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Livre
C’est ainsi que deux spécialistes d’humanités médicales, Maria Cabral, professeur de littérature de langue française à l’université de Minho (Portugal), et Marie-France Mamzer, médecin et professeur d’éthique médicale et de médecine légale à l’université Paris-Cité, introduisent leur ouvrage « Médecins, soignants… Osons la littérature », récemment paru aux Éditions universitaires de Dijon.
Plus qu’un corpus, ce livre constitue une ressource essentielle, faisant dialoguer littérature et éthique médicale.
Sa première partie apporte des outils conceptuels pour aider à penser les situations de soin complexes par des textes théoriques commentés, le plus souvent, par des spécialistes de leur auteur.
Puis des extraits d’œuvres littéraires nous plongent en situation difficile (annonce d’une mauvaise nouvelle, mort, perte de l’être cher…).
Enfin, l’évasion est permise grâce à une « pharmacopée littéraire ».
S’il ne se lit pas d’un trait, ce livre offre plutôt un recours en cas de questionnement éthique et la possibilité d’une prise de recul (et de hauteur) à une époque où nous manquons de temps. Il est ainsi étonnant mais réconfortant de (re)découvrir que l’essentiel a déjà été écrit (Rodrigo de Castro, dans son Medicus politicus, s’interrogeait déjà en 1614 sur ce qu’il était permis ou non de dire au patient de sa maladie !).
Parcourir cette anthologie commentée, véritable laboratoire de la réflexion éthique, permet d’éclaircir les difficultés des relations de soin et constitue une respiration dans l’exercice.
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C’est ainsi que deux spécialistes d’humanités médicales, Maria Cabral, professeur de littérature de langue française à l’université de Minho (Portugal), et Marie-France Mamzer, médecin et professeur d’éthique médicale et de médecine légale à l’université Paris-Cité, introduisent leur ouvrage « Médecins, soignants… Osons la littérature », récemment paru aux Éditions universitaires de Dijon.
Plus qu’un corpus, ce livre constitue une ressource essentielle, faisant dialoguer littérature et éthique médicale.
Sa première partie apporte des outils conceptuels pour aider à penser les situations de soin complexes par des textes théoriques commentés, le plus souvent, par des spécialistes de leur auteur.
Puis des extraits d’œuvres littéraires nous plongent en situation difficile (annonce d’une mauvaise nouvelle, mort, perte de l’être cher…).
Enfin, l’évasion est permise grâce à une « pharmacopée littéraire ».
S’il ne se lit pas d’un trait, ce livre offre plutôt un recours en cas de questionnement éthique et la possibilité d’une prise de recul (et de hauteur) à une époque où nous manquons de temps. Il est ainsi étonnant mais réconfortant de (re)découvrir que l’essentiel a déjà été écrit (Rodrigo de Castro, dans son Medicus politicus, s’interrogeait déjà en 1614 sur ce qu’il était permis ou non de dire au patient de sa maladie !).
Parcourir cette anthologie commentée, véritable laboratoire de la réflexion éthique, permet d’éclaircir les difficultés des relations de soin et constitue une respiration dans l’exercice.