L’hypertension artérielle est la première maladie chronique en France et dans le monde, et l’un des principaux facteurs de risque vasculaire.1 Une prise en charge efficace par des traitements (médicamenteux ou non) diminue non seulement le risque de complications cardiovasculaires mais également rénales et cognitives et contribue ainsi à un allongement de l’espérance de vie. En 2006, l’Étude nationale nutrition santé (ENNS) avait, notamment, mis en évidence qu’environ 20 % des patients hypertendus dépistés en France n’étaient pas traités pharmacologiquement, et 50 % des patients hypertendus traités n’atteignaient pas les objectifs de pression artérielle contrôlée.2 Dix ans après, Santé publique France a réalisé une nouvelle enquête, l’étude Esteban, auprès d’un échantillon représentatif de la population française, afin d’actualiser les chiffres de prise en charge de l’hypertension artérielle en France.3
L’étude Esteban
Cette étude transversale en population générale porte sur un échantillon national et représentatif d’adultes de 18 à 74 ans résidant en France métropolitaine. Les inclusions se sont déroulées entre avril 2014 et mars 2016 selon une méthodologie semblable à celle de l’étude ENNS de 2006. Le plan de sondage et d’échantillonnage ainsi que la méthodologie de l’enquête Esteban ont été décrits dans le protocole de l’étude.3
La pression artérielle a été mesurée avec un tensiomètre Omron 705-IT sur le bras droit à l’aide d’un brassard adapté à la circonférence du bras. Les mesures ont été effectuées à distance de 30 minutes de la prise de sang et après 5 minutes de repos, en position assise. Trois mesures ont été réalisées, à 1 minute d’intervalle. Les pressions artérielles systolique (PAS) et diastolique (PAD) retenues correspondent à la moyenne des deux dernières mesures.
Les traitements à action antihypertensive ont été obtenus par un appariement des données individuelles des sujets inclus dans l’étude avec les données du Système national des données de santé (SNDS). Ainsi, tous les traitements délivrés dans l’année précédant l’examen de santé étaient disponibles. L’hypertension artérielle a été définie par une PAS ≥ 140 mmHg ou une PAD ≥ 90 mmHg lors de l’examen de santé ou de la délivrance d’au moins un traitement à action antihypertensive. L’hypertension était considérée comme connue si les personnes avaient répondu « oui » à la question : « Votre médecin vous a-t-il déjà dit que votre tension était trop élevée ? » ou si les personnes avaient coché « hypertension artérielle » à la question « Avez-vous, ou avez-vous déjà eu, une de ces maladies ou problèmes de santé ? ». Les patients hypertendus traités étaient considérés comme contrôlés quand la PAS était strictement inférieure à 140 mmHg et la PAD strictement inférieure à 90 mmHg.
La pression artérielle a été mesurée avec un tensiomètre Omron 705-IT sur le bras droit à l’aide d’un brassard adapté à la circonférence du bras. Les mesures ont été effectuées à distance de 30 minutes de la prise de sang et après 5 minutes de repos, en position assise. Trois mesures ont été réalisées, à 1 minute d’intervalle. Les pressions artérielles systolique (PAS) et diastolique (PAD) retenues correspondent à la moyenne des deux dernières mesures.
Les traitements à action antihypertensive ont été obtenus par un appariement des données individuelles des sujets inclus dans l’étude avec les données du Système national des données de santé (SNDS). Ainsi, tous les traitements délivrés dans l’année précédant l’examen de santé étaient disponibles. L’hypertension artérielle a été définie par une PAS ≥ 140 mmHg ou une PAD ≥ 90 mmHg lors de l’examen de santé ou de la délivrance d’au moins un traitement à action antihypertensive. L’hypertension était considérée comme connue si les personnes avaient répondu « oui » à la question : « Votre médecin vous a-t-il déjà dit que votre tension était trop élevée ? » ou si les personnes avaient coché « hypertension artérielle » à la question « Avez-vous, ou avez-vous déjà eu, une de ces maladies ou problèmes de santé ? ». Les patients hypertendus traités étaient considérés comme contrôlés quand la PAS était strictement inférieure à 140 mmHg et la PAD strictement inférieure à 90 mmHg.
Près d’un adulte sur trois est hypertendu en France
En France, en 2015, plus d’un adulte sur trois était hypertendu. Cette proportion atteignait 37 % chez les hommes et 25 % chez les femmes (tableau 1 ).4 Comme dans la plupart des autres pays, la prévalence de l’hypertension artérielle n’a pas évolué significativement depuis une dizaine d’années, quelle que soit la classe d’âge considérée.5
La comparaison avec d’autres pays européens ou nord-américains pour des âges équivalents montre que, si la prévalence de l’hypertension des femmes en France est comparable à celle des autres pays développés (Espagne, Royaume-Uni ou Canada) et inférieure à celle observée en Allemagne ou aux États-Unis, elle est supérieure chez les hommes à celle observée en Angleterre, en Allemagne, au Canada et même aux États-Unis.5
La comparaison avec d’autres pays européens ou nord-américains pour des âges équivalents montre que, si la prévalence de l’hypertension des femmes en France est comparable à celle des autres pays développés (Espagne, Royaume-Uni ou Canada) et inférieure à celle observée en Allemagne ou aux États-Unis, elle est supérieure chez les hommes à celle observée en Angleterre, en Allemagne, au Canada et même aux États-Unis.5
Une connaissance insuffisante de la maladie malgré la fréquence du dépistage
En France, en 2015, à peine plus d’un adulte sur deux avait connaissance de son hypertension (55 %) [tableau 1 ]. Les femmes avaient une meilleure connaissance de leur hypertension (63 %) que les hommes (50 %). Cependant, dans les deux sexes, la connaissance restait très inférieure à la moyenne des pays à revenus élevés (67 %).6 En Allemagne, plus de 80 % des adultes hypertendus avaient connaissance de leur hypertension.7 Ce mauvais résultat en France et l’absence d’amélioration significative de la connaissance depuis 2006 pose plusieurs questions : le dépistage de l’hypertension artérielle (médecine scolaire, médecine générale, gynécologie, médecine du travail…), première étape clé de la prise en charge qui était, jusqu’il y a peu, considéré comme performant en France (tableau 1 ) ; l’établissement du diagnostic à partir de la mesure de la pression artérielle ; l’annonce du diagnostic à la personne concernée, sa compréhension et son acceptation.
Moins d’un adulte hypertendu sur deux traité pharmacologiquement
La proportion de personnes hypertendues traitées n’était que de 47,3 % (tableau 1 ). La part non traitée pharmacologiquement regroupait notamment les hypertensions non diagnostiquées, les traitements non médicamenteux (mesures hygiénodiététiques), les refus/arrêts de traitements. Ces hypertensions non traitées pharmacologiquement ne correspondaient pas uniquement à des hypertensions de bas grade puisque près de 1 sur 5 était une hypertension artérielle de grade 2 ou 3 (tableau 2 ).
Chez les adultes qui avaient connaissance de leur hypertension, la proportion d’hypertendus traités atteignait 73 % contre 82 % en 2006 (tableau 1 ). Cette diminution ne concernait pas les hommes dont la proportion d’hypertendus dépistés traités pharmacologiquement est restée stable depuis 10 ans, mais uniquement les femmes (71 % des femmes dépistées traitées en 2015 contre 86 % en 2006). Il n’était pas possible, avec cette étude, de déterminer si cette diminution était liée à une moindre prescription de traitements ou à une volonté des patientes de ne pas prendre le traitement prescrit. Néanmoins, cette diminution du nombre de femmes traitées constitue un signal assez défavorable sur la prise en charge de l’hypertension artérielle en France.
La proportion de patients dépistés et traités observée en France (73 %) était inférieure à celle observée en Allemagne (88 %) ou au Canada (84 %) et équivalente à celle des États-Unis (74 %).7-9
Chez les adultes qui avaient connaissance de leur hypertension, la proportion d’hypertendus traités atteignait 73 % contre 82 % en 2006 (
La proportion de patients dépistés et traités observée en France (73 %) était inférieure à celle observée en Allemagne (88 %) ou au Canada (84 %) et équivalente à celle des États-Unis (74 %).7-9
Une proportion encore trop importante de monothérapie chez les patients traités ?
En 2015, environ 60 % des adultes traités pour hypertension avaient une monothérapie (fig. 1 ). Parmi ces adultes traités par monothérapie, près de 1 sur 5 recevait un traitement de la classe des bêtabloquants alors que les recommandations françaises de 2013 précisaient leur moindre efficacité par rapport aux quatre autres classes d’antihypertenseurs (inhibiteurs de l’enzyme de conversion, antagonistes de l’angiotensine II, inhibiteurs calciques, et diurétiques) pour l’initiation d’un traitement en monothérapie.10
De plus, parmi les patients hypertendus traités par monothérapie, la moitié n’avaient pas une pression artérielle contrôlée et auraient donc dû, selon ces mêmes recommandations, être traités par une bithérapie.10
De plus, parmi les patients hypertendus traités par monothérapie, la moitié n’avaient pas une pression artérielle contrôlée et auraient donc dû, selon ces mêmes recommandations, être traités par une bithérapie.10
Une observance faible des traitements antihypertenseurs
En 2015, chez les patients traités pour hypertension artérielle, la proportion de jours de l’année couverts par un traitement n’était que de 64 %. Seuls 34 % des hypertendus traités pouvaient être considérés comme observants, c’est-à-dire au moins 80 % des jours de l’année couverts par un traitement.
En 2015, près de 42 % des hypertendus déclaraient posséder un appareil d’automesure tensionnelle à leur domicile. Cette question n’ayant pas été posée dans l’enquête ENNS, il n’est pas possible d’apprécier l’évolution de cette proportion depuis 2006. Néanmoins, d’autres enquêtes, réalisées dans des populations plus sélectionnées montraient une constante augmentation de la proportion de patients hypertendus équipés d’appareil d’automesure.
En 2015, près de 42 % des hypertendus déclaraient posséder un appareil d’automesure tensionnelle à leur domicile. Cette question n’ayant pas été posée dans l’enquête ENNS, il n’est pas possible d’apprécier l’évolution de cette proportion depuis 2006. Néanmoins, d’autres enquêtes, réalisées dans des populations plus sélectionnées montraient une constante augmentation de la proportion de patients hypertendus équipés d’appareil d’automesure.
Un contrôle insuffisant de l’hypertension
Le contrôle de l’hypertension artérielle atteignait les 50 % chez les patients traités, soit moins de 25 % de l’ensemble des hypertendus.2 Si le résultat du contrôle chez les patients traités est semblable à celui observé dans les autres pays développés (50 %),6 celui du contrôle parmi l’ensemble des hypertendus reste faible, compte tenu de la faible proportion de patients traités. De plus, le niveau de contrôle n’a connu aucune amélioration depuis 10 ans malgré de nouvelles recommandations de prise en charge des personnes hypertendues.10, 11 Avec moins de 25 % des hypertendus contrôlés, la France fait moins bien que l’Angleterre (37 %), l’Allemagne et les États-Unis (51 et 52 % respectivement) et le Canada (68 %).7-9, 12
La France en retard ?
En 2015, la règle des « un sur deux » continuait de s’appliquer en France comme en 2006 : un sur deux des hypertendus traités et un sur deux des traités contrôlés, soit un quart des hypertendus contrôlés. Ainsi, le niveau de connaissance, de traitement et de contrôle de l’hypertension artérielle n’a connu aucune amélioration significative depuis 2006.2 La prise en charge pharmacologique chez les femmes s’est même dégradée depuis 10 ans, avec une moindre proportion de femmes traitées. La France accusait en 2015 un retard énorme sur le niveau de connaissance de l’hypertension artérielle chez les adultes malades par rapport à de nombreux pays développés et européens.5 De ce mauvais résultat de la connaissance de leur hypertension, première étape primordiale de la prise en charge, découle une faible proportion de patients traités et ainsi une faible proportion de patients hypertendus ayant une pression artérielle contrôlée.
Amélioration de la connaissance : première étape pour une amélioration du contrôle de l’hypertension en France ?
Une amélioration significative de la connaissance par les hypertendus de leur maladie pour atteindre le niveau des autres pays européens, en conservant les mêmes proportions de traitement (médicamenteux ou non médicamenteux) et de contrôle, permettrait d’améliorer significativement la proportion d’hypertendus contrôlés. L’amélioration de la connaissance pourrait, notamment, passer par une meilleure information et éducation de la population à cette maladie chronique, par un dépistage qui doit se maintenir à un niveau élevé et rester efficace, par un recours plus important à une véritable consultation d’annonce de la maladie plus longue, comme préconisé dans les recommandations de prise en charge de l’hypertension artérielle de 2013.10 En effet, une telle consultation, rémunérée en prenant en compte sa durée, a pour objectif d’obtenir une meilleure compréhension par les personnes du caractère chronique de la maladie, de ses conséquences pour la santé à long terme et une meilleure adhésion aux règles hygiénodiététiques et aux traitements médicamenteux lorsqu’ils sont prescrits.
Stagnation et détérioration
La prise en charge de l’hypertension artérielle en France n’a connu aucune amélioration significative et s’est même dégradée chez les femmes, comme en atteste une diminution du recours aux traitements pharmacologiques. Il est aujourd’hui nécessaire de comprendre rapidement les raisons de cette stagnation et détérioration pour éviter une potentielle perte de chance préjudiciable, en particulier pour la santé de ces femmes. Le niveau de connaissance de leur maladie par les sujets hypertendus reste à un niveau très bas, avec seulement une personne hypertendue sur deux au courant de son hypertension, ce qui constitue une piste d’amélioration importante de la prise en charge de l’hypertension artérielle en France.
RemerciementsLes auteurs remercient l’équipe-projet Esteban, l’ensemble des personnes ayant participé à la collecte des données : le Cetaf, les centres d’examens de santé de la Cnamts, les laboratoires d’analyses médicales et les infirmiers, ainsi que les participants à l’étude.L’étude Esteban, issue du programme national de biosurveillance, a été financée par le ministère en charge des Affaires sociales et de la Santé et par le ministère en charge de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer.
Références
1. World Health Organization. A global brief on hypertension. World Health Day 2013. http://bit.ly/33SvrBW
2. Perrine AL, Lecoffre C, Blacher J, Olié V. L’hypertension artérielle en France : prévalence, traitement et contrôle en 2015 et évolutions depuis 2006. BEH 2017;10:170-9.
3. Balicco A, Oleko A, Szego E, et al. Protocole Esteban : une étude transversale de santé sur l’environnement, la biosurveillance, l’activité physique et la nutrition (2014-2016). Toxicol Analyt Clin 2017;29:517-37.
4. Perrine AL, Lecoffre C, Olié V. Prévalence de l’hypertension artérielle chez les adultes en France en 2015, étude Esteban. Rev Épidémiol Santé Pub 2018;66:S50.
5. Collaboration NCDRF. Long-term and recent trends in hypertension awareness, treatment, and control in 12 high-income countries: an analysis of 123 nationally representative surveys. Lancet 2019;394:639-51.
6. Mills KT, Bundy JD, Kelly TN, et al. Global disparities of hypertension prevalence and control: a systematic analysis of population-based studies from 90 countries. Circulation 2016;134:441-50.
7. Neuhauser HK, Adler C, Rosario AS, Diederichs C, Ellert U. Hypertension prevalence, awareness, treatment and control in Germany 1998 and 2008-11. J Hum Hypertens 2015;29:247-53.
8. Padwal RS, Bienek A, McAlister FA, Campbell NR, Outcomes Research Task Force of the Canadian Hypertension Education P. Epidemiology of hypertension in Canada: an update. Can J Cardiol 2016;32:687-94.
9. Yoon SS, Carroll MD, Fryar CD. Hypertension prevalence and control among adults: United States, 2011-2014. NCHS Data Brief 2015;220:1-8.
10. Blacher J, Halimi JM, Hanon O, et al. Prise en charge de l’hypertension artérielle de l’adulte. Recommandations 2013 de la Société française d’hypertension artérielle. Presse Med 2013;42:819-25.
11. Mancia G, Fagard R, Narkiewicz K, et al. 2013 ESH/ESC Guidelines for the management of arterial hypertension: the Task Force for the management of arterial hypertension of the European Society of Hypertension (ESH) and of the European Society of Cardiology (ESC). J Hypertens 2013;31:1281-357.
12. Falaschetti E, Mindell J, Knott C, Poulter N. Hypertension management in England: a serial cross-sectional study from 1994 to 2011. Lancet 2014;383:1912-9.
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11. Mancia G, Fagard R, Narkiewicz K, et al. 2013 ESH/ESC Guidelines for the management of arterial hypertension: the Task Force for the management of arterial hypertension of the European Society of Hypertension (ESH) and of the European Society of Cardiology (ESC). J Hypertens 2013;31:1281-357.
12. Falaschetti E, Mindell J, Knott C, Poulter N. Hypertension management in England: a serial cross-sectional study from 1994 to 2011. Lancet 2014;383:1912-9.
Dans cet article
- L’étude Esteban
- Près d’un adulte sur trois est hypertendu en France
- Une connaissance insuffisante de la maladie malgré la fréquence du dépistage
- Moins d’un adulte hypertendu sur deux traité pharmacologiquement
- Une proportion encore trop importante de monothérapie chez les patients traités ?
- Une observance faible des traitements antihypertenseurs
- Un contrôle insuffisant de l’hypertension
- La France en retard ?
- Amélioration de la connaissance : première étape pour une amélioration du contrôle de l’hypertension en France ?
- Stagnation et détérioration