1 - Les pathologies proctologiques sont fréquentes, le tabou tombe progressivement, et les patients consultent de plus en plus facilement, avec des exigences grandissantes.
2 - La chirurgie d’exérèse (hémorroïdectomie) est le geste le plus efficace et le plus pratiqué aujourd’hui dans la prise en charge de la pathologie hémorroïdaire. Cependant, cette pathologie a bénéficié, durant les vingt-cinq dernières années, de l’avènement de la chirurgie mini-invasive, qui permet de diminuer les douleurs et les contraintes postopératoires avec une reprise d’activité plus rapide mais un taux de récidive à moyen et long terme plus élevé.
3 - La chirurgie des fistules anales reste un défi thérapeutique majeur. En effet, les techniques de fistulotomie permettent de guérir la majorité des patients, mais elles exposent à un risque d’incontinence séquellaire 4 _ Le traitement de la fissure anale n’est toujours pas consensuel. L’approche chirurgicale varie grandement selon les visions « latine » (fissurectomie) ou « anglo-saxonne » (sphinctérotomie). Toutefois, cette pathologie fréquente bénéficie actuellement d’un traitement médical qui s’est étoffé, avec notamment le recours aux inhibiteurs calciques en applications locales, mieux tolérés que les dérivés nitrés. Il reste à démontrer que ce traitement est capable de réduire le recours à la chirurgie.
5 - Le sinus pilonidal infecté est une pathologie fréquente dont le traitement est chirurgical. L’exérèse avec cicatrisation à ciel ouvert, traitement de référence en France, pose le problème de la longue durée de cicatrisation et de la contrainte des soins locaux infirmiers. Cela explique l’intérêt grandissant pour les techniques mini-invasives dont l’épargne cutanée maximale simplifie considérablement les suites opératoires. Les récidives sont certes plus fréquentes mais les patients sont très demandeurs de cette nouvelle approche.
6 - Des lésions anopérinéales surviennent chez environ un tiers des patients souffrant de maladie de Crohn. Leur prise en charge bénéficie de traitement biologiques, anti-TNF en premier lieu. Cependant, plus de la moitié des patients restent en échec thérapeutique. Cela explique l’intérêt récent pour les injections locales de cellules souches mésenchymateuses allogéniques d’origine adipocytaire qu’il faudra continuer à évaluer.
7 - L’incontinence anale est une pathologie fréquente affectant considérablement la qualité de vie. Son grand enjeu est donc de mettre les patients en confiance afin qu’ils osent en parler à leur médecin. C’est d’autant plus important que la majorité des patients peuvent être améliorés par la simple régularisation du transit et la rééducation de première intention, sinon par la chirurgie. La neuromodulation a été la révolution des trois dernières décennies et occupe aujourd’hui une place centrale dans l’algorithme thérapeutique.
8 - Les pathologies proctologiques ont bénéficié d’un grand nombre de progrès thérapeutiques durant les trois dernières décennies. Cela s’explique par leur grande fréquence, une meilleure compréhension de leur impact sur la qualité de vie des patients, une prise en compte plus appropriée des demandes de ces derniers, l’ingéniosité des praticiens et l’implication intéressée mais fructueuse de l’industrie pharmaceutique et des fabricants de matériels.
2 - La chirurgie d’exérèse (hémorroïdectomie) est le geste le plus efficace et le plus pratiqué aujourd’hui dans la prise en charge de la pathologie hémorroïdaire. Cependant, cette pathologie a bénéficié, durant les vingt-cinq dernières années, de l’avènement de la chirurgie mini-invasive, qui permet de diminuer les douleurs et les contraintes postopératoires avec une reprise d’activité plus rapide mais un taux de récidive à moyen et long terme plus élevé.
3 - La chirurgie des fistules anales reste un défi thérapeutique majeur. En effet, les techniques de fistulotomie permettent de guérir la majorité des patients, mais elles exposent à un risque d’incontinence séquellaire 4 _ Le traitement de la fissure anale n’est toujours pas consensuel. L’approche chirurgicale varie grandement selon les visions « latine » (fissurectomie) ou « anglo-saxonne » (sphinctérotomie). Toutefois, cette pathologie fréquente bénéficie actuellement d’un traitement médical qui s’est étoffé, avec notamment le recours aux inhibiteurs calciques en applications locales, mieux tolérés que les dérivés nitrés. Il reste à démontrer que ce traitement est capable de réduire le recours à la chirurgie.
5 - Le sinus pilonidal infecté est une pathologie fréquente dont le traitement est chirurgical. L’exérèse avec cicatrisation à ciel ouvert, traitement de référence en France, pose le problème de la longue durée de cicatrisation et de la contrainte des soins locaux infirmiers. Cela explique l’intérêt grandissant pour les techniques mini-invasives dont l’épargne cutanée maximale simplifie considérablement les suites opératoires. Les récidives sont certes plus fréquentes mais les patients sont très demandeurs de cette nouvelle approche.
6 - Des lésions anopérinéales surviennent chez environ un tiers des patients souffrant de maladie de Crohn. Leur prise en charge bénéficie de traitement biologiques, anti-TNF en premier lieu. Cependant, plus de la moitié des patients restent en échec thérapeutique. Cela explique l’intérêt récent pour les injections locales de cellules souches mésenchymateuses allogéniques d’origine adipocytaire qu’il faudra continuer à évaluer.
7 - L’incontinence anale est une pathologie fréquente affectant considérablement la qualité de vie. Son grand enjeu est donc de mettre les patients en confiance afin qu’ils osent en parler à leur médecin. C’est d’autant plus important que la majorité des patients peuvent être améliorés par la simple régularisation du transit et la rééducation de première intention, sinon par la chirurgie. La neuromodulation a été la révolution des trois dernières décennies et occupe aujourd’hui une place centrale dans l’algorithme thérapeutique.
8 - Les pathologies proctologiques ont bénéficié d’un grand nombre de progrès thérapeutiques durant les trois dernières décennies. Cela s’explique par leur grande fréquence, une meilleure compréhension de leur impact sur la qualité de vie des patients, une prise en compte plus appropriée des demandes de ces derniers, l’ingéniosité des praticiens et l’implication intéressée mais fructueuse de l’industrie pharmaceutique et des fabricants de matériels.