1 Les éléments de prévention qui ne dépendent pas du niveau de risque cardiovasculaire absolu sont la cessation du tabac, la pratique d’une activité physique suffisante et régulière, une alimentation équilibrée, diversifiée et quantitativement adaptée à la dépense physique, une pression artérielle ambulatoire ≤135/85 mmHg, et un niveau glycémique moyen (hémoglobine glyquée) < 7 % en cas de diabète. Pour ces deux derniers facteurs, une marge de tolérance existe pour les sujets les plus âgés.
2 Au contraire, l’objectif en termes de cholestérol lié aux lipoprotéines de basse densité (LDL-cholestérol) dépend du niveau de risque cardiovasculaire absolu, que la maladie artérielle soit symptomatique ou non : un LDL- cholestérol cible < 1,8 mmol/L (0,7 g/L) ou une baisse d’au moins 50 % du niveau initial de LDL-cholestérol. Chez les sujets avec un LDL-cholestérol initial ≥1,9 g/L (4,9 mmol/L), une hypercholestérolémie familiale hétérozygote doit être recherchée (1 personne sur 500 dans la population générale).
3 Plusieurs stratégies sont possibles en cas de plaintes musculaires d’un patient sous statine.
4 Dans les dernières recommandations, le maniement des divers antithrombotiques est clarifié et simplifié.
5 Adopter de nouvelles habitudes de vie pour favoriser ou préserver sa santé est souvent difficile et vécu comme un renoncement. Les pratiques médicales échouent souvent, surtout quand la posture et la communication du soignant sont inadaptées, source de résistance chez un patient qui a besoin de temps pour s’engager dans des changements et les enraciner durablement.
6 Au stade de non-implication du patient, il s’agit surtout de construire une relation de confiance, d’accueillir les représentations, les croyances, les présupposés, etc., dans une attitude qui ne juge pas et n’argumente pas mais écoute, fait exprimer les ressentis et use de pédagogie.
7 Au stade de la réflexion du patient, il s’agit de valoriser la prise de conscience, de faire explorer l’ambivalence vis-à-vis des changements envisagés et de renforcer le sentiment d’efficacité personnelle.
8 Au stade de préparation à l’engagement, il s’agit d’aider le patient à préparer son projet d’action de manière précise et très concrète, d’explorer les manières d’agir en situation d’incertitude ou d’échec, en s’appuyant sur ses propres ressources (compétences, réussites passées, etc.) ainsi que sur le soutien de l’entourage.
9 Favoriser l’engagement d’un patient dans les soins est une collaboration qui repose à la fois sur un style de communication (attitude positive et bienveillante d’écoute, de reformulation et de valorisation) et sur une pédagogie qui permet d’explorer des contenus (savoirs, ressentis, croyances, etc.) que le patient apporte et avec lesquels on « travaille », dans un climat de sécurité pour le patient, qui ne se sent pas jugé. Le soignant n’est qu’un facilitateur ou un tuteur du travail d’engagement qu’opère le patient.
2 Au contraire, l’objectif en termes de cholestérol lié aux lipoprotéines de basse densité (LDL-cholestérol) dépend du niveau de risque cardiovasculaire absolu, que la maladie artérielle soit symptomatique ou non : un LDL- cholestérol cible < 1,8 mmol/L (0,7 g/L) ou une baisse d’au moins 50 % du niveau initial de LDL-cholestérol. Chez les sujets avec un LDL-cholestérol initial ≥1,9 g/L (4,9 mmol/L), une hypercholestérolémie familiale hétérozygote doit être recherchée (1 personne sur 500 dans la population générale).
3 Plusieurs stratégies sont possibles en cas de plaintes musculaires d’un patient sous statine.
4 Dans les dernières recommandations, le maniement des divers antithrombotiques est clarifié et simplifié.
5 Adopter de nouvelles habitudes de vie pour favoriser ou préserver sa santé est souvent difficile et vécu comme un renoncement. Les pratiques médicales échouent souvent, surtout quand la posture et la communication du soignant sont inadaptées, source de résistance chez un patient qui a besoin de temps pour s’engager dans des changements et les enraciner durablement.
6 Au stade de non-implication du patient, il s’agit surtout de construire une relation de confiance, d’accueillir les représentations, les croyances, les présupposés, etc., dans une attitude qui ne juge pas et n’argumente pas mais écoute, fait exprimer les ressentis et use de pédagogie.
7 Au stade de la réflexion du patient, il s’agit de valoriser la prise de conscience, de faire explorer l’ambivalence vis-à-vis des changements envisagés et de renforcer le sentiment d’efficacité personnelle.
8 Au stade de préparation à l’engagement, il s’agit d’aider le patient à préparer son projet d’action de manière précise et très concrète, d’explorer les manières d’agir en situation d’incertitude ou d’échec, en s’appuyant sur ses propres ressources (compétences, réussites passées, etc.) ainsi que sur le soutien de l’entourage.
9 Favoriser l’engagement d’un patient dans les soins est une collaboration qui repose à la fois sur un style de communication (attitude positive et bienveillante d’écoute, de reformulation et de valorisation) et sur une pédagogie qui permet d’explorer des contenus (savoirs, ressentis, croyances, etc.) que le patient apporte et avec lesquels on « travaille », dans un climat de sécurité pour le patient, qui ne se sent pas jugé. Le soignant n’est qu’un facilitateur ou un tuteur du travail d’engagement qu’opère le patient.