1 Les enquêtes périodiques nationales sont indispensables pour suivre la prise en charge de l’hypertension artérielle dans un pays, et les résultats français sont inférieurs à ceux d’autres pays. Avec une puissance statistique et une périodicité à discuter, les enquêtes seraient utiles au niveau régional, dans la mise en place des communautés professionnelles territoriales de santé.
2 Chaque personne doit pouvoir se rappeler sa mesure tensionnelle la plus récente par écrit ou sur son smartphone : date, pressions systolique et diastolique en mmHg, exactement comme elle connaît sa taille et son poids.
3 Choisir et conseiller à une personne hypertendue, quand cela semble possible, la pratique simple de l’automesure tensionnelle et lui faire connaître les liens disponibles sur Internet permettant de comprendre facilement les modalités et les résultats de l’automesure.
4 N’utiliser pour tout paramètre de santé que les appareils d’automesure inclus dans les dispositifs médicaux validés par l’Agence nationale de sécurité du médicament.
5 L’examen clinique complet d’une personne hypertendue est aussi utile pour établir un contact humain que pour chercher les causes rares et les conséquences de l’élévation tensionnelle. L’interrogatoire doit être parfait tandis que l’examen clinique devrait évoluer vers l’utilisation de nouvelles technologies.
6 L’inertie des médecins dans la prescription de médicaments antihypertenseurs comme la mauvaise observance des malades contribuent aux contrôles imparfaits de l’hypertension artérielle. Elles requiè- rent toutes deux de porter beaucoup plus d’attention aux facteurs humains des consultations médicales.
7 L’hypertension réellement résistante se définit par des chiffres tensionnels anormalement élevés sous traitement. Elle est de définition variable pour déclencher un traitement et proposer un objectif 135/85 mmHg peut s’appliquer à l’automesure tensionnelle à domicile, à la mesure tensionnelle répétée en l’absence d’observateur, au cabinet médical ou en pharmacie, et à la mesure tensionnelle ambulatoire de la journée.
8 L’hypertension artérielle réellement résistante se définit par l’absence d’inertie médicale, grâce à la prescription quotidienne de trois médicaments antihypertenseurs d’action pharmacologique complémentaire, dont une dose suffisante de diurétiques avec un régime moins salé, et les consignes hygiénodiététiques usuelles. Elle se définit aussi par une bonne observance du malade, vérifiée si nécessaire par un dosage de médicaments. Une fois affirmée, elle demande une prise en charge spécialisée pour reprendre la recherche des causes et le bilan de l’état vasculaire, rénal, cardiaque, cérébral, oculaire et métabolique.
9 Toutes les personnes hypertendues pourraient ne jamais avoir à prendre plus de 1 ou 2 comprimés par jour, si l’on remboursait la prescription progressive de doses d’antihypertenseurs suffisamment écartées dans des associations à doses fixes allant d’une bithérapie à très faibles doses initiales vers une trithérapie maximale à fortes doses quand cela est nécessaire.
10 Les divergences entre les différentes recommandations nationales et internationales concernent des millions de personnes et marquent les limites d’une médecine normative. Elles sont la conséquence incontournable de la souplesse nécessaire à la pratique d’une médecine personnalisée. Outre le niveau tensionnel, déjà difficile à définir, le soin s’adapte à l’âge, au genre, à tous les facteurs de risque biologiques, à l’éducation, à la situation sociale, et à la localisation géographique.
2 Chaque personne doit pouvoir se rappeler sa mesure tensionnelle la plus récente par écrit ou sur son smartphone : date, pressions systolique et diastolique en mmHg, exactement comme elle connaît sa taille et son poids.
3 Choisir et conseiller à une personne hypertendue, quand cela semble possible, la pratique simple de l’automesure tensionnelle et lui faire connaître les liens disponibles sur Internet permettant de comprendre facilement les modalités et les résultats de l’automesure.
4 N’utiliser pour tout paramètre de santé que les appareils d’automesure inclus dans les dispositifs médicaux validés par l’Agence nationale de sécurité du médicament.
5 L’examen clinique complet d’une personne hypertendue est aussi utile pour établir un contact humain que pour chercher les causes rares et les conséquences de l’élévation tensionnelle. L’interrogatoire doit être parfait tandis que l’examen clinique devrait évoluer vers l’utilisation de nouvelles technologies.
6 L’inertie des médecins dans la prescription de médicaments antihypertenseurs comme la mauvaise observance des malades contribuent aux contrôles imparfaits de l’hypertension artérielle. Elles requiè- rent toutes deux de porter beaucoup plus d’attention aux facteurs humains des consultations médicales.
7 L’hypertension réellement résistante se définit par des chiffres tensionnels anormalement élevés sous traitement. Elle est de définition variable pour déclencher un traitement et proposer un objectif 135/85 mmHg peut s’appliquer à l’automesure tensionnelle à domicile, à la mesure tensionnelle répétée en l’absence d’observateur, au cabinet médical ou en pharmacie, et à la mesure tensionnelle ambulatoire de la journée.
8 L’hypertension artérielle réellement résistante se définit par l’absence d’inertie médicale, grâce à la prescription quotidienne de trois médicaments antihypertenseurs d’action pharmacologique complémentaire, dont une dose suffisante de diurétiques avec un régime moins salé, et les consignes hygiénodiététiques usuelles. Elle se définit aussi par une bonne observance du malade, vérifiée si nécessaire par un dosage de médicaments. Une fois affirmée, elle demande une prise en charge spécialisée pour reprendre la recherche des causes et le bilan de l’état vasculaire, rénal, cardiaque, cérébral, oculaire et métabolique.
9 Toutes les personnes hypertendues pourraient ne jamais avoir à prendre plus de 1 ou 2 comprimés par jour, si l’on remboursait la prescription progressive de doses d’antihypertenseurs suffisamment écartées dans des associations à doses fixes allant d’une bithérapie à très faibles doses initiales vers une trithérapie maximale à fortes doses quand cela est nécessaire.
10 Les divergences entre les différentes recommandations nationales et internationales concernent des millions de personnes et marquent les limites d’une médecine normative. Elles sont la conséquence incontournable de la souplesse nécessaire à la pratique d’une médecine personnalisée. Outre le niveau tensionnel, déjà difficile à définir, le soin s’adapte à l’âge, au genre, à tous les facteurs de risque biologiques, à l’éducation, à la situation sociale, et à la localisation géographique.