1 Les enfants sont susceptibles d’être exposés à plus de 15 000 substances chimiques synthétiques et à divers agents physiques tels que la pollution de l’air intérieur et extérieur, la circulation automobile, des bâtiments, la contamination des jouets, les rayonnements et la fumée de tabac ambiante. La prévalence des troubles potentiellement liés à des facteurs environnementaux (asthme, traumatisme, trouble du développement neurologique, cancer, maladies d’origine alimentaire et hydrique) atteint souvent des niveaux intolérables.
2 Plus de 33 % des maladies des enfants de moins de 5 ans sont causées par des expositions environnementales.
3 L’exposition aux toxiques peut porter gravement atteinte au développement physiologique de l’individu et avoir des répercussions à l’âge adulte, d’où l’importance de protéger ce qu’on appelle « la période des 1 000 jours », qui débute le jour de la conception de l’enfant. Les impacts des perturbateurs endocriniens sur le fœtus, le nourrisson et l’enfant peuvent être irréversibles. Dans le cas des perturbateurs endocriniens, « la dose ne fait pas le poison, c’est la période d’exposition ».
4 La pollution de l’air pendant la grossesse et le début de la vie a des effets importants sur la fonction pulmonaire de la petite enfance. L’appareil respiratoire est alors immature ; plus ils sont exposés jeunes, plus les conséquences sont importantes. Les enfants ventilent plus et, du fait de leur petite taille, sont plus proches des sources de pollution (pots d’échappement).
5 Dans les logements, la qualité de l’air intérieur peut être considérablement dégradée par les appareils de combustion (chaudière, chauffage, cuisson, fumées) ; par le tabagisme sans aération, l’humidité et les moisissures liées aux fuites et infiltrations, la mauvaise utilisation des produits ménagers ou d’entretien, les animaux domestiques.
6 250 enfants meurent chaque année de traumatismes physiques accidentels, souvent liés aux dangers de l’environnement domestique ou communautaire : noyade, incendie, défenestration, asphyxie.
7 Chez l’enfant, le stress post-traumatique est considéré comme la 1re atteinte psychotraumatique, avec une prévalence évaluée à 20-50 %. Y penser en cas de cauchemars, évitement des lieux, troubles massifs du sommeil et de la concentration ou de la mémoire.
8 En grandissant, les enfants seront inévitablement confrontés à des défis prévisibles (séparation familiale, maladie) et imprévisibles (perte d’un être cher, attentat…). Les premières années de la vie sont une période particulièrement sensible : le stress chronique peut entraîner une dérégulation du système nerveux et compromettre le développement du cerveau.
9 Les établissements scolaires ont un rôle important à jouer pour protéger les élèves de la violence. Lieu du lien social, de l’apprentissage, l’école, par son effet de « micro-société », est parfois un terreau de véhémence : accidents, jeux dangereux, harcèlement, suicide.
10 L’intérêt de l’enfant doit être systématiquement pris en compte lors de toute prise de décision ou d’adoption de mesures concernant l’environnement, et plus largement l’ensemble des droits prescrits par la Convention relative aux droits de l’enfant : modification de l’habitat, terrains de jeux, aménagements urbains, évolution des droits de la famille, règlements intérieurs des lieux de vie.
2 Plus de 33 % des maladies des enfants de moins de 5 ans sont causées par des expositions environnementales.
3 L’exposition aux toxiques peut porter gravement atteinte au développement physiologique de l’individu et avoir des répercussions à l’âge adulte, d’où l’importance de protéger ce qu’on appelle « la période des 1 000 jours », qui débute le jour de la conception de l’enfant. Les impacts des perturbateurs endocriniens sur le fœtus, le nourrisson et l’enfant peuvent être irréversibles. Dans le cas des perturbateurs endocriniens, « la dose ne fait pas le poison, c’est la période d’exposition ».
4 La pollution de l’air pendant la grossesse et le début de la vie a des effets importants sur la fonction pulmonaire de la petite enfance. L’appareil respiratoire est alors immature ; plus ils sont exposés jeunes, plus les conséquences sont importantes. Les enfants ventilent plus et, du fait de leur petite taille, sont plus proches des sources de pollution (pots d’échappement).
5 Dans les logements, la qualité de l’air intérieur peut être considérablement dégradée par les appareils de combustion (chaudière, chauffage, cuisson, fumées) ; par le tabagisme sans aération, l’humidité et les moisissures liées aux fuites et infiltrations, la mauvaise utilisation des produits ménagers ou d’entretien, les animaux domestiques.
6 250 enfants meurent chaque année de traumatismes physiques accidentels, souvent liés aux dangers de l’environnement domestique ou communautaire : noyade, incendie, défenestration, asphyxie.
7 Chez l’enfant, le stress post-traumatique est considéré comme la 1re atteinte psychotraumatique, avec une prévalence évaluée à 20-50 %. Y penser en cas de cauchemars, évitement des lieux, troubles massifs du sommeil et de la concentration ou de la mémoire.
8 En grandissant, les enfants seront inévitablement confrontés à des défis prévisibles (séparation familiale, maladie) et imprévisibles (perte d’un être cher, attentat…). Les premières années de la vie sont une période particulièrement sensible : le stress chronique peut entraîner une dérégulation du système nerveux et compromettre le développement du cerveau.
9 Les établissements scolaires ont un rôle important à jouer pour protéger les élèves de la violence. Lieu du lien social, de l’apprentissage, l’école, par son effet de « micro-société », est parfois un terreau de véhémence : accidents, jeux dangereux, harcèlement, suicide.
10 L’intérêt de l’enfant doit être systématiquement pris en compte lors de toute prise de décision ou d’adoption de mesures concernant l’environnement, et plus largement l’ensemble des droits prescrits par la Convention relative aux droits de l’enfant : modification de l’habitat, terrains de jeux, aménagements urbains, évolution des droits de la famille, règlements intérieurs des lieux de vie.