1 La fibrillation atriale (FA) est le trouble du rythme le plus fréquent, avec une prévalence d’environ 1 % en population générale, atteignant plus de 10 % après 80 ans.
2 Le diagnostic de FA est électrocardiographique.
3 Le screening est recommandé dès l’âge de 65 ans, avec un ECG à effectuer en cas de pouls irrégulier objectivé à l’examen clinique.
4 La FA est associée à une morbidité cardiovasculaire significative, notamment un risque d’accident vasculaire cérébral et la survenue d’une insuffisance cardiaque. La mortalité des patients ayant une FA est 2 à 3 fois supérieure par rapport à une population témoin sans FA.
5 La FA est rarement isolée (FA dite sur cœur sain) mais le plus souvent associée à une pathologie cardiovasculaire sous-jacente (l’hypertension artérielle en particulier).
6 La physiopathologie de la FA est complexe, elle rejoint les principes de l’arythmogenèse, à savoir une initiation et une persistance par l’association de trois acteurs principaux : un trigger (le plus souvent une extrasystole particulièrement précoce provenant en particulier des veines pulmonaires) ; un substrat atrial (remodelage fibreux secondaire à une surcharge en pression et/ou en volume de l’oreillette gauche, lit de mécanismes de « réentrées » électriques) ; une ambiance autonomique favorisante.
7 La prise en charge antiarythmique (contrôle du rythme ou simplement de la fréquence ventriculaire) a avant tout un objectif fonctionnel (amélioration des symptômes). Elle doit rester indépendante de la prise en charge antithrombotique.
8 La stratégie de contrôle du rythme (maintien du rythme sinusal) peut être pharmacologique (antiarythmiques) ou interventionnelle (cardioversion électrique ou ablation des foyers arythmogènes). L’ablation de la FA paroxystique peut être proposée en première intention. L’ablation de la FA persistante est proposée après échec d’un traitement pharmacologique ou en première intention lorsqu’elle se complique d’insuffisance cardiaque.
9 La prise en charge préventive thromboembolique est fondée sur le score de CHA2DS2-VASc. Pas d’indication à introduire une anticoagulation chez les patients à très faible risque thromboembolique (CHA2DS2-VASc = 0 chez l’homme et 1 chez la femme), chez qui une anticoagulation aurait plus de risques que de bénéfices. À l’inverse, indication à une anticoagulation efficace chez les autres patients, en l’absence de risque majeur d’hémorragie grave.
10 Il n’existe aucune place pour les antiagrégants plaquettaires. Une anticoagulation par agents oraux directs est à privilégier.
2 Le diagnostic de FA est électrocardiographique.
3 Le screening est recommandé dès l’âge de 65 ans, avec un ECG à effectuer en cas de pouls irrégulier objectivé à l’examen clinique.
4 La FA est associée à une morbidité cardiovasculaire significative, notamment un risque d’accident vasculaire cérébral et la survenue d’une insuffisance cardiaque. La mortalité des patients ayant une FA est 2 à 3 fois supérieure par rapport à une population témoin sans FA.
5 La FA est rarement isolée (FA dite sur cœur sain) mais le plus souvent associée à une pathologie cardiovasculaire sous-jacente (l’hypertension artérielle en particulier).
6 La physiopathologie de la FA est complexe, elle rejoint les principes de l’arythmogenèse, à savoir une initiation et une persistance par l’association de trois acteurs principaux : un trigger (le plus souvent une extrasystole particulièrement précoce provenant en particulier des veines pulmonaires) ; un substrat atrial (remodelage fibreux secondaire à une surcharge en pression et/ou en volume de l’oreillette gauche, lit de mécanismes de « réentrées » électriques) ; une ambiance autonomique favorisante.
7 La prise en charge antiarythmique (contrôle du rythme ou simplement de la fréquence ventriculaire) a avant tout un objectif fonctionnel (amélioration des symptômes). Elle doit rester indépendante de la prise en charge antithrombotique.
8 La stratégie de contrôle du rythme (maintien du rythme sinusal) peut être pharmacologique (antiarythmiques) ou interventionnelle (cardioversion électrique ou ablation des foyers arythmogènes). L’ablation de la FA paroxystique peut être proposée en première intention. L’ablation de la FA persistante est proposée après échec d’un traitement pharmacologique ou en première intention lorsqu’elle se complique d’insuffisance cardiaque.
9 La prise en charge préventive thromboembolique est fondée sur le score de CHA2DS2-VASc. Pas d’indication à introduire une anticoagulation chez les patients à très faible risque thromboembolique (CHA2DS2-VASc = 0 chez l’homme et 1 chez la femme), chez qui une anticoagulation aurait plus de risques que de bénéfices. À l’inverse, indication à une anticoagulation efficace chez les autres patients, en l’absence de risque majeur d’hémorragie grave.
10 Il n’existe aucune place pour les antiagrégants plaquettaires. Une anticoagulation par agents oraux directs est à privilégier.