plusieurs années dans les Terres australes et antarctiques françaises. Aucune surprise, donc, qu’elle fasse de ce continent le personnage principal, terrifiant, de son roman. Ce monstre détruit les femmes et les hommes, peut-être cependant pas assez pour expliquer la découverte du cadavre du chef de l’équipe, mutilé... Quoique…
Une poignée de personnages, tous plus ou moins cabossés. Personne n’échappe à la suspicion.
Rien que du très classique, pensez-vous ! Mais l’auteure, médecin, nous réserve une surprise, page 336. Surprise qui résonnera en chaque lecteur, et le fera plonger dans une réflexion éthique on ne peut plus d’actualité.
K. D.