Le Pr Antoine Brézin, chef de service d’ophtalmologie de l’hôpital Cochin à Paris, signe un ouvrage très accessible et efficacement illustré, balayant l’ensemble de la physio- et de la pathologie ophtalmologiques. Le lecteur médecin y trouvera des notions bien connues (« quand le patient ne voit rien et le médecin non plus, il faut chercher une NORB ! ») et d’autres un peu oubliées, peut-être.
L’auteur, lisiblement passionné par son métier, sait transmettre son attachement à ce seul organe « qui ait autant inspiré les poètes », « fenêtre de l’âme et du corps ». De nombreuses histoires de patients ponctuent le texte et on y lit l’humilité du praticien mais aussi son empathie et sa grande bienveillance à leur égard.
Le Pr Brézin ne mâche néanmoins pas ses mots lorsqu’il s’agit d’évoquer les méfaits des médias porteurs de faux espoirs auprès des malades : non, la greffe des cellules souches pour traiter la DMLA n’est malheureusement pas encore une réalité ! Il n’hésite pas non plus à donner son point de vue sur l’organisation des soins visuels en France : « Quelle que soit la répartition des tâches, l’essentiel est que la prescription de verres correcteurs demeure l’occasion d’effectuer certains actes de dépistage (…) Il faut que ces actes (…) soient systématiques (…) et que les résultats soient analysés par un professionnel capable de les interpréter. »
Un livre à conseiller à tous les patients qui voudraient tout connaître sur la prunelle de leurs yeux et à tout médecin qui souhaiterait mettre à jour ses connaissances, de façon agréable mais scientifiquement rigoureuse.
L’auteur, lisiblement passionné par son métier, sait transmettre son attachement à ce seul organe « qui ait autant inspiré les poètes », « fenêtre de l’âme et du corps ». De nombreuses histoires de patients ponctuent le texte et on y lit l’humilité du praticien mais aussi son empathie et sa grande bienveillance à leur égard.
Le Pr Brézin ne mâche néanmoins pas ses mots lorsqu’il s’agit d’évoquer les méfaits des médias porteurs de faux espoirs auprès des malades : non, la greffe des cellules souches pour traiter la DMLA n’est malheureusement pas encore une réalité ! Il n’hésite pas non plus à donner son point de vue sur l’organisation des soins visuels en France : « Quelle que soit la répartition des tâches, l’essentiel est que la prescription de verres correcteurs demeure l’occasion d’effectuer certains actes de dépistage (…) Il faut que ces actes (…) soient systématiques (…) et que les résultats soient analysés par un professionnel capable de les interpréter. »
Un livre à conseiller à tous les patients qui voudraient tout connaître sur la prunelle de leurs yeux et à tout médecin qui souhaiterait mettre à jour ses connaissances, de façon agréable mais scientifiquement rigoureuse.
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