Contre la Covid, qui vacciner en premier ? Selon la HAS, l’objectif est de réduire la morbi-mortalité (hospitalisations, admissions en réanimation, décès) et de maintenir les activités essentielles du pays, notamment celles de son système de santé.1 Deux critères principaux ont été pris en compte : d’une part l’âge et les comorbidités (obésité, BPCO, insuffisance respiratoire, HTA compliquée, insuffisance cardiaque, diabète…) ; d’autre part, l’exposition liée à l’activité professionnelle (soignants, brancardiers, travailleurs sociaux…) ou au mode d’hébergement, la collectivité majorant le risque d’infection.
La stratégie de la HAS comporte 5 phases déterminées par les quantités de vaccins disponibles. Les 3 premières devraient s’enchaîner rapidement, voire se chevaucher. Les 2 dernières, dévolues à l'extension des populations cibles, sont plus lointaines et probablement évolutives.
La première phase cible les sujets âgés hébergés dans des structures collectives (Ehpad en particulier) ainsi que les personnels de santé et médicosociaux qui s’en occupent, en commençant (selon les doses disponibles) par les plus à risque.
Durant la deuxième phase seront concernés les personnes âgées de 75 ans et plus, puis celles de 65-74 ans avec comorbidités, puis tous les individus ayant dépassé 64 ans. En parallèle, la vaccination des professionnels de santé sera étendue aux sujets de plus de 50 ans ou ayant des comorbidités.
En phase 3 seront pris en considération les plus de 50 ans et les moins de 50 ans avec comorbidités. Également concernés : les personnels de santé et médicosociaux non vaccinés antérieurement ainsi que des opérateurs jugés indispensables au fonctionnement du pays (sécurité, éducation…) dont la liste devrait être établie par le gouvernement.
Les phases suivantes s'adresseront aux personnes à risque d’infection non vaccinées antérieurement, notamment si leurs conditions socio-économiques ou d’hébergement sont précaires, et enfin tous les individus susceptibles d’être infectés. Il est probable que les premières AMM excluront les moins de 18 ans. Cela devrait évoluer dès lors que des enfants et adolescents auront été inclus dans des essais cliniques.
Enfin, insiste la HAS, la vaccination ne doit pas être rendue obligatoire, au moins durant ces phases initiales.
Au total, cette stratégie réaliste et évolutive en fonction de l'avancée des connaissances sera caractérisée par la progressivité. Incontournable sur le plan logistique, elle vise aussi une meilleure adhésion, alors qu'environ la moitié des Français déclarent être réticents ou opposés à cette vaccination. On peut se réjouir que les étapes de la campagne vaccinale élaborée par le gouvernement suivent les recommandations de la HAS.
La stratégie de la HAS comporte 5 phases déterminées par les quantités de vaccins disponibles. Les 3 premières devraient s’enchaîner rapidement, voire se chevaucher. Les 2 dernières, dévolues à l'extension des populations cibles, sont plus lointaines et probablement évolutives.
La première phase cible les sujets âgés hébergés dans des structures collectives (Ehpad en particulier) ainsi que les personnels de santé et médicosociaux qui s’en occupent, en commençant (selon les doses disponibles) par les plus à risque.
Durant la deuxième phase seront concernés les personnes âgées de 75 ans et plus, puis celles de 65-74 ans avec comorbidités, puis tous les individus ayant dépassé 64 ans. En parallèle, la vaccination des professionnels de santé sera étendue aux sujets de plus de 50 ans ou ayant des comorbidités.
En phase 3 seront pris en considération les plus de 50 ans et les moins de 50 ans avec comorbidités. Également concernés : les personnels de santé et médicosociaux non vaccinés antérieurement ainsi que des opérateurs jugés indispensables au fonctionnement du pays (sécurité, éducation…) dont la liste devrait être établie par le gouvernement.
Les phases suivantes s'adresseront aux personnes à risque d’infection non vaccinées antérieurement, notamment si leurs conditions socio-économiques ou d’hébergement sont précaires, et enfin tous les individus susceptibles d’être infectés. Il est probable que les premières AMM excluront les moins de 18 ans. Cela devrait évoluer dès lors que des enfants et adolescents auront été inclus dans des essais cliniques.
Enfin, insiste la HAS, la vaccination ne doit pas être rendue obligatoire, au moins durant ces phases initiales.
Au total, cette stratégie réaliste et évolutive en fonction de l'avancée des connaissances sera caractérisée par la progressivité. Incontournable sur le plan logistique, elle vise aussi une meilleure adhésion, alors qu'environ la moitié des Français déclarent être réticents ou opposés à cette vaccination. On peut se réjouir que les étapes de la campagne vaccinale élaborée par le gouvernement suivent les recommandations de la HAS.
1. HAS. Stratégie de vaccination contre le SARS-CoV-2. Recommandations préliminaires sur la stratégie de priorisation des populations à vacciner. 27 novembre 2020. https://bit.ly/3omX2Fl