L’infécondité constitue une question de santé publique du fait du nombre de couples affectés nécessitant le recours à des méthodes d’exploration et à des traitements. On estime que 3 % des couples sont stériles et que 15 % des nouveaux couples ont des difficultés à concevoir. Ainsi, 7 à 10 % des couples ont, à ce sujet, des explorations et des traitements avancés. Dans 30 % des cas, l’origine de l’infécondité est seulement féminine, dans 20 % des cas uniquement masculine, et dans 39 % des cas les deux partenaires sont impliqués.1
Ainsi l’homme est impliqué seul ou avec sa partenaire dans 59 % des cas. Les origines de l’infécondité masculine sont multiples : causes génétiques, physiopathologiques (cryptorchidie, varicocèle, etc.), infectieuses, toxiques ou encore environnementales. L’analyse de la littérature scientifique montre l’existence d’une baisse séculaire de la production de sperme qui, même si elle n’est pas ubiquitaire, a été rapportée dans de très nombreuses régions du monde.2 Ainsi, en France, plusieurs études témoignent d’une baisse de la quantité de spermatozoïdes produits et de leur qualité au cours du temps.3, 4 La rapidité de ces changements fait suspecter une origine environnementale qui se trouve confortée par de nombreuses études chez l’homme et dans les modèles animaux.
La femme est impliquée seule ou avec son partenaire dans 69 % des cas d’infécondité. Les causes de l’infécondité féminine sont également multiples : causes génétiques, hormonales, anatomiques, infectieuses, endométriose… Un facteur important doit être pris en compte : l’âge de la femme, car il affecte notablement sa fertilité.
Ces dernières années, de nombreuses études mettent en évidence le rôle de la surcharge pondérale importante et de la consommation tabagique sur la fertilité féminine et masculine. La question de l’effet de l’environnement sur la fertilité féminine est également posée.
Le traitement efficace de la cryptorchidie chez le jeune enfant, le traitement de la varicocèle importante à l’adolescence, le traitement efficace des infections génitales, la lutte contre la surcharge pondérale et la sédentarité sont pour la prévention de l’infécondité masculine ou féminine des moyens qu’il ne faut pas négliger. Une fois l’infécondité constatée, celle-ci doit être parfaitement explorée afin de mettre en place un traitement médical ou chirurgical si cela est possible et, à défaut, d’orienter le couple vers l’assistance médicale à la procréation (AMP).
Par ailleurs, de nombreux traitements, notamment ceux du cancer, sont à risque pour la fertilité. Les chimiothérapies, les radiothérapies et parfois la chirurgie peuvent être à l’origine d’infécondités masculines ou féminines provisoires ou définitives, principalement fonction du type de médicaments utilisés, de la dose totale reçue, et de l’âge de la femme au moment du traitement. La prévention de cette infécondité d’origine iatrogène passe par l’utilisation de protocoles moins gonadotoxiques tout en gardant leur efficacité et par la préservation de la fertilité.
Les centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain (CECOS) ont été dès l’origine impliqués dans l’exploration et le traitement, l’AMP intraconjugale ou avec gamètes de donneurs. La préservation de la fertilité est également une des importantes missions des CECOS.
Ainsi l’homme est impliqué seul ou avec sa partenaire dans 59 % des cas. Les origines de l’infécondité masculine sont multiples : causes génétiques, physiopathologiques (cryptorchidie, varicocèle, etc.), infectieuses, toxiques ou encore environnementales. L’analyse de la littérature scientifique montre l’existence d’une baisse séculaire de la production de sperme qui, même si elle n’est pas ubiquitaire, a été rapportée dans de très nombreuses régions du monde.2 Ainsi, en France, plusieurs études témoignent d’une baisse de la quantité de spermatozoïdes produits et de leur qualité au cours du temps.3, 4 La rapidité de ces changements fait suspecter une origine environnementale qui se trouve confortée par de nombreuses études chez l’homme et dans les modèles animaux.
La femme est impliquée seule ou avec son partenaire dans 69 % des cas d’infécondité. Les causes de l’infécondité féminine sont également multiples : causes génétiques, hormonales, anatomiques, infectieuses, endométriose… Un facteur important doit être pris en compte : l’âge de la femme, car il affecte notablement sa fertilité.
Ces dernières années, de nombreuses études mettent en évidence le rôle de la surcharge pondérale importante et de la consommation tabagique sur la fertilité féminine et masculine. La question de l’effet de l’environnement sur la fertilité féminine est également posée.
Le traitement efficace de la cryptorchidie chez le jeune enfant, le traitement de la varicocèle importante à l’adolescence, le traitement efficace des infections génitales, la lutte contre la surcharge pondérale et la sédentarité sont pour la prévention de l’infécondité masculine ou féminine des moyens qu’il ne faut pas négliger. Une fois l’infécondité constatée, celle-ci doit être parfaitement explorée afin de mettre en place un traitement médical ou chirurgical si cela est possible et, à défaut, d’orienter le couple vers l’assistance médicale à la procréation (AMP).
Par ailleurs, de nombreux traitements, notamment ceux du cancer, sont à risque pour la fertilité. Les chimiothérapies, les radiothérapies et parfois la chirurgie peuvent être à l’origine d’infécondités masculines ou féminines provisoires ou définitives, principalement fonction du type de médicaments utilisés, de la dose totale reçue, et de l’âge de la femme au moment du traitement. La prévention de cette infécondité d’origine iatrogène passe par l’utilisation de protocoles moins gonadotoxiques tout en gardant leur efficacité et par la préservation de la fertilité.
Les centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain (CECOS) ont été dès l’origine impliqués dans l’exploration et le traitement, l’AMP intraconjugale ou avec gamètes de donneurs. La préservation de la fertilité est également une des importantes missions des CECOS.
Organisation des CECOS
CECOS
Les CECOS sont répartis sur le territoire français et sont des unités intégrées dans les centres hospitaliers universitaires (CHU) [v. figure]. Ils sont associés à un service de médecine de la reproduction ou à un centre d’assistance médicale à la procréation qui peut mettre en œuvre l’exploration de l’infécondité et la prise en charge des couples pour la procréation (inséminations, fécondation in vitro…). Il s’agit d’équipes pluridisciplinaires regroupant principalement des biologistes, des cliniciens, des sages-femmes, des psychologues et un personnel compétent pour les prises en charge développées dans ces centres.
Ces centres possèdent un laboratoire d’exploration de la fertilité et un plateau technique permettant la préparation des gamètes ou tissus germinaux en vue de leur congélation, ainsi que des salles de cryoconservation ad hoc dans lesquelles se situent les containers stockant dans l’azote liquide les différents échantillons. Cette salle requiert toutes les normes de sécurité.
Chaque CECOS répond aux besoins d’un bassin de population important correspondant en règle générale aux régions définies avant le regroupement de ces régions effectué en 2016 (CECOS Alsace [Strasbourg et Mulhouse], CECOS Aquitaine [Bordeaux], CECOS Auvergne [Clermont- Ferrand], CECOS Basse-Normandie [Caen], CECOS Bretagne [Rennes et Brest], CECOS Centre [Tours], CECOS Champagne-Ardennes [Reims], CECOS Franche-Comté- Bourgogne [Besançon et Dijon], CECOS Haute-Normandie [Rouen], CECOS Languedoc-Roussillon [Montpellier], CECOS Lorraine [Nancy], CECOS Midi-Pyrénées [Toulouse], CECOS Nord [Lille], CECOS Pays de la Loire [Tours et Angers], CECOS Picardie [Amiens], CECOS Provence-Alpes-Côte d’Azur [Marseille et Nice], CECOS Rhône-Alpes [Grenoble et Lyon], CECOS Caraïbes [Pointe-à-Pitre] et CECOS océan Indien [Saint-Pierre, La Réunion]. L’Île-de-France ayant la particularité d’avoir quatre CECOS : Clamart, Cochin-Port-Royal, Jean-Verdier et Tenon.
Les CECOS peuvent établir des conventions avec des centres externes aux CHU qui désirent prendre en charge des couples pour une assistance médicale à la procréation avec des gamètes ayant été conservés au CECOS (préservation de la fertilité) ou avec des gamètes de donneurs ou de donneuses. À l’inverse, des conventions peuvent être établies avec des centres de fécondation in vitro de façon à accueillir les embryons surnuméraires donnés par les couples n’ayant plus de projet parental (le don d’embryons et de gamètes ne peut être mis en place que dans le secteur non lucratif).
Ces centres possèdent un laboratoire d’exploration de la fertilité et un plateau technique permettant la préparation des gamètes ou tissus germinaux en vue de leur congélation, ainsi que des salles de cryoconservation ad hoc dans lesquelles se situent les containers stockant dans l’azote liquide les différents échantillons. Cette salle requiert toutes les normes de sécurité.
Chaque CECOS répond aux besoins d’un bassin de population important correspondant en règle générale aux régions définies avant le regroupement de ces régions effectué en 2016 (CECOS Alsace [Strasbourg et Mulhouse], CECOS Aquitaine [Bordeaux], CECOS Auvergne [Clermont- Ferrand], CECOS Basse-Normandie [Caen], CECOS Bretagne [Rennes et Brest], CECOS Centre [Tours], CECOS Champagne-Ardennes [Reims], CECOS Franche-Comté- Bourgogne [Besançon et Dijon], CECOS Haute-Normandie [Rouen], CECOS Languedoc-Roussillon [Montpellier], CECOS Lorraine [Nancy], CECOS Midi-Pyrénées [Toulouse], CECOS Nord [Lille], CECOS Pays de la Loire [Tours et Angers], CECOS Picardie [Amiens], CECOS Provence-Alpes-Côte d’Azur [Marseille et Nice], CECOS Rhône-Alpes [Grenoble et Lyon], CECOS Caraïbes [Pointe-à-Pitre] et CECOS océan Indien [Saint-Pierre, La Réunion]. L’Île-de-France ayant la particularité d’avoir quatre CECOS : Clamart, Cochin-Port-Royal, Jean-Verdier et Tenon.
Les CECOS peuvent établir des conventions avec des centres externes aux CHU qui désirent prendre en charge des couples pour une assistance médicale à la procréation avec des gamètes ayant été conservés au CECOS (préservation de la fertilité) ou avec des gamètes de donneurs ou de donneuses. À l’inverse, des conventions peuvent être établies avec des centres de fécondation in vitro de façon à accueillir les embryons surnuméraires donnés par les couples n’ayant plus de projet parental (le don d’embryons et de gamètes ne peut être mis en place que dans le secteur non lucratif).
Fédération française des CECOS
La Fédération des CECOS a pour mission l’harmonisation des pratiques du don de gamètes et d’embryons ainsi que celles de la préservation de la fertilité au niveau national. Elle regroupe tous les CECOS. Elle apporte ainsi une aide réelle aux centres par, entre autres, cette harmonisation mais a également un rôle de conseil pour la casuistique (questions psychologiques, éthiques, génétiques) et enfin facilite la recherche et la réflexion pluridisciplinaire au sein du réseau. Elle est amenée à intervenir auprès des instances dans les domaines de sa compétence.
La Fédération, bien que de structure associative, constitue un réseau assez unique au niveau national et international dans le domaine de la préservation de la fertilité et du don de gamètes et d’embryons.
Plusieurs commissions vont permettre d’apporter un soutien aux différents CECOS, d’enrichir la réflexion et l’élaboration dans les domaines de la procréation et d’harmoniser les pratiques entre les centres.
La commission de génétique permet, d’une part, de mettre à jour les connaissances sur des sujets particuliers ayant trait aux questions génétiques de la reproduction et, d’autre part, de débattre des cas cliniques difficiles, étant ainsi un outil pour la prise de décision au cas par cas dans les centres (casuistique). Elle regroupe des professionnels travaillant dans les CECOS mais également des spécialistes en génétique extérieurs aux CECOS.
La commission des psychologues regroupe les psychologues et psychiatres impliqués dans les centres et fait appel éventuellement à des spécialistes extérieurs. Elle participe à la réflexion générale sur les questions propres au don ou à la préservation de la fertilité plus particulièrement sur le plan psychique mais également à une action de réflexion au cas par cas face à des situations cliniques pour lesquelles elle est interrogée.
La commission d’éthique regroupe tout personnel volontaire des CECOS quelle que soit sa spécialité ainsi que des membres extérieurs au CECOS sur invitation. Elle est saisie de thèmes éthiques généraux à l’activité (comme par exemple la question de l’anonymat, l’AMP pour les couples de même sexe, les demandes d’utilisation de gamètes conservés, les contextes particuliers, etc.) ou de cas particuliers pour lesquels elle émettra un avis.
La commission scientifique, technique et administrative a plusieurs missions : l’élaboration et la mise en place de projets de recherches multicentriques, l’élaboration des programmes des séminaires, de participation aux congrès, l’élaboration des procédures de prise en charge du don et de la préservation de la fertilité. Elle a un rôle notamment dans la formation du personnel en élaborant les programmes de formation. Parmi ses missions, l’évaluation des pratiques (bilan annuel, par exemple) et surtout l’harmonisation des pratiques dans les centres sont des missions importantes. Ce travail aboutit à des documents, des procédures qui sont à la disposition de tous dans l’espace professionnel du site web des CECOS*.
La commission de la diffusion de l’information : la Fédération communique auprès du public, des pouvoirs publics ou des instances sur ses activités et sur les grandes questions liées à ces activités.
Cette structuration permet d’apporter un soutien aux centres notamment pour les questions complexes soulevées par la pratique quotidienne, une réflexion importante sur les cas cliniques ou sur des thématiques plus générales, la mise en place d’études multicentriques et l’harmonisation des pratiques. Les commissions sont ouvertes aux autres professionnels de la médecine de la reproduction qui souhaiteraient avoir un avis pluridisciplinaire.
Un conseil d’administration représente l’instance de décision de la Fédération. Siègent au conseil d’administration un représentant de chaque CECOS, deux personnalités compétentes en médecine de la reproduction (un clinicien et un biologiste) et des représentants d’associations de patients.
Par ailleurs, la Fédération organise le séminaire de la Fédération des CECOS, qui est accueilli chaque année dans une ville différente et est ouvert à tout le personnel travaillant dans les CECOS. C’est un lieu de formation mais également de débats d’autant plus riches que les participants ne sont pas issus du même corps professionnel et qu’il s’agit d’un événement chaleureux et convivial où les idées sont libres de circuler.
La Fédération, bien que de structure associative, constitue un réseau assez unique au niveau national et international dans le domaine de la préservation de la fertilité et du don de gamètes et d’embryons.
Plusieurs commissions vont permettre d’apporter un soutien aux différents CECOS, d’enrichir la réflexion et l’élaboration dans les domaines de la procréation et d’harmoniser les pratiques entre les centres.
La commission de génétique permet, d’une part, de mettre à jour les connaissances sur des sujets particuliers ayant trait aux questions génétiques de la reproduction et, d’autre part, de débattre des cas cliniques difficiles, étant ainsi un outil pour la prise de décision au cas par cas dans les centres (casuistique). Elle regroupe des professionnels travaillant dans les CECOS mais également des spécialistes en génétique extérieurs aux CECOS.
La commission des psychologues regroupe les psychologues et psychiatres impliqués dans les centres et fait appel éventuellement à des spécialistes extérieurs. Elle participe à la réflexion générale sur les questions propres au don ou à la préservation de la fertilité plus particulièrement sur le plan psychique mais également à une action de réflexion au cas par cas face à des situations cliniques pour lesquelles elle est interrogée.
La commission d’éthique regroupe tout personnel volontaire des CECOS quelle que soit sa spécialité ainsi que des membres extérieurs au CECOS sur invitation. Elle est saisie de thèmes éthiques généraux à l’activité (comme par exemple la question de l’anonymat, l’AMP pour les couples de même sexe, les demandes d’utilisation de gamètes conservés, les contextes particuliers, etc.) ou de cas particuliers pour lesquels elle émettra un avis.
La commission scientifique, technique et administrative a plusieurs missions : l’élaboration et la mise en place de projets de recherches multicentriques, l’élaboration des programmes des séminaires, de participation aux congrès, l’élaboration des procédures de prise en charge du don et de la préservation de la fertilité. Elle a un rôle notamment dans la formation du personnel en élaborant les programmes de formation. Parmi ses missions, l’évaluation des pratiques (bilan annuel, par exemple) et surtout l’harmonisation des pratiques dans les centres sont des missions importantes. Ce travail aboutit à des documents, des procédures qui sont à la disposition de tous dans l’espace professionnel du site web des CECOS*.
La commission de la diffusion de l’information : la Fédération communique auprès du public, des pouvoirs publics ou des instances sur ses activités et sur les grandes questions liées à ces activités.
Cette structuration permet d’apporter un soutien aux centres notamment pour les questions complexes soulevées par la pratique quotidienne, une réflexion importante sur les cas cliniques ou sur des thématiques plus générales, la mise en place d’études multicentriques et l’harmonisation des pratiques. Les commissions sont ouvertes aux autres professionnels de la médecine de la reproduction qui souhaiteraient avoir un avis pluridisciplinaire.
Un conseil d’administration représente l’instance de décision de la Fédération. Siègent au conseil d’administration un représentant de chaque CECOS, deux personnalités compétentes en médecine de la reproduction (un clinicien et un biologiste) et des représentants d’associations de patients.
Par ailleurs, la Fédération organise le séminaire de la Fédération des CECOS, qui est accueilli chaque année dans une ville différente et est ouvert à tout le personnel travaillant dans les CECOS. C’est un lieu de formation mais également de débats d’autant plus riches que les participants ne sont pas issus du même corps professionnel et qu’il s’agit d’un événement chaleureux et convivial où les idées sont libres de circuler.
Missions des CECOS
Les CECOS sont des centres incluant une équipe pluridisciplinaire et un plateau de cryobiologie ayant pour principales missions le don de gamètes (spermatozoïdes, ovocytes) et le don (cession)/accueil d’embryons et la préservation de la fertilité féminine et masculine (enfants, adolescents, adultes).
Don de gamètes et accueil d’embryons
En France, le don de gamètes et l’accueil d’embryons sont gratuits et anonymes et ne peuvent être mis en place que dans le secteur de santé à but non lucratif.
Ce don permet à des couples ayant des problèmes de stérilité ou des contre-indications à une grossesse obtenue avec leurs propres gamètes de fonder une famille. Il peut s’agir de don de spermatozoïdes ou d’ovocytes. L’accueil d’embryons est destiné à des couples qui ont une double infertilité ou un risque important de transmettre au futur enfant une maladie génétique grave. Le CECOS met alors tout en œuvre pour assurer la gestion du don et permettre au couple receveur d’avoir un enfant.
Il a un rôle très important d’accompagnement et de soutien des couples avant l’assistance médicale à la procréation, lors de sa réalisation, mais il peut également être contacté après la naissance, notamment durant l’enfance ou à l’âge adulte si les parents ou la personne conçue par don le souhaitent.
Le CECOS a la responsabilité :
– du recrutement des donneurs et des donneuses ;
– de l’accueil et des explorations des donneurs et des donneuses préalables au don ;
– du recueil, du traitement et de la conservation des spermatozoïdes ;
– de la conservation des ovocytes et des embryons ;
– du contrôle des indications des couples receveurs et de la gestion de la liste d’attente ;
– de la gestion de l’appariement entre donneurs/donneuses et couples receveurs ;
– de la distribution des gamètes et des embryons ;
– du suivi des couples receveurs pendant leur démarche de don ;
– du recueil des informations concernant l'utilisation des gamètes ou embryons distribués ;
– du recueil des informations concernant les grossesses et l’état de santé des enfants à la naissance ;
– de la proposition du suivi des enfants issus du don ;
– de recevoir, y compris à distance de la conception, les parents ou enfants/adultes qui le souhaitent.
Ce don permet à des couples ayant des problèmes de stérilité ou des contre-indications à une grossesse obtenue avec leurs propres gamètes de fonder une famille. Il peut s’agir de don de spermatozoïdes ou d’ovocytes. L’accueil d’embryons est destiné à des couples qui ont une double infertilité ou un risque important de transmettre au futur enfant une maladie génétique grave. Le CECOS met alors tout en œuvre pour assurer la gestion du don et permettre au couple receveur d’avoir un enfant.
Il a un rôle très important d’accompagnement et de soutien des couples avant l’assistance médicale à la procréation, lors de sa réalisation, mais il peut également être contacté après la naissance, notamment durant l’enfance ou à l’âge adulte si les parents ou la personne conçue par don le souhaitent.
Le CECOS a la responsabilité :
– du recrutement des donneurs et des donneuses ;
– de l’accueil et des explorations des donneurs et des donneuses préalables au don ;
– du recueil, du traitement et de la conservation des spermatozoïdes ;
– de la conservation des ovocytes et des embryons ;
– du contrôle des indications des couples receveurs et de la gestion de la liste d’attente ;
– de la gestion de l’appariement entre donneurs/donneuses et couples receveurs ;
– de la distribution des gamètes et des embryons ;
– du suivi des couples receveurs pendant leur démarche de don ;
– du recueil des informations concernant l'utilisation des gamètes ou embryons distribués ;
– du recueil des informations concernant les grossesses et l’état de santé des enfants à la naissance ;
– de la proposition du suivi des enfants issus du don ;
– de recevoir, y compris à distance de la conception, les parents ou enfants/adultes qui le souhaitent.
Préservation de la fertilité
Le CECOS permet aussi de préserver la fertilité d’hommes, de femmes, d’adolescents et d’enfants qui vont recevoir un traitement occasionnant un risque pour leur fertilité future (par exemple une chimiothérapie). Pour chaque CECOS, une collaboration a été mise en place avec toutes les structures prenant en charge les patients atteints d’un cancer et les services mettant en place tout traitement à risque pour la fertilité. Certains participent à des réunions de concertation pluridisciplinaire « cancer et fertilité », et travaillent avec les réseaux régionaux d’oncologie afin d’améliorer l’information des praticiens (spécialistes ou généralistes) et des patients sur la préservation de la fertilité.
Les CECOS assurent la continuité de la prise en charge de ces patients : au cours de la préservation de la fertilité et de la conservation mais aussi dans le suivi, après le traitement, des indicateurs de la fertilité, ou encore dans le cadre de l’utilisation des gamètes préservés.
Ainsi, le CECOS a la responsabilité :
– du contrôle des indications ;
– de la mise en œuvre des procédures de congélation des gamètes et des tissus germinaux ;
– de la conservation à long terme des gamètes et des tissus germinaux ;
– du contrôle de l’indication de leur réutilisation ;
– des méthodes de réutilisation avec les centres d'assistance médicale à la procréation ;
– du suivi de l’évolution de la fertilité à distance de la conservation dans la mesure du possible.
Dans d’autres circonstances, les gamètes ou embryons peuvent être également congelés afin de permettre ou optimiser les chances de succès d’une assistance médicale à la procréation.
Les CECOS assurent la continuité de la prise en charge de ces patients : au cours de la préservation de la fertilité et de la conservation mais aussi dans le suivi, après le traitement, des indicateurs de la fertilité, ou encore dans le cadre de l’utilisation des gamètes préservés.
Ainsi, le CECOS a la responsabilité :
– du contrôle des indications ;
– de la mise en œuvre des procédures de congélation des gamètes et des tissus germinaux ;
– de la conservation à long terme des gamètes et des tissus germinaux ;
– du contrôle de l’indication de leur réutilisation ;
– des méthodes de réutilisation avec les centres d'assistance médicale à la procréation ;
– du suivi de l’évolution de la fertilité à distance de la conservation dans la mesure du possible.
Dans d’autres circonstances, les gamètes ou embryons peuvent être également congelés afin de permettre ou optimiser les chances de succès d’une assistance médicale à la procréation.
UNE COUVERTURE NATIONALE
Les CECOS assurant une couverture du territoire national permettent aux patients d’accéder aisément à la procréation grâce à un don de gamètes ou d’embryons et à la préservation de la fertilité avant un traitement ou une circonstance à l’origine d’une altération prématurée de la fertilité. Ces deux grandes missions des CECOS ont été mises en place dès l’origine des centres en 1973 et sont toujours d’actualité. Elles ont évolué dans le temps, mais beaucoup d’efforts sont encore nécessaires afin de pouvoir avoir un nombre de donneurs et donneuses permettant de répondre aux besoins des couples inféconds sans difficulté et afin que tout patient devant subir un traitement ayant des répercussions sur sa fonction de reproduction puisse bénéficier de la préservation de sa fertilité. Dans cet objectif, les CECOS participent aux actions de l’Agence de la biomédecine, initient et développent, eux-mêmes, des actions importantes auprès du grand public ou auprès des professionnels de santé.
L’organisation propre des CECOS, notamment en réseau national, leur permet, au-delà de l’amélioration et de l’harmonisation des pratiques, de faire de la recherche dans le champ de la fertilité, de la procréation grâce à des gamètes ou embryons de donneurs et donneuses, de la préservation de la fertilité et des conséquences des traitements du cancer et la fertilité/gamétogenèse.
L’organisation propre des CECOS, notamment en réseau national, leur permet, au-delà de l’amélioration et de l’harmonisation des pratiques, de faire de la recherche dans le champ de la fertilité, de la procréation grâce à des gamètes ou embryons de donneurs et donneuses, de la préservation de la fertilité et des conséquences des traitements du cancer et la fertilité/gamétogenèse.
Références
1. Thonneau P, Bujan L. Épidémiologie de l'infécondité masculine. Rev Prat 1993;43:936-40.
2. Levine H, Jorgensen N, Martino-Andrade A, et al. Temporal trends in sperm count: a systematic review and meta-regression analysis. Hum Reprod Update 2017;23:646-59.
3. Auger J, Kunstmann JM, Czyglick F, Jouannet P. Decline in semen quality among fertile men in Paris during the past 20 years. N Engl J Med 1995;332:281-5.
4. Le Moal J, Rolland M, Goria S, et al. Semen quality trends in French regions are consistent with a global change in environmental exposure. Reproduction 2014;147:567-74.
2. Levine H, Jorgensen N, Martino-Andrade A, et al. Temporal trends in sperm count: a systematic review and meta-regression analysis. Hum Reprod Update 2017;23:646-59.
3. Auger J, Kunstmann JM, Czyglick F, Jouannet P. Decline in semen quality among fertile men in Paris during the past 20 years. N Engl J Med 1995;332:281-5.
4. Le Moal J, Rolland M, Goria S, et al. Semen quality trends in French regions are consistent with a global change in environmental exposure. Reproduction 2014;147:567-74.