Avec ce premier numéro de l’année 2022, La Revue du Praticien connaît une nouvelle étape. Son rédacteur en chef, le Dr Jean Deleuze, la quitte en effet pour une retraite méritée.
Jean Deleuze entre à La Revue du Praticien comme pigiste en 1987 et, dès 1988, il devient responsable de La Revue du Praticien-Médecine générale. En 2003 s’impose pour La Revue du Praticien d’avoir un rédacteur en chef à temps plein. C’est ainsi que Jean Deleuze, médecin et journaliste, succède au Pr Loïc Capron comme rédacteur en chef de La Revue du Praticien monographie. Dès lors, avec l’aide du Dr Marie-Aude Dupuy, rédactrice en chef adjointe, et le soutien du comité de rédaction, Jean Deleuze a accompagné le renouvellement de La Revue du Praticien : limitation à dix numéros annuels, remplacement des classiques monographies par des dossiers thématiques plus courts, mieux focalisés et répondant aux nouvelles habitudes de lecture, publication des items des ECN, apparition de nouvelles rubriques (« Santé et Société », « Vivre avec ») rédigées en partenariat avec les associations de malades, « Revue de presse » plus factuelle, liens renforcés avec l’Académie nationale de médecine, site internet et abonnements pouvant être à 100 % numériques... Autant d’évolutions qui ont permis à La Revue du Praticien de traverser une période aux multiples défis et de demeurer, par son nombre d’abonnés, la première revue francophone de formation médicale. Même la pandémie actuelle, grâce à la fidélité de ses auteurs, n’en a pas interrompu la publication. Au contraire, cette crise sanitaire a accéléré sa mutation numérique, attendue notamment par la jeune génération.
Jean Deleuze, humaniste, passionné d’histoire de la médecine, a su accompagner ces changements sans faire perdre son âme à La Revue du Praticien : répondre aux besoins de formation de tous les médecins, qu’ils soient étudiants, généralistes ou spécialistes.
En parallèle, Jean Deleuze a conservé une activité médicale hospitalière dans le domaine du VIH, qui lui a permis de vivre de l’intérieur l’évolution des pratiques médicales. Les lecteurs de La Revue du Praticien ont apprécié la pertinence de ses éditoriaux sur les grands thèmes de santé qui ont traversé notre société.
Au moment où il nous quitte, le comité de rédaction l’assure de sa reconnaissance et de son amitié et lui souhaite une très heureuse retraite.
Une nouvelle équipe rédactionnelle est dès à présent en place, plus jeune mais aussi plus féminine, avec à sa tête le Dr Kristell Delarue. Cette équipe aura la lourde responsabilité de s’inscrire dans l’histoire de La Revue du Praticien, débutée en 1951, en poursuivant son adaptation permanente, dans le contexte particulièrement difficile de modification des études médicales et d’évolution des professions de santé.
Jean Deleuze entre à La Revue du Praticien comme pigiste en 1987 et, dès 1988, il devient responsable de La Revue du Praticien-Médecine générale. En 2003 s’impose pour La Revue du Praticien d’avoir un rédacteur en chef à temps plein. C’est ainsi que Jean Deleuze, médecin et journaliste, succède au Pr Loïc Capron comme rédacteur en chef de La Revue du Praticien monographie. Dès lors, avec l’aide du Dr Marie-Aude Dupuy, rédactrice en chef adjointe, et le soutien du comité de rédaction, Jean Deleuze a accompagné le renouvellement de La Revue du Praticien : limitation à dix numéros annuels, remplacement des classiques monographies par des dossiers thématiques plus courts, mieux focalisés et répondant aux nouvelles habitudes de lecture, publication des items des ECN, apparition de nouvelles rubriques (« Santé et Société », « Vivre avec ») rédigées en partenariat avec les associations de malades, « Revue de presse » plus factuelle, liens renforcés avec l’Académie nationale de médecine, site internet et abonnements pouvant être à 100 % numériques... Autant d’évolutions qui ont permis à La Revue du Praticien de traverser une période aux multiples défis et de demeurer, par son nombre d’abonnés, la première revue francophone de formation médicale. Même la pandémie actuelle, grâce à la fidélité de ses auteurs, n’en a pas interrompu la publication. Au contraire, cette crise sanitaire a accéléré sa mutation numérique, attendue notamment par la jeune génération.
Jean Deleuze, humaniste, passionné d’histoire de la médecine, a su accompagner ces changements sans faire perdre son âme à La Revue du Praticien : répondre aux besoins de formation de tous les médecins, qu’ils soient étudiants, généralistes ou spécialistes.
En parallèle, Jean Deleuze a conservé une activité médicale hospitalière dans le domaine du VIH, qui lui a permis de vivre de l’intérieur l’évolution des pratiques médicales. Les lecteurs de La Revue du Praticien ont apprécié la pertinence de ses éditoriaux sur les grands thèmes de santé qui ont traversé notre société.
Au moment où il nous quitte, le comité de rédaction l’assure de sa reconnaissance et de son amitié et lui souhaite une très heureuse retraite.
Une nouvelle équipe rédactionnelle est dès à présent en place, plus jeune mais aussi plus féminine, avec à sa tête le Dr Kristell Delarue. Cette équipe aura la lourde responsabilité de s’inscrire dans l’histoire de La Revue du Praticien, débutée en 1951, en poursuivant son adaptation permanente, dans le contexte particulièrement difficile de modification des études médicales et d’évolution des professions de santé.