Michel, peintre aéronautique de 40 ans, consulte pour une faiblesse douloureuse et invalidante de l’épaule droite (dominante), d’apparition progressive, dans un contexte d’hypersollicitation professionnelle.
L’examen clinique objective un décollement avec dyskinésie scapulaire (fig. 1 ) et l’impossibilité d’élever totalement le membre supérieur.
Les investigations paracliniques confirment le diagnostic de paralysie du nerf thoracique long par atteinte multifactorielle (microtraumatique et compressive).
Le patient bénéficie d’une rééducation prolongée, puis d’une neurolyse chirurgicale, avec nécessité d’un congé longue maladie.
L’examen clinique objective un décollement avec dyskinésie scapulaire (
Les investigations paracliniques confirment le diagnostic de paralysie du nerf thoracique long par atteinte multifactorielle (microtraumatique et compressive).
Le patient bénéficie d’une rééducation prolongée, puis d’une neurolyse chirurgicale, avec nécessité d’un congé longue maladie.
Le nerf thoracique long (fig. 2 ), ou nerf de Charles Bell, est un nerf moteur issu des branches antérieures des racines C5, C6 et souvent C7. Il traverse le défilé des scalènes, se réfléchit sur la deuxième côte et émerge sous les muscles pectoraux. Il innerve le grand dentelé antérieur (serratus anterior) et a pour fonction de stabiliser la scapula contre le thorax lors de l’élévation du bras.
Sa paralysie entraîne ainsi le décollement de la scapula par insuffisance musculaire avec une impotence fonctionnelle du membre supérieur plus ou moins importante.
Les mécanismes des lésions du nerf thoracique long sont nombreux : port de charges lourdes, atteinte macro- ou microtraumatique de l’épaule par activité en armé ou traction, iatrogénie (radiothérapie, traction du membre supérieur sous anesthésie), pathologies neurologiques (syndrome de Parsonage-Turner), compressions anatomiques, etc.
À l’examen clinique, on note trois signes faisant évoquer le diagnostic : une dyskinésie de la scapula avec perturbation de la cinématique scapulaire (bras au repos : éloignement de l’angle inférieur de la scapula de la ligne des épineuses ; bras levé : décollement du bord médial de la scapula) ; une faiblesse musculaire avec, dans certains cas, l’impossibilité d’élever le bras ; des douleurs plus ou moins intenses (essentiellement retrouvées dans le syndrome de Parsonage-Turner).
La confirmation du diagnostic repose sur l’électromyographie, qui montre un allongement de la latence distale du nerf comparativement au côté opposé.
L’évolution naturelle est variable : la récupération du nerf peut demander six mois à trois ans, mais les conséquences sur la cinématique scapulaire peuvent être irréversibles.
Le traitement conservateur consiste essentiellement à attendre une récupération spontanée et à mettre en œuvre une rééducation adaptée.
En l’absence de récupération clinique ou électromyographique après six mois, différentes techniques chirurgicales peuvent être envisagées. La neurolyse du nerf thoracique long consiste, par exemple, à libérer le nerf à un endroit précis de compression. D’autres techniques (arthrodèse scapulothoracique, transferts tendineux, réparation directe du nerf) sont proposées en cas d’échec mais permettent rarement au patient de récupérer une fonction complète.
Pour ce patient, la pathologie a été reconnue comme maladie professionnelle au titre du tableau n° 57, grâce à la concordance des tâches effectuées et au délai de prise en charge.
Sa paralysie entraîne ainsi le décollement de la scapula par insuffisance musculaire avec une impotence fonctionnelle du membre supérieur plus ou moins importante.
Les mécanismes des lésions du nerf thoracique long sont nombreux : port de charges lourdes, atteinte macro- ou microtraumatique de l’épaule par activité en armé ou traction, iatrogénie (radiothérapie, traction du membre supérieur sous anesthésie), pathologies neurologiques (syndrome de Parsonage-Turner), compressions anatomiques, etc.
À l’examen clinique, on note trois signes faisant évoquer le diagnostic : une dyskinésie de la scapula avec perturbation de la cinématique scapulaire (bras au repos : éloignement de l’angle inférieur de la scapula de la ligne des épineuses ; bras levé : décollement du bord médial de la scapula) ; une faiblesse musculaire avec, dans certains cas, l’impossibilité d’élever le bras ; des douleurs plus ou moins intenses (essentiellement retrouvées dans le syndrome de Parsonage-Turner).
La confirmation du diagnostic repose sur l’électromyographie, qui montre un allongement de la latence distale du nerf comparativement au côté opposé.
L’évolution naturelle est variable : la récupération du nerf peut demander six mois à trois ans, mais les conséquences sur la cinématique scapulaire peuvent être irréversibles.
Le traitement conservateur consiste essentiellement à attendre une récupération spontanée et à mettre en œuvre une rééducation adaptée.
En l’absence de récupération clinique ou électromyographique après six mois, différentes techniques chirurgicales peuvent être envisagées. La neurolyse du nerf thoracique long consiste, par exemple, à libérer le nerf à un endroit précis de compression. D’autres techniques (arthrodèse scapulothoracique, transferts tendineux, réparation directe du nerf) sont proposées en cas d’échec mais permettent rarement au patient de récupérer une fonction complète.
Pour ce patient, la pathologie a été reconnue comme maladie professionnelle au titre du tableau n° 57, grâce à la concordance des tâches effectuées et au délai de prise en charge.
Pour en savoir plus
Gedda M. Dynamique de fixation : la scapula. Kinesither Rev 2012;127(12):39.
Srour F, Dumontier C, Loubière M, et al. Évaluation clinique et fonctionnelle de l’épaule douloureuse. EMC Kinésithérapie-Médecine physique-Réadaptation 2013;9(3):1-21.
Srour F, Dumontier C, Loubière M, et al. Évaluation clinique et fonctionnelle de l’épaule douloureuse. EMC Kinésithérapie-Médecine physique-Réadaptation 2013;9(3):1-21.
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