1 - Le profil épidémiologique des endocardites infectieuses (EI) a été bouleversé ces dernières années, avec le vieillissement de la population atteinte, l’augmentation du nombre d’EI sur matériel intracardiaque, la raréfaction des EI streptococciques d’origine dentaire et l’augmentation des EI staphylococciques ou à Enterococcus faecalis.
2 - L’antibioprophylaxie n’est plus indiquée que chez les patients ayant un risque élevé d’EI (antécédents d’EI, prothèse valvulaire ou cardiopathie congénitale non corrigée) et qui sont soumis à des soins dentaires invasifs. En revanche, les recommandations actuelles soulignent l’importance des mesures préventives non spécifiques d’hygiène bucco-dentaire et cutanée.
3 - Le diagnostic d’EI s’appuie désormais sur de nouvelles techniques d’imagerie, comme le scanner et surtout le TEP-scan, particulièrement utile pour le diagnostic des EI sur prothèses valvulaires. Cela a abouti à la modification des critères diagnostiques classiques de la Duke University, maintenant remplacés par les critères de l’European Society of Cardiology (ESC) incluant ces nouvelles techniques d’imagerie.
4 - Le traitement de l’EI repose sur un diagnostic précoce et sur la combinaison d’une antibiothérapie adaptée et d’une chirurgie cardiaque précoce dans la moitié des cas.
5. Les trois principales complications de l’EI sont les embolies, l’insuffisance cardiaque et les abcès périvalvulaires. Ce sont également les trois principales indications chirurgicales.
6. Toutes les EI compliquées doivent être adressées dans des centres hautement spécialisés disposant des compétences diagnostiques et thérapeutiques, notamment la chirurgie.
7. L’équipe pluridisciplinaire d’endocardite (endocarditis team) est la clé de voûte de la démarche diagnostique et thérapeutique des EI.
8. Une néoplasie est associée à l’EI dans plus de 10 % des cas. Le bilan d’une EI doit donc comporter sa recherche systématique, si possible à l’aide d’un TEP-scan.
2 - L’antibioprophylaxie n’est plus indiquée que chez les patients ayant un risque élevé d’EI (antécédents d’EI, prothèse valvulaire ou cardiopathie congénitale non corrigée) et qui sont soumis à des soins dentaires invasifs. En revanche, les recommandations actuelles soulignent l’importance des mesures préventives non spécifiques d’hygiène bucco-dentaire et cutanée.
3 - Le diagnostic d’EI s’appuie désormais sur de nouvelles techniques d’imagerie, comme le scanner et surtout le TEP-scan, particulièrement utile pour le diagnostic des EI sur prothèses valvulaires. Cela a abouti à la modification des critères diagnostiques classiques de la Duke University, maintenant remplacés par les critères de l’European Society of Cardiology (ESC) incluant ces nouvelles techniques d’imagerie.
4 - Le traitement de l’EI repose sur un diagnostic précoce et sur la combinaison d’une antibiothérapie adaptée et d’une chirurgie cardiaque précoce dans la moitié des cas.
5. Les trois principales complications de l’EI sont les embolies, l’insuffisance cardiaque et les abcès périvalvulaires. Ce sont également les trois principales indications chirurgicales.
6. Toutes les EI compliquées doivent être adressées dans des centres hautement spécialisés disposant des compétences diagnostiques et thérapeutiques, notamment la chirurgie.
7. L’équipe pluridisciplinaire d’endocardite (endocarditis team) est la clé de voûte de la démarche diagnostique et thérapeutique des EI.
8. Une néoplasie est associée à l’EI dans plus de 10 % des cas. Le bilan d’une EI doit donc comporter sa recherche systématique, si possible à l’aide d’un TEP-scan.