Histoire de la médecine. Le parcours de Joseph Raulin dont les centres d’intérêt furent nombreux illustre bien ce flottement qui caractérise la médecine au xviiie siècle coincée entre de vieilles doctrines et de nouvelles préoccupations hygiénistes. Dix ans seulement après sa mort, Pinel, Cabanis, Bichat… incarneront un monde médical radicalement différent.
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Né à Ayguetinte, dans ce qui deviendra le Gers, le 19 mars 1708, Joseph Raulin fait ses études à la faculté de médecine de Bordeaux.1 Après réception de son diplôme de docteur, il s’installe brièvement à Condom, avant de migrer à Nérac comme médecin pensionné de la ville, où il se marie et rencontre le succès.2 Mais il est plutôt porté sur une vie studieuse et retirée. Il « cherche un théâtre plus vaste où il pourrait profiter des lumières d’autrui et communiquer les siennes », ce qui le pousse à aller, sur les conseils de son ami Montesquieu qu’il rencontre souvent à Bordeaux ou chez lui à La Brède, en 1755, à Paris, où sa réputation l’a précédé.3« Il parlait avec plus de savoir que d’agrément ou d’intention de plaire. » Il y établit une bonne clientèle et, en 1757, devient médecin par quartier de Louis xv,4 peut-être sous l’influence de son voisin d’origine Jean-Bertrand Sénac (1693-1770), nommé premier médecin du roi en 1752.5 En 1767, il est nommé censeur royal pour la section histoire naturelle, médecine et chimie, puis, à la création de la Commission royale de médecine, délégué à l’étude des eaux minérales, avant d’être nommé « inspecteur général des eaux minérales », fonction créée par Henri iv en 1605.
Ces fonctions lui permettent une importante production de livres, « regardés comme sagement et toujours correctement écrits », qui contribuent à lui apporter nombre de distinctions : membre des Académies royales des sciences, belles lettres et arts de Rouen et Bordeaux, de Châlons-sur-Marne et de celle des Arcades de Rome ; agrégé honoraire au Collège royal des médecins de Nancy ; médecin de la ville de Nérac ; membre de la Royal Society de Londres (fondée en 1660) à partir de 1763 ; professeur de médecine au Collège royal, fondé par François Ier en 1530 (futur Collège de France) à partir de 1776. Ses ouvrages sont dominés par son activité de médecin-accoucheur. Il mourut le 12 avril 1784.
Son fils, également médecin, qui obtint grâce à lui divers titres, ne semble pas avoir été à la hauteur de ses charges et mourut au début de la Révolution.

Réduire la mortalité infantile

Son Traité des affections vaporeuses du sexe, avec l’exposition de leurs symptômes, de leurs différentes causes, & la méthode de les guérir (Paris : Hérissant, 1759) est dédié à M. de Sénac, premier médecin du roi (fig. 1). Remontant apparemment aux débuts de la médecine, les vapeurs touchent désormais les femmes des grandes villes. En se fondant sur son expérience, Raulin « évite avec soin les systèmes hasardés qui ont séduit les médecins pendant de nombreux siècles ». Il abandonne les explications les rattachant à l’utérus et à « l’hystérie » et les relie plutôt à l’activité physique. Il remarque en particulier que les femmes de la campagne qui sont actives ne sont pas sujettes à ces troubles et « jouissent, au lieu de richesses, de la force et de la santé ».
Son Traité des Fleurs blanches, avec la méthode de les guérir (2 volumes ; Paris : Hérissant, 1766) envisage tous les « suintements ou écoulements qui se font par les parties naturelles des femmes d’humeurs aqueuses, séreuses, lymphatiques, mucueuses, bilieuses, chyleuses ou laiteuses », en somme toutes sécrétions vaginales en dehors des règles. Il commence par des affirmations générales : « L’espèce humaine dégénère […] C’est de la faiblesse des organismes qu’est provenue la plus grande partie des maladies. L’oisiveté en est une des principales causes ». Ces évolutions expliquent que « les Fleurs blanches, que les filles ne connoissoient presque pas dans le quatorziéme siécle sont devenues communes, & aux filles, & aux femmes […] C’est principalement cette maladie qui fait dégénérer l’espèce humaine. » Fondé sur l’histoire et sur son expérience, l’auteur détaille en deux gros volumes leurs caractères, leurs causes, leur prévention et leur traitement. Avant de conclure : « Un exercice constant & soutenu, un régime de vie sobre & modéré, l’éloignement des passions […] sont les plus puissans que l’on puisse employer pour prévenir les Fleurs blanches, & pour concourir à leur guérison. »
En un temps où la mortalité infantile est importante, De la conservation des enfans, ou les moyens de les fortifier, de les préserver & guérir des maladies, depuis l’instant de leur existence, jusqu’à l’âge de puberté (Paris : Merlin, 1768-69) justifie trois gros volumes. En considérant en particulier les « Enfans trouvés », l’auteur suit les différentes étapes de leur croissance, en commençant par la ligature du cordon ombilical. À côté de l’étude des maladies, de leur prévention et de leur traitement, il insiste sur les conditions d’hygiène, la toilette, l’habillage. La nourriture fait une large place au lait, de la mère, de nourrices, d’animaux, vaches ou chèvres.
Après l’impulsion donnée par Louis xiv à l’obstétrique, pour les chirurgiens, les médecins comme pour les sages-femmes, des enseignements officiels ont été ouverts dans les facultés de médecine de Strasbourg en 1728, et de Paris en 1745.6
« Le ministre physiocrate Bertin (1720-1792) donne une nouvelle impulsion à l’obstétrique en étendant l’ensei- gnement et en faisant rédiger des manuels en langue vernaculaire. C’est ainsi qu’il demande à Joseph Raulin, médecin du roi, un ouvrage destiné à l’instruction des sages-femmes de province. Les instructions succinctes sur les accouchements en faveur des sages-femmes des provinces, faites par ordre du ministère, sont imprimées à Paris en 1769. Elles seront traduites dans les langues de province : ce sera par exemple le premier manuel didactique imprimé en breton, à Morlaix, en 1775 ». Cet ouvrage très pédagogique sera également traduit en portugais et paraîtra à Lisbonne en 1772, à l’Imprimerie royale.
C’est la période où la sage-femme Angélique du Coudray multiplie les enseignements de ses collègues en France. Mais il est difficile de savoir si la commande faite à Raulin correspond à la volonté de la concurrencer ou de la compléter.7
Le Traité des maladies des femmes en couche, avec la méthode de les guérir (Paris : Vincent, 1772) est également un ouvrage « fait par ordre du ministère », à la suite du précédent (fig. 2). Les deux seront d’ailleurs secondairement imprimés à la suite dans le même volume. « Le tems des couches est encore pour les meres un tems de calamité [qui compromet] la satisfaction de multiplier l’espece humaine ». Après avoir précisé comment installer la femme après la délivrance, l’auteur donne le régime de vie le plus convenable pour éviter les maladies auxquelles elles sont exposées. Les complications d’accouchements laborieux et leurs suites sont très diverses : « tranchées, coliques, convulsions, vomissement, cours-de-ventre, jaunisse, tympanite, toux, esquinancie, pleurésie, péri- pneumonie, fièvres utérines humorales, & utérines nerveuses, éruptions pourprées, œdèmes ». Raulin traite encore des désordres liés à la lactation.

Mettre en valeur les eaux minérales françaises

À la fin de sa vie, Raulin s’attache surtout aux eaux minérales. Le recours à ces eaux remonte aux Romains, mais a été délaissé, avant d’être repris au xviie siècle. Il relève de l’empirisme plus que de la médecine. Montaigne, qui multiplie les séjours thermaux pour combattre sa lithiase urinaire, avoue : « J’ai choisi jusqu’à cette heure à m’arrêter et à me servir de celles où il y avait plus d’aménité de lieu, commodité de logis, de vivres et de compagnie ». Tandis que pour Voltaire : « Les voyages des Eaux ont été inventés par des femmes qui s’ennuyaient chez elles ».
Au xviie siècle, on commence à soumettre les eaux à des analyses chimiques auxquelles Raulin va s’attacher. « Elles contiennent des substances terreuses, spiritueuses, sulfureuses, salines, ou métalliques en suffisante quantité dans une telle proportion qu’elles sont propres à la guérison de maladies ». Inspecteur des eaux minérales, il gère leur organisation dans le royaume.
Sans doute son domaine de prédilection le conduit-il pour commencer à écrire des Observations sur l’usage des eaux minérales de Pougues (Paris : Edme, 1769), dans le Nivernais, en envisageant notamment leur action sur les maladies des femmes. « Les Eaux Minérales de Pougues sont tellement reconnues & depuis longtems pour être des meilleures Eaux propres à remédier aux maladies que les secours ordinaires de l’art ne guérissent pas. »
Né dans leur voisinage, il ne pouvait se désintéresser des eaux thermales de Verduzan, devenu Castéra- Verduzan et l’une des deux stations thermales, avec Barbotan, reconnues du département. Après avoir fourni un article sur les eaux minérales de Verduzan pour le premier tome du Dictionnaire des eaux minérales publié à Paris en 1772, il écrit à part un Traité des eaux minérales de Verdusan, connues sous le nom d’eaux minérales de Castera Vivent, avec leur analyse, leurs propriétés et leur usage dans les maladies (Paris ; Valade, 1772). Ces eaux sont connues depuis longtemps, sous une forme marécageuse, sur la propriété du comte de Miran qui en sera dépossédé à la Révolution. Elles ont été aménagées à l’instigation de l’intendant de la généralité d’Auch, Mégret d’Étigny, qui a fait construire un établissement thermal élémentaire. Il y a deux sources, l’une sulfureuse (Grande-Fontaine), surtout pour des bains, l’autre ferrugineuse (Petite-Fontaine), pour des boissons complétant la première. Raulin ajoute à son premier texte une douzaine d’observations de pratique qui confirment les bons effets de ces eaux sur plusieurs maladies, observations qui lui ont été communiquées par des médecins demeurant au voisinage de ces eaux. Par exemple : les coliques néphrétiques d’une femme de 45 ans ont été soulagées par les eaux ferrugineuses qui lui ont fait « rendre une quantité prodigieuse de gravier » ; l’« ictère noir » d’une autre femme a été rapidement guéri ; les céphalalgies rebelles d’un homme ont été calmées en quelques jours ; les dartres d’un homme âgé ont été guéries par trente bains ; les « vapeurs » d’une femme ont été soulagées également par des bains.
En 1772-1774, il consacre deux volumes à un Traité analytique des eaux minérales en général, de leurs propriétés et de leur usage dans les maladies (Paris : Vincent, 1777), « fait par ordre du Gouvernement », qui sera réé- dité en 1784 (fig. 3). Il y étudie les propriétés de l’eau en général, celles des eaux minérales, leurs différences, leurs analyses, leurs vertus médicinales et leurs utilisations internes ou externes. Cette présentation est complétée par une liste des eaux minérales en France, dont il présente quatorze sources, de Saint-Myon à Saint-Galmier, en passant par Châtel-Guion et Vals.
Il conserve son poste sous Louis xvi et dans son Analyse des eaux minérales spathico-martiales de Provins, avec leurs propriétés dans les maladies (Paris : Didot, 1778), il vise à réhabiliter les eaux en question négligées « faute d’observateurs propres à préconiser leurs propriétés, & à leur donner de la confiance ».
Son intérêt pour les eaux minérales ne se limite pas à celles de France, comme en témoigne son ouvrage Parallèle des eaux minérales d’Allemagne que l’on transporte en France et de celles de la même nature qui sourdent dans le royaume avec des remarques sur l’analyse des eaux minérales en général (Paris : Imprimerie royale, 1777), analysé dans le Journal encyclopédique. La préoccupation est de mettre en valeur les eaux minérales de France et de réduire leur importation d’Allemagne ou d’Angleterre.
L’Exposition succincte des principes et des propriétés des eaux minérales, qu’on distribue au Bureau général de Paris (Paris : Hérissant, 1775) établie par la Commission royale de médecine, dont Raulin est commissaire, développe une brochure antérieure de douze pages sur les eaux minérales prélevées à leur source et acheminées à Paris dans des conditions très strictes, même si elles « font rarement des effets aussi prompts & aussi efficaces que lorsqu’on prend ces eaux à leur source ». « Les Eaux thermales salines y tiennent le premier rang ; le second est rempli par les eaux thermales sulfureuses ; & le troisième par les minérales froides, salines. Celles-ci sont suivies de la classe des ferrugineuses ; les acidules viennent après, & ce recueil est terminé par les Eaux minérales, simplement alkalines. » Raulin traite « du régime de vie & des ménagements qu’il convient d’observer avant, pendant, & après l’usage des eaux minérales ». Il discute en particulier de la place des gaz et de leur rôle dans ces eaux.

L’influence des conditions climatiques

Avant même son installation à Paris, les premiers ouvrages de Raulin traitent de divers sujets. Ses Observations de médecine, où l’on trouve des remarques qui tendent à détruire le Préjugé où l’on est sur l’usage du LAIT dans la Pulmonie, avec une Dissertation sur les ingrédiens de l’air (Paris : Moreau et Delaguette, 1754) sont dédiées au duc de Richelieu. C’est un « petit traité de phthysiologie » dont la publication a été encouragée par « Monsieur le Président de Montesquieu ». Il combat l’idée que « le Lait est un remède universel dans la Pulmonie » dont il peut, au contraire, aggraver l’évolution. Le même volume comprend deux autres parties tout à fait différentes. L’une présente les « Maladies populaires qui ont régné depuis peu aux environs de Nérac, à la fin de l’année 1752 » qu’il a observées lors de son exercice et qu’il rattache aux conditions climatiques. L’autre est une « Dissertation sur les Ingrédiens de l’Air », c’est-à-dire « toutes les matières dispersées dans l’atmosphère » et leurs rapports avec le feu et la lumière, l’eau, la terre, les animaux et les végétaux, sans parler des ingrédients inconnus.
Reprenant le précédent ouvrage sur ce qu’il appelait alors « la pulmonie », le Traité de la phthisie pulmonaire, avec la méthode préservative et curative de cette maladie, fondée sur des observations (Paris : Valade, 1782) est dédié à monseigneur Joly de Fleury, ministre d’État et des Finances. Ce gros livre de 459 pages a été approuvé par le censeur royal Le Bègue qui y a apprécié « la méthode & la clarté familière aux productions de son auteur […] rempli d’observations utiles, dont les unes sont tirées des Praticiens les plus célèbres, & les autres lui sont propres ».
La phthisie recouvre une grande variété d’affections comme, par exemple, « la métastase de la gale dans les poumons ». Le préliminaire débute par : « Les maladies de langueur, telles que la phthisie pulmonaire, ont pris leur principe de la dégénérescence de l’espèce humaine ». Elles ont été magistralement prises en compte par Hippocrate, mais se sont aggravées et font « des ravages dans les grandes villes au centre du luxe & de l’intempérance ». Les guerres et « la découverte des Grandes Indes ont mis le comble à ces calamités », la seconde apportant des aromates qui perturbent la digestion. L’ouvrage est divisé en deux parties. La première partie décrit la maladie, donne ses bases anatomiques et diagnostiques, précise hérédité et contagion, différentes hémoptysies, phthisie tuberculeuse et autres complications. La deuxième partie présente les méthodes de prévention et de traitement.
Deux ans plus tard, il publie de Nouvelles Observations sur la phthisie pulmonaire (Paris : Méquignon, 1784) pour faire état des progrès advenus dans son traitement, en se proposant de publier chaque année une mise à jour (mais il meurt dans l’année). Il y affirme : « On guérit enfin de la phthisie pulmonaire, lorsqu’on a l’attention d’en distinguer le vrai caractère, lorsqu’elle n’est pas invétérée au point d’être devenue incurable, & lorsqu’on emploie des moyens propres à remédier à ses différentes causes ».
Comme l’illustrent ses observations sur les maladies faites à Nérac, Raulin est attentif aux conditions climatiques. Il les développe la même année dans Des Maladies occasionnées par les promptes et fréquentes variations de l’air considéré comme Atmosphère terrestre, avec l’explication méchanique de leurs principaux symptômes, & la méthode de les guérir (Paris : Huart et Moreau, 1752), dédié à « Messire Charles de Secondat, Baron de Montesquieu & de La Brede ». Il estime qu’« on ne regarde pas assez les variations de l’air comme une des principales causes des maladies », notamment des fièvres, des infections, des rhumatismes. À la fin de ce volume se trouve une longue « Lettre contenant des observations sur le taenia, autrement ver plat », à partir d’un cas qui s’est terminé par la mort du patient et une autopsie qui a permis d’observer complétement le parasite.
Peu après, il commence à publier un Traité des maladies occasionnées par les excès de chaleur, de froid, d’humidité et autres intempéries de l’air, avec la méthode de les guérir (1756), sévèrement analysé en 1757 dans le Journal des sçavans. Dans ce premier volume, qui ne sera pas complété, il envisage seulement les rapports des maladies avec la chaleur. Il soutient que « l’air tel qu’il se trouve dans l’atmosphère s’insinue librement par les pores de la peau, qu’il pénetre les membranes du poûmon, qu’il se mêle avec le sang, & circule dans les vaisseaux sans rien perdre de son élasticite ».
Un Examen de la houille, considérée comme engrais des terres (Paris : Vincent, 1775) conduit à lui reprocher de confondre houille et tourbe. Dans une lettre de seize pages à un confrère de Montpellier qui l’avait interrogé, il donne un avis nuancé sur l’inoculation de la petite vérole.

Dépassé et précurseur

Ces écrits présentent évidemment bien des éléments dépassés. Mais sur bien des points, Raulin apparaît comme précurseur, par exemple en déclarant qu’on abuse des saignées. Il attache plutôt de l’importance à l’hygiène de vie, à l’alimentation, à la prévention, à ce qu’on appelle maintenant l’environnement. Il apprécie les remèdes naturels comme les eaux minérales, pour lesquelles il développe les analyses chimiques, de même que pour le lait.
Figure 1. Traité des affections vaporeuses du sexe.
Références
1. Sécheyron. Raulin (Joseph), docteur en médecine. Toulouse : Pinel, 1898.

2. De Crazannes C. Raulin. Rev Aquitaine 1861;5:39-42.

3. Couture L. Un médecin gascon au XVIIIe siècle (1708-1784). Rev Gascogne 1898;39:405-7.

4. Desgenettes R. Raulin (Joseph). In Dictionnaire des sciences médicales. Biographie médicale. Tome 6. Paris, Panckoucke, 1824:545-7.

5. Hœrni B. Quatorze médecins gascons et la médecine des XVIIIe-XXe siècles. Paris : Glyphe, 2018.

6. Biraben JN. Le médecin et l’enfant au XVIIIe siècle. Aperçu sur la pédiatrie au XVIIIe siècle. Ann Démogr Hist 1973:215-23.

7. Delacoux A. Biographie des sages-femmes célèbres anciennes, modernes et contemporaines. Paris : Trinquart, 1834.

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