1 En prévention, il est indispensable de savoir innover. La reproduction systématique des mêmes approches, des mêmes messages conduit à une forme d’épuisement de leurs effets. Pour réduire ces effets, la mise en place de nouvelles stratégies qui surprennent, interrogent le public cible est nécessaire. La prévention doit ainsi être considérée comme une approche dynamique, sensible aux évolutions sociétales, et non figée.
2 Les programmes de prévention du tabagisme (mais pas uniquement) doivent être évalués et validés avant une diffusion. La mise en route à grande échelle ou la reproduction à l’identique de programmes sans effet n’est plus admissible à l’heure de l’evidence-based medicine. La prévention ne peut échapper à ce mouvement.
3 Les jeunes restent la cible prioritaire de la stratégie marketing de l’industrie du tabac. Celle-ci se positionne sur les réseaux sociaux et utilise l’image d’influenceurs pour donner une image positive et séductrice de ses produits. Cette stratégie vise à remplacer par des « jeunes » les « vieux » fumeurs qui décèdent de leur tabagisme.
4 D’après le Baromètre santé de Santé publique France, 25 % des femmes enceintes sont fumeuses. Pourtant, des méthodes sont utilisables pour aider ces femmes dans leur démarche d’arrêt : le conseil minimal, les approches non pharmacologiques ou encore la substitution nicotinique. En 2019, près de 4 % des consommateurs de substituts nicotiniques étaient des femmes enceintes en France.
5 Quatre femmes enceintes fumeuses sur 10 déclarent ne jamais avoir été informées des risques courus pour elle-même ou leur bébé. La grossesse est pourtant un moment propice à l’arrêt du tabac pour la femme enceinte mais aussi pour son entourage, il s’agit d’un facteur de motivation important, sous-tendu par la volonté de protéger le bébé à naître.
6 Le tabagisme maternel pendant la grossesse expose non seulement le fœtus à de nombreux risques (mort in utero, malformations congénitales, prématurité, petit poids de naissance) mais aussi le nourrisson et l’enfant, ce qui est moins connu (mort subite du nourrisson, obésité, tumeurs du système nerveux central…).
7 Les conséquences sur la santé physique d’une exposition au tabac sont lourdes quels que soient l’âge et l’exposition : exposition aux métabolites issus du tabagisme maternel pendant la grossesse, exposition environnementale du jeune enfant (tabagisme passif), tabagisme actif de l’adolescent.
8 L’usage des nouveaux produits du tabac ne constitue pas une alternative à moindre risque face aux dangers des formes classiques du tabac (cigarettes, tabac à rouler). Ils restent dangereux et addictifs.
9 En France, 25,1 % des jeunes de 17 ans sont des fumeurs quotidiens (26,3 % des garçons et 23,8 % des filles). Malgré l’interdiction de fumer dans les établissements scolaires, 21,7 % des jeunes disent avoir été exposés au sein de leur établissement au cours du mois écoulé. Le tabagisme est avant tout une épidémie pédiatrique.
10 Au niveau européen, à 16 ans, 1 jeune sur 10 déclare fumer quotidiennement, ce qui positionne les jeunes Français (12 % de fumeurs quotidiens à 16 ans) au 6e rang européen des plus gros consommateurs (sur 35 pays), au même niveau que l’Ukraine, la Géorgie, loin derrière la Bulgarie (22 %) mais aussi très loin devant l’Islande (2 %).
2 Les programmes de prévention du tabagisme (mais pas uniquement) doivent être évalués et validés avant une diffusion. La mise en route à grande échelle ou la reproduction à l’identique de programmes sans effet n’est plus admissible à l’heure de l’evidence-based medicine. La prévention ne peut échapper à ce mouvement.
3 Les jeunes restent la cible prioritaire de la stratégie marketing de l’industrie du tabac. Celle-ci se positionne sur les réseaux sociaux et utilise l’image d’influenceurs pour donner une image positive et séductrice de ses produits. Cette stratégie vise à remplacer par des « jeunes » les « vieux » fumeurs qui décèdent de leur tabagisme.
4 D’après le Baromètre santé de Santé publique France, 25 % des femmes enceintes sont fumeuses. Pourtant, des méthodes sont utilisables pour aider ces femmes dans leur démarche d’arrêt : le conseil minimal, les approches non pharmacologiques ou encore la substitution nicotinique. En 2019, près de 4 % des consommateurs de substituts nicotiniques étaient des femmes enceintes en France.
5 Quatre femmes enceintes fumeuses sur 10 déclarent ne jamais avoir été informées des risques courus pour elle-même ou leur bébé. La grossesse est pourtant un moment propice à l’arrêt du tabac pour la femme enceinte mais aussi pour son entourage, il s’agit d’un facteur de motivation important, sous-tendu par la volonté de protéger le bébé à naître.
6 Le tabagisme maternel pendant la grossesse expose non seulement le fœtus à de nombreux risques (mort in utero, malformations congénitales, prématurité, petit poids de naissance) mais aussi le nourrisson et l’enfant, ce qui est moins connu (mort subite du nourrisson, obésité, tumeurs du système nerveux central…).
7 Les conséquences sur la santé physique d’une exposition au tabac sont lourdes quels que soient l’âge et l’exposition : exposition aux métabolites issus du tabagisme maternel pendant la grossesse, exposition environnementale du jeune enfant (tabagisme passif), tabagisme actif de l’adolescent.
8 L’usage des nouveaux produits du tabac ne constitue pas une alternative à moindre risque face aux dangers des formes classiques du tabac (cigarettes, tabac à rouler). Ils restent dangereux et addictifs.
9 En France, 25,1 % des jeunes de 17 ans sont des fumeurs quotidiens (26,3 % des garçons et 23,8 % des filles). Malgré l’interdiction de fumer dans les établissements scolaires, 21,7 % des jeunes disent avoir été exposés au sein de leur établissement au cours du mois écoulé. Le tabagisme est avant tout une épidémie pédiatrique.
10 Au niveau européen, à 16 ans, 1 jeune sur 10 déclare fumer quotidiennement, ce qui positionne les jeunes Français (12 % de fumeurs quotidiens à 16 ans) au 6e rang européen des plus gros consommateurs (sur 35 pays), au même niveau que l’Ukraine, la Géorgie, loin derrière la Bulgarie (22 %) mais aussi très loin devant l’Islande (2 %).