La surveillance et l’observation des cancers s’appuient sur le suivi de plusieurs indicateurs épidémiologiques : l’incidence (nombre de nouveaux cas par an), la mortalité (nombre de décès par an), les taux d’incidence et de mortalité standardisés (c’est-à-dire le nombre de nouveaux cas et de décès rapportés à une population de référence, généralement la population mondiale), la survie globale et la survie nette.1 Le premier de ces deux types de survie s’intéresse à la proportion de personnes toujours en vie plusieurs années après un diagnostic de cancer. Le second se focalise sur le cancer, il s’agit de la survie que l’on observerait en supposant le cancer comme seule cause possible de décès. Cet indicateur constitue un outil clé d’évaluation du système de santé en matière de pré­vention mais également des progrès thérapeutiques en cancérologie.
En France, la production de l’ensemble de ces indicateurs repose sur un partenariat entre le réseau français des registres du cancer (Francim), le service de biostatistique et bio-informatique des Hospices civils de Lyon (HCL), Santé publique France (SpFrance) et l’Institut national du cancer (INCa). Les nouveaux cas de cancers sont issus des registres (encadré 1). Ces indicateurs publiés régulièrement sont disponibles sur les sites de l’INCa et de SpFrance.2,3
Sont décrites ici les dernières données d’incidence* et de survie** ainsi que leurs évolutions depuis 1990, pour l’ensemble des cancers et pour les principales localisations cancéreuses chez l’adulte. Les données relatives aux cancers pédiatriques sont présentées séparément (encadré 2) et sont disponibles dans le rapport annuel sur la lutte contre les cancers pédiatriques en France publié par l’INCa.4
Les données d’incidence présentées ne tiennent pas compte des éventuels effets de la pandémie de Covid-19, qu’il est trop tôt pour modéliser avec précision. Les tendances 1990-2023 correspondent à l’évolution « au long cours » des cancers, traduisant celle attendue (hors pandémie) du fait de l’évolution des facteurs de risque et de la démographie.

En trente ans, doublement du nombre de nouveaux cas, toutes localisations confondues

En France métropolitaine, le nombre de nouveaux cas de cancers en 2023 est estimé à 433 136, dont 245 610 (57 %) chez l’homme et 187 526 (43 %) chez la femme (fig. 1).
Le cancer de la prostate reste le plus fréquent chez l’homme (59 885 nouveaux cas), suivi du cancer du poumon (33 438) et du cancer colorectal (26 212). Avec plus de 61 214 nouveaux cas estimés, le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme, suivi du cancer colorectal (21 370 nouveaux cas) et du cancer du poumon (19 339).
Entre 1990 et 2023, le nombre de nouveaux cas de cancers a presque doublé, avec une augmentation de 98 % des cancers chez l’homme et de 104 % chez la femme, toutes localisations confondues (tableau 1).
Dans le même temps, le taux d’incidence « tous cancers » standardisé sur la population mondiale (TSM) a augmenté de manière continue chez la femme, en moyenne de 0,9 % par an, tandis que chez l’homme, il a augmenté jusqu’en 2005 avant de diminuer, puis de se stabiliser depuis 2012 (soit une augmentation moyenne globale de 0,3 % entre 1990 et 2023). L’évolution démographique (vieillissement et accroissement de la population) explique 78 % de l’augmentation du nombre de nouveaux cas chez l’homme et 57 % chez la femme sur la période 1990-2023.2
Le pronostic est fonction du type de cancer, plus favorable chez la femme pour les localisations cancéreuses qui concernent les deux sexes (fig. 2). Par exemple, pour le cancer de l’estomac, la survie nette standardisée (SNS) à cinq ans est de 35 % pour elles contre 27 % chez l’homme ; pour le cancer de l’ensemble lèvre-bouche-pharynx, la SNS est de 56 % contre 41 % chez l’homme.
Le TSM (qui reflète le risque de cancer) de plusieurs localisations a évolué différemment selon le sexe sur la période 1990-2023. Ainsi, les taux d’incidence des cancers de l’ensemble lèvre-bouche-pharynx, de l’œsophage, du poumon, du foie et des cancers colorectaux diminuent ou se stabilisent chez l’homme, alors qu’ils augmentent continuellement chez la femme. Les taux d’incidence restent néanmoins nettement supérieurs chez l’homme (sex-ratio du TSM supérieur ou égal à 2 pour l’ensemble de ces localisations) en 2023.

Cancer du poumon en augmentation constante chez les femmes

Le cancer du poumon représente 12 % de l’ensemble des nouveaux cas de cancers (hommes et femmes réunis). Avec respectivement 33 438 et 19 339 nouveaux cas estimés en 2023, il est le deuxième cancer incident chez l’homme et le troisième chez la femme (fig. 1). Chez ces dernières, il représente désormais un cancer diagnostiqué sur dix, le TSM ayant été multiplié par 5 sur la période 1990-2023 (soit une augmentation annuelle de 5 %), alors qu’il a diminué de 0,2 % par an en moyenne chez les hommes sur cette même période (tableau 1).
L’accroissement du tabagisme (facteur de risque majeur des cancers du poumon) chez les femmes apparaît comme la cause principale de cette augmentation d’incidence, que l’on observe également pour d’autres cancers dont la survenue est étroitement liée à la consommation de tabac et d’alcool (lèvre-bouche-­pharynx et œsophage notamment).5
Avec une SNS à cinq ans de 20 % chez les personnes diagnostiquées en 2015, les cancers du poumon ont un pronostic défavorable, avec une survie plus élevée chez la femme (24 %) que chez l’homme (18 %). Même si elle reste faible, la SNS à cinq ans s’est améliorée de 11 % durant la période 1990-2015, ceci en particulier grâce à des avancées majeures dans les soins, notamment des cancers non à petites cellules qui représentent 80 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon.6

Amélioration du pronostic du cancer colorectal

Avec respectivement 26 212 et 21 370 nouveaux cas, le cancer colorectal est le troisième chez l’homme et le deuxième chez la femme en fréquence. Le taux d’incidence a légèrement augmenté chez la femme depuis 1990 (+0,2 % par an) alors qu’il a diminué chez l’homme (-0,3 % par an).
Avec une SNS à cinq ans de 65 % pour les personnes diagnostiquées en 2015, il présente un pronostic intermédiaire, ayant augmenté de 12 % par rapport aux personnes diagnostiquées en 1990. Une amélioration globale du parcours de soins et des traitements de ce cancer est l’hypothèse privilégiée pour expliquer cette évolution favorable, la participation au dépistage organisé restant basse (35 % sur la campagne 2020-2021).7

Cancer du sein : plusieurs facteurs pour expliquer l’amélioration du taux de survie

Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme, représentant un tiers des nouveaux cas de cancers diag­nostiqués en 2023. Son TSM a augmenté de 0,9 % par an en moyenne durant la période 1990-2023 (tableau 1).
Parallèlement, la SNS à cinq ans, qui est de 88 % pour les femmes diagnostiquées en 2015, constitue une amélioration de 9 % par rapport à celles diagnostiquées en 1990, et cette amélioration concerne tous les âges. Ces résultats sont à rapprocher de deux phénomènes concordants : des progrès thérapeutiques majeurs survenus durant cette période, en particulier l’hormonothérapie ciblée, et une augmentation de la proportion de cancers diagnostiqués à un stade précoce, notamment grâce au dépistage organisé dont le taux de participation a été de 46,6 % en 2020-2021.8,9

Le cancer de la prostate reste le cancer le plus fréquent chez l’homme

Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les hommes, avec 59 885 nouveaux cas en 2018 (compte tenu de l’incertitude sur l’évolution à court terme de l’incidence de ce cancer, aucune projection n’a pu être réalisée pour l’année 2023). Il représente près d’un quart (24 %) de l’ensemble des cancers incidents masculins. Le TSM du cancer de la prostate a fortement augmenté entre 1980 et 2005. Il a ensuite diminué, jusqu’à se stabiliser en 2013, mais on constate de nouveau une augmentation depuis 2015. Ces variations sont parallèles aux évolutions des pratiques médicales vis-à-vis de ce cancer. En effet, la première augmentation a fait suite à l’introduction du dosage du PSA (prostate specific antigen) couplé à une biopsie diag­nostique comme test de dépistage individuel en 1985.2 Compte tenu du risque de surdiagnostic, cette pratique s’est raréfiée à partir des années 2000, mais, selon les données de l’Assurance maladie, le dosage du PSA semble de nouveau en augmentation depuis 2011 (hors suivi de cancer de la prostate existant), ce qui pourrait expliquer l’augmentation récente du TSM décrite plus haut. Le cancer de la prostate a un très bon pronostic, avec une SNS à cinq ans de 93 % pour les hommes diag­nostiqués en 2015. Celle-ci s’est améliorée de 24 % par rapport aux hommes diagnostiqués en 1990. Même si des progrès thérapeutiques ont pu contribuer à cette évolution très favorable, elle est davantage à rapprocher de la détection croissante de cas peu évolués et de faible agressivité, diagnostiqués via la réalisation de dosages systématiques du PSA.

Mélanome cutané : incidence en augmentation

Avec environ 9 000 nouveaux cas estimés à la fois chez l’homme et chez la femme en 2023, le mélanome cutané représente respectivement le septième et le quatrième cancer en fréquence. Le taux d’incidence a augmenté considérablement sur la période 1990-2023 : respectivement de 2,6 % et de 3,5 % par an en moyenne chez les femmes et chez les hommes. Chez ces derniers, il s’agit d’ailleurs de l’augmentation la plus notable sur la période considérée. Ce cancer fait partie des cancers de très bon pronostic, avec une SNS à cinq ans de 93 % chez les personnes diagnostiquées en 2015, 91 % chez l’homme et 94 % chez la femme.

Cancer du pancréas : un cancer de plus en plus fréquent

Avec près de 16 000 cas en 2023, ce cancer représente respectivement 3 % et 4 % des nouveaux cas de cancers estimés chez l’homme et chez la femme en 2023. Si sa fréquence reste modérée, l’augmentation continue du taux d’incidence, en particulier chez la femme (+3,3 % par an en moyenne depuis 1990 ; +2,3 % par an chez l’homme), est préoccupante.10
À ce jour, les raisons de cette évolution ne sont toujours pas identifiées. En outre, ce cancer fait partie des cancers de mauvais pronostic, avec une SNS à cinq ans de 11 % en 2023 (10 % chez l’homme et 13 % chez la femme), le pronostic ne s’étant amélioré que de 7 % depuis 1990. La méconnaissance des facteurs de risque et un diagnostic souvent tardif lié à l’absence de symptômes précoces expliquent principalement ce pronostic sombre.

Hémopathies malignes, amélioration de la survie nette standardisée

Le nombre de nouveaux cas d’hémopathies malignes représente environ 12 % des nouveaux cas de cancers. Les deux hémopathies malignes les plus fréquentes sont le myélome multiple/plasmocytome et le lymphome diffus à grandes cellules B.11 En 2023, on estime à 3 547 et 2 940 le nombre de cas de myélome multiple/plasmocytome respectivement chez l’homme et la femme, et à 3 140 et 2 441 le nombre de cas de lymphome diffus à grandes cellules B. Depuis 1995, le TSM de ces deux entités a augmenté chez l’homme et la femme en moyenne de respectivement 0,9 % et 1,3 % par an pour le lymphome diffus à grandes cellules B et de 1,2 % et 0,6 % par an pour le myélome multiple/plasmocytome.2
Seule la leucémie aiguë myéloïde a un pronostic ­défavorable (survie nette standardisée à cinq ans inférieure à 33 %), tout particulièrement quand elle est secondaire ou en porte les caractéristiques biolo­giques.
Les autres leucémies aiguës ont une survie intermédiaire ou favorable.3 Toutes les hémopathies ­mali­gnes avec pronostic favorable, ont une SNS à cinq ans supérieure à 80 %, à l’exception du lymphome de Burkitt (68 %). Globalement, la SNS à cinq ans des hémopathies malignes s’est améliorée, et parfois de manière très importante : entre 1995 et 2015, elle est passée de 39 à 63 % pour le lymphome diffus à grandes cellules B et de 42 à 62 % pour le myélome multiple/plasmocytome.3

Surveillance indispensable pour déterminer les actions à mener

L’augmentation des nouveaux cas de cancers se poursuit, leur nombre ayant quasiment doublé depuis 1990 pour les deux sexes. L’évolution démographique (augmentation et vieillissement de la population) explique en partie cette progression, dont une part demeure liée aux changements dans le risque intrinsèque de survenue du cancer.12 Si le nombre de nouveaux cas « tous cancers » augmente, le taux d’incidence standardisé, lui, est quasiment stable depuis 1990 chez l’homme, alors qu’il augmente chez la femme. Indépendamment de ces variations, les cancers les plus fréquents restent les cancers du sein, de la prostate, du poumon, du côlon et du rectum. Chez la femme, l’incidence des cancers du poumon et du pancréas augmente de façon préoccupante durant la période considérée.
Concernant la survie, les dernières données ainsi que les évolutions depuis 1990 montrent des résultats encourageants, avec une amélioration de la survie pour la quasi-totalité des cancers. Néanmoins, pour certains cancers (notamment du poumon, du pancréas, du foie, qui sont fréquents), le pronostic reste défavorable.
Ces données de surveillance et leurs trajectoires sont utiles pour évaluer et orienter les politiques de santé publique sur le champ de la prévention, du soin ou de la recherche dans le domaine du cancer. En particulier, la Stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030,13 dont l’INCa assure le pilotage opérationnel, s’appuie sur ces données pour continuer d’améliorer la prévention et lutter contre les cancers de mauvais pronostic.
* Estimation d’incidence France entière (métropole) à partir de données des registres observées jusqu’en 2018, puis projection pour les années 2019 à 2023. ** Données de survie nette standardisée à cinq ans pour des personnes diagnostiquées jusqu’en 2015.
Encadre

1. Sources des données

Les données d’incidence et de survie ont été produites à partir de modélisations statistiques des données issues des départements couverts par les registres des cancers du réseau Francim dans le cadre du programme partenarial Francim-HCL-SPF-INCa. Seuls les cancers invasifs sont concernés. Le recueil du statut vital pour le calcul de la survie est réalisé en interrogeant le Répertoire national d’identification des personnes physiques (RNIPP).

Le réseau français des registres du cancer (Francim) dispose d’une base de données commune qui rassemble les données des registres généraux et spécialisés d’organes. Ce réseau est actuellement composé de dix registres spécialisés d’organes, de quatorze registres généraux (recensant toutes les localisations de cancer) métropolitains et de cinq dans les départements et régions d’outre-mer (DROM : Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion et Nouvelle-Calédonie), couvrant environ 21 à 24 % de la population, selon la localisation. Deux registres nationaux pédiatriques produisent des données d’incidence et de survie des cancers de l’enfant (moins de 15 ans) et de l’adolescent/jeune adulte (de 15 à 17 ans). De nombreux professionnels et structures contribuent à l’enregistrement des cancers par les registres, comme les laboratoires d’anatomie et cytologie pathologiques et les laboratoires de biologie, les départements de l’information médicale (DIM) des établissements de santé publics et privés, les échelons locaux des services médicaux de l’Assurance maladie, les réseaux de cancérologie, les centres régionaux de coordination de dépistage des cancers, les médecins généralistes et spécialistes.

Encadre

2. Épidémiologie des cancers chez l’enfant

Sur la période 2014-2020 en France métropolitaine, on dénombre près de 2 300 cas de cancers diagnostiqués par an chez les enfants de 0 à 17 ans (soit 0,5 % des cancers, tous âges confondus). Parmi eux, 440 concernent les 15-17 ans. L’incidence est stable depuis 2000.

Chez l’enfant de moins de 15 ans, les cancers les plus fréquents sont les leucémies (28 %), les tumeurs du système nerveux central (27 %) et les lymphomes (11 %). Un quart des tumeurs sont représentées par des tumeurs embryonnaires (néphroblastome, rétinoblastome, neuroblastome…), rarissimes chez l’adulte. Chez l’adolescent de 15 à 17 ans, les principaux cancers sont les lymphomes (29 % des cas, dont 77 % de maladie de Hodgkin), les tumeurs du système nerveux central (17 %) et les leucémies (15 %).

Sur la période 2000-2016, le taux de survie globale des enfants atteints d’un cancer est estimé à 92 % un an après le diagnostic. La survie à cinq ans est passée de 81 à 83 % sur cette même période.

Références
1. Panorama des cancers en France. Édition 2022. Institut national du cancer; 2022 février. e-cancer.fr
2. Lapôtre-Ledoux B, Remontet L, Uhry Z, Dantony E, Grosclaude P, Molinié F, et al. Incidence des principaux cancers en France métropolitaine en 2023 et tendances depuis 1990. Bull Epidémiol Hebd. 2023;12-13:188-204. http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2023/12-13/2023_12-13_1.html.
3. Coureau G, Mounier M, Tretarre B, Dantony E, Uhry Z, Monnereau A, et al. Survie des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine 1989-2018. Synthèse. Institut national du cancer; 2021, p. 20.
4. La lutte contre les cancers pédiatriques en France. Enjeux, actions et perspectives. Édition 2022. Institut national du cancer; 2022. e-cancer.fr
5. Xie L, Qian Y, Liu Y, Li Y, Jia S, Yu H, et al. Distinctive lung cancer incidence trends among men and women attributable to the period effect in Shanghai: An analysis spanning 42 years. Cancer Med 2020;9(8):2930‑9.
6. Schiller JH, Gandara DR, Goss GD, Vokes EE. Non-small-cell lung cancer: Then and now. J Clin Oncol Off J Am Soc Clin Oncol 2013;31(8):981‑3.
7. Cancer colorectal : données de dépistage 2020-2021. https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2022/cancer-colorectal-donnees-de-depistage-2020-2021
8. Molinié F, Billon-Delacour S, Allioux C, Blais S, Bercelli P, Lombrail P. Incidence et facteurs pronostiques des cancers du sein découverts au cours et en dehors du programme de dépistage organisé en Loire-Atlantique (1991-2002). Rev Epidemiol Santé Publique 2008;56(1):41‑9.
9. Dépistage du cancer du sein: quelle participation des femmes en 2021? https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2022/depistage-du-cancer-du-sein-quelle-participation-des-femmes-en-2021
10. Bouvier AM, Uhry Z, Jooste V, Drouillard A, Remontet L, Launoy G, et al. Focus on an unusual rise in pancreatic cancer incidence in France. Int J Epidemiol 2017;46(6):1764‑72.
11. Defossez G, Le Guyader-Peyrou S, Uhry Z, Grosclaude P, Remontet L, Colonna M, et al. Estimations nationales de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine entre 1990 et 2018. Étude à partir des registres des cancers du réseau Francim. Volume 1. Tumeurs solides. 2019. www.santepubliquefrance.fr ; https://www.e-cancer.fr
12. Bashir S, Esteve J. Analysing the difference due to risk and demographic factors for incidence or mortality. Int J Epidemiol 2000;29(5):878‑84.
13. Stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030 [internet]. Boulogne-Billancourt: Institut national du cancer. 2021 juin. e-cancer.fr

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Résumé

Les cancers de meilleur pronostic sont notamment ceux de la thyroïde (96 %), de la prostate (93 %), le mélanome de la peau (93 %) et le cancer du corps de l’utérus (74 %). À l’inverse, certains cancers fréquents, dont celui du pancréas (SNS à cinq ans de 11 %), du foie (18 %) ou encore du poumon (20 %), ont une survie qui reste défavorable, malgré une évolution encourageante de la survie dans la plupart des localisations depuis 1990.