L’obésité de l’enfant étant une maladie à forte prédisposition génétique dont l’expression phénotypique survient dans un environnement offrant une nourriture abondante et favorisant la sédentarité, sa prise en charge et les résultats sont conditionnés par la capacité du jeune et de sa famille à modifier sur le long terme son mode de vie. La prise en charge de l’obésité doit donc être adaptée à chaque situation clinique dans une démarche d’éducation thérapeutique. Cet article ne concerne pas la prise en charge des obésités syndromiques.

Une prise en charge fondée sur l’éducation thérapeutique

Selon l’âge de l’enfant, sa maturité et son environnement, l’accompagnement est modulé au mieux, avec pour objectif principal la valorisation des efforts fournis pour stabiliser l’excès pondéral. Les modifications des habitudes et modes de vie visant la réduction des ingesta spontanés et l’augmentation des dépenses énergétiques (activité physique principalement) sont les principales mesures à mettre en place, associées si nécessaire à la prise en charge psychologique (tableau).
La réduction des ingesta entraîne le plus souvent, à plus ou moins long terme, une stimulation de l’appétit, son maintien sur le long terme requiert une motivation solide et constante pour ne pas céder à cette faim permanente. Chez l’enfant plus grand et l’adolescent plus autonome, ce risque reste le même et peut aggraver un éventuel sentiment d’échec et de mésestime de soi participant à la stigmatisation.
L’accompagnement vers l’initiation d’une activité physique régulière ou son renforcement doit être réfléchi et discuté avec le jeune du fait des difficultés qu’ont les personnes en situation d’obésité à se mouvoir en public. Il n’est pas justifié de contre-indiquer totalement la pratique de l’éducation physique et sportive (EPS) en milieu scolaire en dehors de situations particulières (harcèlement…). En revanche, un certificat d’inaptitude partielle à la pratique d’activité physique suggérant une adaptation en milieu scolaire (formulaire HAS ou proposé par l’Éducation nationale) peut être nécessaire après discussion avec l’enfant ou le jeune.
Le soutien psychologique fait aussi partie intégrante de la prise en charge et constitue même très souvent l’objectif prioritaire du projet thérapeutique.
Les objectifs doivent rester raisonnables : la stabilisation de l’excès pondéral, c’est-à-dire le maintien d’une courbe d’indice de masse corporelle (IMC) parallèle à celle de l’International Obesity Task Force (IOTF)-25, ou IOTF-30 dans les situations sévères, est souvent le premier objectif. Pour certains enfants, la réduction de l’excès pondéral (IMC se rapprochant de la courbe de l’IOTF-25 ou 30 dans les cas les plus sévères) peut être un objectif initial. La disparition totale de la surcharge pondérale ne doit cependant pas représenter un résultat à atteindre à tout prix. En effet, pour la majorité des enfants en situation d’obésité, la stabilisation ou la réduction de l’excès pondéral reste le seul objectif à atteindre ou possible à atteindre du fait d’une forte prédisposition, même s’il peut paraître insuffisant pour la famille.

Lever les freins

Même si les grands principes de la prise en charge de l’obésité de l’enfant sont bien connus, l’une des plus grandes difficultés pour le soignant reste probablement de maintenir l’enfant et sa famille dans le soin tout en respectant leur rythme et sans se décourager. Les enfants et leur famille ont parfois le sentiment de recevoir des conseils inadaptés à leurs besoins et attentes. Ils ont la crainte d’être jugés, de se voir imposer des restrictions et peuvent ainsi manifester une certaine résistance. À quoi bon faire toutes ces démarches et rester engagés dans un suivi alors qu’ils ont la désagréable sensation de ne pas y arriver et qu’ils n’en mesurent pas les effets, sans compter que « de toute façon, dans la famille, on est tous comme ça ! » ?
Face à eux, les soignants se sentent fréquemment en difficulté, peuvent éprouver un sentiment d’impuissance. Imprégnés de ce qu’ils ont appris, c’est-à-dire soigner les maladies aiguës, ils sont tentés de transmettre des connaissances, d’agir vite. La prise en charge est alors souvent vécue comme un échec thérapeutique. Pour autant, l’obésité chez l’enfant ou l’adolescent n’est pas une fatalité, même si son traitement est difficile : un suivi régulier, dès lors que l’enfant et sa famille en sont demandeurs, peut exercer une influence positive pour limiter l’évolution de la corpulence et réduire l’impact sur la qualité de vie. L’enfant et ses parents ne sont pas responsables de la situation. En revanche, l’amélioration de celle-ci, par ces changements de comportement, repose sur eux. Les accompagner régulièrement et longtemps, dans une posture éducative et bienveillante, peut favoriser cette amélioration.

Comment accompagner les changements en pratique ?

Plusieurs étapes sont nécessaires pour accompagner efficacement ces enfants et leur famille.

Évaluation multidimensionnelle de la situation de l’enfant

Le tracé de la courbe de corpulence ne suffit pas à lui seul pour comprendre l’histoire individuelle et familiale. Il s’agit d’identifier les problématiques, les besoins et les attentes de l’enfant et de ses parents et d’y répondre. Une évaluation complète permet alors d’appréhender la situation dans sa globalité, de créer un climat de confiance et d’envisager comment pourrait se dérouler la prise en charge dès lors que la famille et l’enfant en font la demande. Cette évaluation multidimensionnelle1 (fig. 1) est essentielle pour accompagner les changements des habitudes de vie en tenant compte des représentations, du vécu, du contexte dans lequel vit l’enfant et en particulier des dimensions psychoaffective, familiale, sociale et scolaire. Elle est menée initialement par le médecin qui suit l’enfant, puis est répétée et/ou complé­tée au fur et à mesure du suivi en faisant appel, selon les besoins, aux compétences d’autres professionnels ou d’une équipe pluriprofessionnelle.
Prendre le temps d’écouter leur histoire permet de créer un climat de confiance, de comprendre ce qui est important pour eux en veillant à ne pas moraliser ou culpabiliser. En tenant compte de l’ensemble de ces éléments, le professionnel adopte alors une posture bienveillante, empathique et déculpabilisante (encadré).2 Partir des idées, des représentations de l’enfant et de sa famille et du sens qu’ils donnent aux mots pour ne pas les blesser favorise le retour aux consultations suivantes sans craindre d’être jugés.
Par exemple, de nombreuses familles se sentent découragées et peuvent avoir tendance à minimiser les effets des changements mis en place antérieurement lors des prises en charge initiées. Porter attention au vécu d’un parcours de soins permet de valoriser ces changements déjà mis en place qu’ils aient été maintenus ou non, leurs effets sur la qualité de vie et sur la courbe de corpulence, mais aussi de comprendre les difficultés rencontrées, d’identifier les ressources ou appuis à disposition ou mobilisables.

Mise en place d’un suivi global et régulier

Un suivi régulier permet de réévaluer la situation, de suivre l’évolution, de soutenir la motivation, d’ajuster les objectifs et de co-construire le parcours. Grâce à la vision globale des circonstances, en s’étoffant au fur et à mesure du suivi, les objectifs thérapeutiques évoluent avec une adaptation des soins et de l’accompagnement en fonction des besoins (fig. 2). Pour cela, le suivi médical peut être aussi fréquent et régulier que nécessaire, alternant ainsi avec les autres suivis professionnels. Il est idéalement mensuel à trimestriel en fonction en fonction de la complexité de la situation et de la demande de l’enfant/l’adolescent et de sa famille.1, 4, 5
L’exploration de la vie de l’enfant à chaque consultation apporte des précisions et permet de faire évoluer l’évaluation multidimensionnelle au fur et à mesure du suivi. Cette démarche associe l’enfant/l’adolescent et ses parents et permet d’évaluer si des objectifs ont été atteints en lui demandant par exemple : « Raconte-moi, qu’est-ce qui s’est bien passé depuis la dernière consultation ? » Elle permet de valoriser les changements apportés aux habitudes de vie, les effets sur le bien-être, l’image de soi, la confiance en soi, la qualité de vie, les relations intrafamiliales. Les réussites même modestes sont toujours valorisées.
Les enfants, et surtout les adolescents, se plaignent rarement spontanément de ce qui les gêne au quotidien. Ils ont tendance à minimiser le retentissement de l’obésité qu’il soit psycho-affectif et/ou somatique, à dire que « tout va bien ». Il n’est pas rare que les parents découvrent pendant la consultation que leur enfant subit des moqueries, et que cela remonte quelquefois à son plus jeune âge, voire qu’il est victime de harcèlement et souffre psychologiquement.
Il est important de repérer si l’enfant ou l’adolescent s’enferme dans un cercle vicieux dans lequel les conséquences psychologiques aggravent certains comportements : troubles du comportement alimentaire, diminution des interactions sociales, repli sur soi, troubles anxieux ou dépressifs. Il faut également rester vigilant afin de déceler une éventuelle problématique liée à un risque de danger pour l’enfant/l’adolescent : carence éducative, négligence, maltraitance sur le plan physique, psychologique, sexuel (abus, inceste).
Cette évaluation passe aussi par un examen clinique régulier, avec le consentement de l’enfant ou de l’adolescent, permettant de réévaluer le stade pubertaire et de repérer d’éventuels signes évocateurs de complications. Les consultations de suivi sont aussi l’occasion d’observer l’évolution de la corpulence, mais il est conseillé de ne pas débuter d’emblée la consultation par la pesée.1
Il est essentiel de soutenir la motivation et d’encourager les enfants et les parents à formuler de nouveaux objectifs au cours de la prise en charge. « On se persuade mieux, pour l’ordinaire, par les raisons qu’on a soi-même trouvées, que par celles qui sont venues dans l’esprit des autres. » (Pascal, Pensées). Une fois l’exploration de différentes dimensions entamée, la famille et l’enfant s’entretiennent avec les professionnels à propos de ce qu’ils souhaiteraient changer et comment ils pensent pouvoir s’y prendre (tableau). Laisser libre court à l’expression, écouter sont le préalable pour mieux guider puis négocier des objectifs en s’appuyant sur ce qui fait sens pour eux, en tenant compte de leur point de vue.
À partir de ces échanges sont alors fixés des objectifs simples, modestes et réalisables pour l’enfant et sa famille, avec l’aide des professionnels, mais sans rien imposer. Par exemple, il peut s’agir de changer la taille des assiettes, de faire une sortie en famille le dimanche, de se coucher à heures régulières… en évitant de surcharger le nombre d’objectifs à chaque consultation.
Poser certaines questions ouvertes comme «Que penses-tu pouvoir changer ? » et «Concrètement, comment penses-tu t’y prendre ?» permet de tenir compte des ressources, des freins mais aussi des stratégies à mettre en place pour les atteindre. Quelquefois, les enfants et les familles ont des doutes sur leurs capacités personnelles. Il arrive qu’ils préfèrent ne pas s’engager plutôt que de subir un échec. Cette résistance ne doit pas être prise pour de la démotivation. De même, parfois, parents ou enfant ne sont pas prêts à un changement immédiat ou ont d’autres priorités. Il faut savoir l’accepter tout en leur indiquant la possibilité d’en reparler ultérieurement s’ils le souhaitent.3
L’appréhension et l’angoisse des enfants et des parents sont aussi à prendre en considération au début de la prise en charge. Les idées reçues ou fausses informations peuvent parfois freiner la motivation et la poursuite du suivi («Mon enfant n’aura plus le droit de manger de pain», « Je vais devoir supprimer le goûter », « Il va falloir qu’il perde du poids »...). Nombreux sont les enfants et adolescents qui hésitent à revenir en consultation lorsqu’ils pensent ne pas avoir atteint leur(s) objectif(s) ou s’ils ont l’impression que la corpulence s’est aggravée.

Recours à d’autres professionnels

Selon les situations, d’autres compétences professionnelles peuvent être sollicitées pour compléter l’évaluation et le suivi. De nombreuses circonstances conduisent à avoir recours à un ou plusieurs professionnels de proximité : psychologue, pédopsychiatre, enseignant en activité physique adaptée, diététicien, infirmier dans le cadre d’un exercice coordonné, travailleur social, kinésithérapeute, ergothérapeute, psychomotricien, service de la santé scolaire.1
En cas d’obésité complexe, le recours aux centres spécialisés de l’obésité et autres dispositifs thématiques locaux, tels que les Réseaux de prévention et de prise en charge de l’obésité pédiatrique (RéPPOP), est possible afin de bénéficier de leur expertise et de leur appui pour évaluer de manière approfondie la situation et ajuster le plan de soin. Il s’agit, par exemple, de renforcer la coordination avec l’appui d’un référent de proximité ou, dans certains cas, de proposer un séjour en soins de suite et de réadaptation.

Impliquer toute la famille

Quel que soit l’âge, impliquer toute la famille, et notamment les parents, est nécessaire.
À l’adolescence, il est conseillé d’aménager des temps dédiés au jeune seul, avec son accord et après en avoir informé les parents, pour lui permettre de s’exprimer librement.
À tous les âges, des temps consacrés aux parents sont très utiles : ils permettent de les guider, de les soutenir dans leur rôle de parents, de les aider à prendre conscience de la situation, et notamment des retentissements psychologiques et sociaux qui peuvent apparaître chez leur enfant. Il s’agit également de les encourager à adopter un style parental cadrant (ni permissif, ni autoritaire, ni négligent)6, 7, à améliorer la communication et les relations intrafamiliales, à veiller à la cohérence parentale et familiale et à être davantage à l’écoute de leur enfant, le valoriser. Il peut être opportun de proposer à l’autre parent (pas seulement en cas de séparation) et/ou aux autres adultes gravitant autour de l’enfant (grands-parents…) d’assister à certaines consultations.

Savoir être patient, ne pas se décourager !

La prise en charge de l’obésité est longue. Il s’agit d’accompagner la famille entière dans une posture éducative encourageant la mise en place de changements adaptés à leur réalité de vie, de manière progressive et durable. La valorisation des changements mis en place doit être privilégiée et répétée tout au long du suivi. Il est bien plus motivant que soit mis en évidence ce qui s’est bien passé que ce qui ne fonctionne pas. La régularité du suivi est parfois difficile et la motivation peut fluctuer :8 des hauts et des bas sont habituels et font partie du cheminement. Certains objectifs sont parfois atteints plusieurs années après les avoir formulés, lorsque le moment est plus propice.
Les graines plantées prennent parfois du temps pour germer… il est important de ne pas se décourager !

Coordination interprofessionnelle nécessaire pour un accompagnement global

L’accompagnement multifacette des enfants et adolescents en situation d’obésité enrichit grandement les soins prodigués mais nécessite que les professionnels se concertent et se coordonnent afin de favoriser les échanges, fluidifier le parcours et éviter ainsi les ruptures de suivi. Le développement du numérique en santé facilite ces échanges interprofessionnels et le partage d’informations. De même, participer à une formation pluriprofessionnelle abordant la thématique de l’obésité pédiatrique ainsi qu’à des temps de concertation pluriprofessionnels peut permettre aux professionnels de se rencontrer, de mieux connaître le rôle et les compétences de chacun, d’acquérir un langage et une culture communs afin de favoriser le travail coordonné autour de l’enfant et sa famille pour les accompagner au mieux. ●

Encadre

Comment mener l’entretien avec un enfant en situation d’obésité et sa famille, dans une posture bienveillante ?

Tout professionnel qui accompagne les changements des habitudes de vie et l’amélioration du bien-être devrait fonder son action sur une posture éducative et une écoute empathique en allant au-delà de l’information ou du conseil vers l’accompagnement du développement de compétences et le soutien de la motivation.

Pour s’engager dans le changement, l’enfant et sa famille doivent prendre conscience de son importance, mais aussi avoir des raisons d’adhérer au suivi, penser qu’il y aura des effets bénéfiques pour eux, se sentir prêts à changer de comportement, avoir confiance en leur capacité d’agir.

Les techniques utilisées au cours de l’entretien motivationnel, la communication et l’écoute active permettent de favoriser l’adhésion du patient. Le praticien ne s’intéresse plus seulement à ce que le patient sait ou fait ; il s’intéresse à ce qu’il vit, à ce qu’il pense, à ce qui le motive.

L’entretien motivationnel est avant tout une attitude d’écoute et de non-jugement propice à l’instauration d’un climat de confiance.

Écouter

L’écoute peut être favorisée par l’utilisation de questions ouvertes qui encouragent l’expression des personnes et enrichissent les échanges. Elles aident le praticien à mieux connaître leur contexte de vie, leurs possibilités, leur vécu, leurs attentes…

Voici quelques exemples de questions ouvertes permettant d’explorer, avec l’enfant, son vécu, ses habitudes et ses représentations (les questions peuvent être également adressées aux parents sous une forme adaptée) :

« Parle-moi de ta santé »

« Qu’est-ce qui te gêne actuellement ? »

« Quelles démarches as-tu entreprises jusqu’à présent ? »

« Comment expliques-tu qu’elles (n’)aient (pas) fonctionné ? »

« Comment occupes-tu tes journées ? »

« Comment cela se passe à l’école ? et avec les copains ? »

« Comment occupes-tu ton temps en dehors de l’école ? »

« Comment expliques-tu ta prise de poids ? D’après toi, quelles en sont les raisons ? »

« Comment vis-tu ton poids ? »

« Pour quelles raisons souhaites-tu être suivi ? Qu’attends-tu de la prise en charge ? »

« Qui ou qu’est-ce qui pourrait t’aider ? »

Reformuler ou faire reformuler est également essentiel pour s’assurer de bien se comprendre, de part et d’autre, et d’éviter les incompréhensions parfois découvertes en fin de consultation.

Valoriser l’enfant (pour lui-même et aux yeux de ses parents) ainsi que les parents et la famille est indispensable. Il s’agit ainsi d’adopter une attitude encourageante, non culpabilisante, mettant en valeur ce qui va bien plutôt que ce qui dysfonctionne. Le fait que la famille ait déjà programmé le prochain rendez-vous, qu’elle pense à inscrire son enfant à une séance d’activité physique la semaine suivante, que les repas sont pris à table en famille… sont autant d’éléments qui, s’ils sont mis en valeur, permettent de renforcer le pouvoir d’agir des enfants et de leur famille, de les encourager. C’est aussi, pour le soignant, montrer par son attitude qu’il n’est pas là pour porter un jugement.

Accepter que le changement ne soit pas encore possible et s’appuyer sur les changements que la famille est déjà en capacité de réaliser est enfin fondamental. Vouloir convaincre à tout prix risque d’engendrer une confrontation peu propice au changement, voire un abandon du suivi. Il est préférable de se mettre au rythme de l’enfant ou de sa famille, de leur laisser définir un objectif qui leur convient, sans vouloir tout changer.

Pour en savoir plus sur l’entretien motivationnel en obésité pédiatrique, il est possible de participer au module de formation (e-learning) gratuit en libre accès sur la plateforme BANCO : https://banco.podia.com/entretien-motivationnel-module-e-learning-pas-a-pas

Références

1. Haute Autorité de santé. Guide du parcours de soins : surpoids et obésité chez l’enfant et l’adolescent(e). Mars 2022.
2. Miller WR, Rollnick S. L’Entretien motivationnel : aider la personne à engager le changement. Paris, InterEditions, 2006.
3. Surpoids de l’enfant : le dépister et en parler précocement. Repères pour votre pratique. INPES. Septembre 2011.
4. European Society of Endocrinology, Pediatric Endocrine Society, Styne DM, Arslanian SA, Connor EL, Farooqi IS, et al. Pediatric obesity-assessment, treatment, and prevention: An endocrine society clinical practice guideline. J Clin Endocrinol Metab 2017;102(3):709-57.
5. Tran VT, Barnes C, Montori VM, Falissard B, Ravaud P. Taxonomy of the burden of treatment: A multi-country web- based qualitative study of patients with chronic conditions. BMC Med 2015;13:115.
6. Rhee K. Childhood overweight and the relationship between parent behaviors, parenting style, and family functioning. The ANNALS of the American Academy of Political and Social Science 2008;615(1):11-37.
7. Golan M. Parenting and management of pediatric obesity. Clinical Insights: Obesity and Childhood 2014; 39-56.
8. Prochaska JO, Diclemente CC, The process of smoking cessation: An analysis of precontemplation, contemplation, and preparation stages of change. J Consult Clin Psychol 1991;59(2):295-30.
9. Plateforme ressource nationale sur l’obésité de l’enfant et de l’adolescent BANCO : www.banco-formation.fr
10. Hirshkowitz M, Whiton K, Albert SM, Alessi C, Bruni O, DonCarlos L, et al. National Sleep Foundation’s updated sleep duration recommendations: Final report. Sleep Health J Natl Sleep Found 2015;1(4):233‑43.
11. Site du Programme national nutrition santé (PNNS): www.mangerbouger.fr
12. Haut Conseil de la santé publique. Avis du 30 juin 2020 relatif à la révision des repères alimentaires pour les enfants âgés de 0-36 mois et de 3-17 ans. Paris : HCSP ; 2020.
13. Synthèse pour les professionnels des recommandations de l’ANSES de février 2016 sur l’activité physique et la sédentarité. Santé publique France. Août 2017.

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Résumé

L’évaluation multidimensionnelle indispensable pour avoir une vision globale de la situation permet d’envisager des pistes d’actions correspondant davantage aux besoins des enfants et de leur famille. La mise en place d’un suivi médical global régulier aide à ré­évaluer la situation et le retentissement de la maladie, notamment psychologique, à soutenir la motivation et à ajuster les soins et l’accompagnement proposés selon l’évolution. L’accompagnement pluriprofessionnel permet d’enrichir les soins mais nécessite concertation et coordination afin d’apporter de la fluidité au parcours de soins et de minimiser le risque de rupture de suivi.