1 Parler d’éthique dans l’univers du soin, c’est d’abord parler du quotidien de l’acte soignant, qui est la rencontre entre l’homme debout et l’homme couché. Un acte de soin est un lieu d’humanité : la « faiblesse » s’impose à la « force ».
2 L’éthique se comprend comme un questionnement sur le sens de l’application de résultats scientifiques et techniques au domaine de la santé, comme le moyen de discerner la meilleure attitude diagnostique et thérapeutique.
3 L’éthique du soin ne peut pas n’être qu’une éthique universaliste abstraite ; elle prend en compte les effets induits par telle décision : une éthique concrète, une éthique de la prudence. C’est une éthique en contexte et non pas une éthique des principes.
4 Une décision médicale éthique réunit des principes et des normes universels ou au moins généraux (ceux qui orientent les protocoles) et une adaptation au cas singulier : « Une obéissance servile et sans réflexion aux protocoles est source de stagnation. L’irrespect des protocoles est source d’imprudence. »
5 La réflexion éthique est un problème d’une extrême fréquence en pédiatrie dans différentes surspécialités reliées en particulier aux maladies chroniques sévères ou à des situations aiguës de réanimation. Elle s’intègre dans le quotidien de la pédiatrie générale comme « éthique et antibiothérapie » ; « éthique et vaccins » ; « éthique et dépistages chez l’enfant ».
6 « S’il n’est pas éthique de ne pas faire de recherche clinique, celle-ci ne doit pas se faire à n’importe quelle condition. » Il n’est pas concevable qu’un enfant participe à un essai clinique sans bénéfice individuel potentiel : le bénéfice collectif ne peut à lui seul justifier la participation d’un enfant à un essai clinique.
7 L’éthique en pédiatrie s’intéresse à tous (enfant et entourage), garantissant les meilleurs soins et le meilleur environnement possibles pour tous, et non pas l’excellence pour seulement quelques-uns.
8 Les réflexions éthiques ne peuvent être figées : elles sont évolutives et pour beaucoup fondées sur l’expérience clinique des médecins d’enfant dont la réflexion s’est nourrie de situations médicales concrètes rencontrées en pratique quotidienne.
9 Être éthique en pédiatrie, c’est s’engager à faire émerger la parole entre tous les partenaires de la famille et tous les soignants réunis autour d’un enfant afin que toute décision apparaisse comme aller de soi quand elle devra être prise et assumée.
10 Plus que l’âge de l’enfant, c’est son niveau de développement cognitif, affectif et social et ses intrications avec la maladie qui déterminent son degré d’implication dans le processus de décision.
2 L’éthique se comprend comme un questionnement sur le sens de l’application de résultats scientifiques et techniques au domaine de la santé, comme le moyen de discerner la meilleure attitude diagnostique et thérapeutique.
3 L’éthique du soin ne peut pas n’être qu’une éthique universaliste abstraite ; elle prend en compte les effets induits par telle décision : une éthique concrète, une éthique de la prudence. C’est une éthique en contexte et non pas une éthique des principes.
4 Une décision médicale éthique réunit des principes et des normes universels ou au moins généraux (ceux qui orientent les protocoles) et une adaptation au cas singulier : « Une obéissance servile et sans réflexion aux protocoles est source de stagnation. L’irrespect des protocoles est source d’imprudence. »
5 La réflexion éthique est un problème d’une extrême fréquence en pédiatrie dans différentes surspécialités reliées en particulier aux maladies chroniques sévères ou à des situations aiguës de réanimation. Elle s’intègre dans le quotidien de la pédiatrie générale comme « éthique et antibiothérapie » ; « éthique et vaccins » ; « éthique et dépistages chez l’enfant ».
6 « S’il n’est pas éthique de ne pas faire de recherche clinique, celle-ci ne doit pas se faire à n’importe quelle condition. » Il n’est pas concevable qu’un enfant participe à un essai clinique sans bénéfice individuel potentiel : le bénéfice collectif ne peut à lui seul justifier la participation d’un enfant à un essai clinique.
7 L’éthique en pédiatrie s’intéresse à tous (enfant et entourage), garantissant les meilleurs soins et le meilleur environnement possibles pour tous, et non pas l’excellence pour seulement quelques-uns.
8 Les réflexions éthiques ne peuvent être figées : elles sont évolutives et pour beaucoup fondées sur l’expérience clinique des médecins d’enfant dont la réflexion s’est nourrie de situations médicales concrètes rencontrées en pratique quotidienne.
9 Être éthique en pédiatrie, c’est s’engager à faire émerger la parole entre tous les partenaires de la famille et tous les soignants réunis autour d’un enfant afin que toute décision apparaisse comme aller de soi quand elle devra être prise et assumée.
10 Plus que l’âge de l’enfant, c’est son niveau de développement cognitif, affectif et social et ses intrications avec la maladie qui déterminent son degré d’implication dans le processus de décision.