Martial, 79 ans, consulte pour une lésion du cuir chevelu apparue trois semaines auparavant.
Cette atteinte bourgeonnante a un centre plus déprimé. Cet aspect motive la réalisation d’une exérèse complète et d’une analyse anatomopathologique.
Cette atteinte bourgeonnante a un centre plus déprimé. Cet aspect motive la réalisation d’une exérèse complète et d’une analyse anatomopathologique.
Le kératoacanthome est une tumeur épithéliale qui se développe aux dépens des follicules sébacés, et correspond à une forme bien distincte du carcinome malpighien. Sur un plan épidémiologique, il apparaît plus volontiers chez les plus de 65 ans et est 2 fois plus fréquent chez les hommes que chez les femmes.
Son origine n’est pas bien établie, mais la photo-exposition, l’immunosuppression, une exposition à certains agents chimiques ou une infection par un papillomavirus humain (HPV) peuvent être des éléments favorisants. Un facteur héréditaire (syndrome de Muir-Torre avec paranéoplasie digestive et sébacée, syndrome de Ferguson-Smith) est parfois mis en avant.
Cliniquement, un nodule de moins de 3 cm, de hauteur variable, est généralement observé. Les limites apparaissent nettes et les bords souvent indurés. Des télangiectasies et un cratère central occupé par de la kératine (aspect d’un bouchon corné) sont possibles.
Le kératoacanthome se révèle plus volontiers au niveau de la face et des membres, plus rarement au niveau buccal (langue, palais ou gencives). La forme isolée est la plus fréquente, mais il existe des formes extensives ulcéreuses avec cicatrisation centrale, ou des formes géantes (au niveau de l’avant-bras).
L’évolution peut se faire vers une involution entre deux et douze mois, révélant une cicatrice atrophique. Néanmoins, la transformation en carcinome spinocellulaire agressif est possible – raison pour laquelle il est recommandé de réaliser une exérèse totale.
Son origine n’est pas bien établie, mais la photo-exposition, l’immunosuppression, une exposition à certains agents chimiques ou une infection par un papillomavirus humain (HPV) peuvent être des éléments favorisants. Un facteur héréditaire (syndrome de Muir-Torre avec paranéoplasie digestive et sébacée, syndrome de Ferguson-Smith) est parfois mis en avant.
Cliniquement, un nodule de moins de 3 cm, de hauteur variable, est généralement observé. Les limites apparaissent nettes et les bords souvent indurés. Des télangiectasies et un cratère central occupé par de la kératine (aspect d’un bouchon corné) sont possibles.
Le kératoacanthome se révèle plus volontiers au niveau de la face et des membres, plus rarement au niveau buccal (langue, palais ou gencives). La forme isolée est la plus fréquente, mais il existe des formes extensives ulcéreuses avec cicatrisation centrale, ou des formes géantes (au niveau de l’avant-bras).
L’évolution peut se faire vers une involution entre deux et douze mois, révélant une cicatrice atrophique. Néanmoins, la transformation en carcinome spinocellulaire agressif est possible – raison pour laquelle il est recommandé de réaliser une exérèse totale.
Pour en savoir plus
Quéreux G. Cancers cutanés : quels risques ? Rev Prat Med Gen 2018;32(1004):499-500.
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