À retenir
1 Les brûlures sont fréquentes, mais une minorité d'entre elles sont prises en charge en milieu spécialisé. La télémédecine aide à optimiser le parcours des patients..
2 Les brûlures sont une destruction locale de la peau et des structures sous-jacentes qui entraîne une maladie générale liée à une réponse inflammatoire systémique majeure.
3 L’étendue, la profondeur et la localisation des brûlures font leur gravité, avec les lésions associées (inhalation de fumées, intoxication, traumatisme) et le terrain du patient.
4 Le traitement ambulatoire des brûlures simples repose sur l’analgésie et la cicatrisation dirigée et sur la prévention locale de l’infection par les pansements. Un avis spécialisé est indispensable en l’absence d’évolution rapidement favorable.
5 La réanimation des brûlés graves est centrée sur la gestion hémodynamique du choc plasmorragique initial, le contrôle des voies aériennes, la nutrition entérale pour compenser l’hypercatabolisme, l’analgésie-sédation, et la suppléance des défaillances.
6 L’infection, risque majeur chez le brûlé, est prévenue et traitée par voie locale en priorité : l’antibiothérapie systémique est réservée aux sepsis avec documentation microbiologique.
7 L’inhalation de fumées, de diagnostic fibroscopique, est traitée par ventilation protectrice, toilettes bronchiques itératives, aérosols d’héparine, mucolytique et bronchodilatateur.
8 La chirurgie du brûlé comprend : en urgence, le traitement prioritaire des traumatismes associés, les escarrotomies de décharge, voire les fasciotomies ; en phase aiguë, la restitution de l’intégrité cutanée par des excisions et autogreffes précoces ; à distance, la chirurgie réparatrice des séquelles.
9 Sur peau noire, le diagnostic de profondeur est parfois délicat. Le risque de dyschromies séquellaires, d’hypertrophie cicatricielle, voire de chéloïdes, est important.
10La réhabilitation du brûlé, débutée au plus tôt, vise à restaurer la mobilité, à lutter contre l’hypertrophie et la rétraction cicatricielles, à réadapter à l’effort, et à assurer la prise en charge psychologique. Elle facilite la réinsertion sociale malgré les séquelles.V
1 Les brûlures sont fréquentes, mais une minorité d'entre elles sont prises en charge en milieu spécialisé. La télémédecine aide à optimiser le parcours des patients..
2 Les brûlures sont une destruction locale de la peau et des structures sous-jacentes qui entraîne une maladie générale liée à une réponse inflammatoire systémique majeure.
3 L’étendue, la profondeur et la localisation des brûlures font leur gravité, avec les lésions associées (inhalation de fumées, intoxication, traumatisme) et le terrain du patient.
4 Le traitement ambulatoire des brûlures simples repose sur l’analgésie et la cicatrisation dirigée et sur la prévention locale de l’infection par les pansements. Un avis spécialisé est indispensable en l’absence d’évolution rapidement favorable.
5 La réanimation des brûlés graves est centrée sur la gestion hémodynamique du choc plasmorragique initial, le contrôle des voies aériennes, la nutrition entérale pour compenser l’hypercatabolisme, l’analgésie-sédation, et la suppléance des défaillances.
6 L’infection, risque majeur chez le brûlé, est prévenue et traitée par voie locale en priorité : l’antibiothérapie systémique est réservée aux sepsis avec documentation microbiologique.
7 L’inhalation de fumées, de diagnostic fibroscopique, est traitée par ventilation protectrice, toilettes bronchiques itératives, aérosols d’héparine, mucolytique et bronchodilatateur.
8 La chirurgie du brûlé comprend : en urgence, le traitement prioritaire des traumatismes associés, les escarrotomies de décharge, voire les fasciotomies ; en phase aiguë, la restitution de l’intégrité cutanée par des excisions et autogreffes précoces ; à distance, la chirurgie réparatrice des séquelles.
9 Sur peau noire, le diagnostic de profondeur est parfois délicat. Le risque de dyschromies séquellaires, d’hypertrophie cicatricielle, voire de chéloïdes, est important.
10La réhabilitation du brûlé, débutée au plus tôt, vise à restaurer la mobilité, à lutter contre l’hypertrophie et la rétraction cicatricielles, à réadapter à l’effort, et à assurer la prise en charge psychologique. Elle facilite la réinsertion sociale malgré les séquelles.V