1. Le cancer du rectum est l’un des cancers ­digestifs les plus fréquents et représente un tiers des cancers colorectaux.
2. Le dépistage des cancers colorectaux est ­actuellement généralisé en France, mais la ­participation est nettement insuffisante (30 % pour un objectif supérieur à 45 %).
3.Le bilan diagnostique repose sur l’examen clinique (toucher rectal), la coloscopie, l’IRM rectale et le scanner thoraco-abdomino-pelvien.
4.Depuis 2020, le traitement préopératoire des cancers localement avancés du rectum (T3-4NxM0) repose sur une combinaison de chimiothérapie et de (chimio)radiothérapie néoadjuvantes.
5.Les protocoles FOLFIRINOX (6 cycles) puis chimioradiothérapie (50,4 Gy + capécitabine) ou radiothérapie courte (25 Gy) puis FOLFOX/CAPOX (18 semaines) sont les deux nouveaux standards.
6. Le traitement chirurgical de référence repose sur l’exérèse rectale avec exérèse complète du mésorectum.
7. Une stratégie de conservation d’organe est validée pour les petits cancers du rectum localement évolués de moins de 4 cm.
8. La surveillance après traitement à visée curative repose sur la clinique et l’imagerie, tous les trois à quatre mois pendant trois ans, puis tous les six mois pendant deux ans.
9. Des coloscopies de suivi doivent être réalisées à un an, trois ans, puis cinq ans.
10. Tous stades confondus, la survie nette à cinq ans des patients atteints d’un cancer du rectum est de 60 %.