1 - Deux millions d’accidents de la main sont recensés chaque année en France. Il s’agit majoritairement de plaies, survenant dans un contexte domestique pour deux tiers d’entre elles, et dans le cadre d’accidents de travail dans un peu moins de 10 % des cas.
2 - Quatre tableaux cliniques méritent une prise en charge chirurgicale immédiate : l’amputation partielle ou totale avec possibilité de revascularisation déterminée par le chirurgien de la main, l’hémorragie non contrôlée, les injections sous pression, la fasciite nécrosante.
3 - Une plaie de la main doit être évaluée par un professionnel formé à l’exploration, en plus de l’examen clinique, après les premiers soins. Il n’y a aucune contre-indication à une exploration chirurgicale en cas de doute, y compris en cas d’examen clinique « normal ». Ce n’est pas la longueur d’une plaie de la main qui doit être évaluée mais sa profondeur.
4 - Négliger une plaie de la main semblant anodine peut avoir de lourdes conséquences fonctionnelles, sociales et professionnelles pour les patients, et médicolégales pour les professionnels de santé.
5 - Dans les cas les plus complexes, les traumatismes de la main sont responsables de séquelles graves et irréversibles. La prise en charge doit être précoce, réalisée par des équipes spécialisées et entraînées, avec un plateau technique dédié. L’objectif est de faire les meilleurs choix possibles pour limiter les séquelles et obtenir une main fonctionnelle et esthétique.
6 - Tout retard diagnostique et thérapeutique d’une infection de la main peut entraîner des conséquences graves sur l’avenir fonctionnel de la main et met en cause la responsabilité médicale du praticien. Dans la grande majorité des cas, devant des signes d’infection collectée (pulsatilité de la douleur) ou aggravée (lymphangite, fièvre, choc septique, signes de fasciite nécrosante), le traitement chirurgical s’impose et l’antibiothérapie n’est entreprise qu’après prélèvements chirurgicaux.
7 - La prévention des plaies de la main s’articule en trois volets. La prévention primaire a pour objectif de diminuer la fréquence de survenue de l’accident. La prévention secondaire concerne l’orientation du patient avec une plaie de la main pour une prise en charge dans une structure médicale composée d’équipes expérimentées. La prévention tertiaire tente d’éviter une déprofessionnalisation et accompagne les patients en cas de séquelles physiques et psychologiques, pour qu’ils ne décrochent pas du tissu socioprofessionnel, d’améliorer le retour à l’emploi et de diminuer la durée des arrêts de travail.
8 - La Fédération européenne des services d’urgence de la main (FESUM) est une organisation originale conçue et gérée par les chirurgiens de la main depuis plus de cinquante-cinq ans, permettant la prise en charge de la plupart des plaies de la main. Elle fait le lien entre les services SOS mains, les réseaux de prévention, d’accompagnement et de formation, et les tutelles.
2 - Quatre tableaux cliniques méritent une prise en charge chirurgicale immédiate : l’amputation partielle ou totale avec possibilité de revascularisation déterminée par le chirurgien de la main, l’hémorragie non contrôlée, les injections sous pression, la fasciite nécrosante.
3 - Une plaie de la main doit être évaluée par un professionnel formé à l’exploration, en plus de l’examen clinique, après les premiers soins. Il n’y a aucune contre-indication à une exploration chirurgicale en cas de doute, y compris en cas d’examen clinique « normal ». Ce n’est pas la longueur d’une plaie de la main qui doit être évaluée mais sa profondeur.
4 - Négliger une plaie de la main semblant anodine peut avoir de lourdes conséquences fonctionnelles, sociales et professionnelles pour les patients, et médicolégales pour les professionnels de santé.
5 - Dans les cas les plus complexes, les traumatismes de la main sont responsables de séquelles graves et irréversibles. La prise en charge doit être précoce, réalisée par des équipes spécialisées et entraînées, avec un plateau technique dédié. L’objectif est de faire les meilleurs choix possibles pour limiter les séquelles et obtenir une main fonctionnelle et esthétique.
6 - Tout retard diagnostique et thérapeutique d’une infection de la main peut entraîner des conséquences graves sur l’avenir fonctionnel de la main et met en cause la responsabilité médicale du praticien. Dans la grande majorité des cas, devant des signes d’infection collectée (pulsatilité de la douleur) ou aggravée (lymphangite, fièvre, choc septique, signes de fasciite nécrosante), le traitement chirurgical s’impose et l’antibiothérapie n’est entreprise qu’après prélèvements chirurgicaux.
7 - La prévention des plaies de la main s’articule en trois volets. La prévention primaire a pour objectif de diminuer la fréquence de survenue de l’accident. La prévention secondaire concerne l’orientation du patient avec une plaie de la main pour une prise en charge dans une structure médicale composée d’équipes expérimentées. La prévention tertiaire tente d’éviter une déprofessionnalisation et accompagne les patients en cas de séquelles physiques et psychologiques, pour qu’ils ne décrochent pas du tissu socioprofessionnel, d’améliorer le retour à l’emploi et de diminuer la durée des arrêts de travail.
8 - La Fédération européenne des services d’urgence de la main (FESUM) est une organisation originale conçue et gérée par les chirurgiens de la main depuis plus de cinquante-cinq ans, permettant la prise en charge de la plupart des plaies de la main. Elle fait le lien entre les services SOS mains, les réseaux de prévention, d’accompagnement et de formation, et les tutelles.