La greffe d’organes solides représente un traitement curateur pour des maladies terminales d’organes, que ce soit dans le cadre de l’insuffisance cardiaque réfractaire, de l’insuffisance rénale terminale, de l’insuffisance hépatique chronique sur cirrhose, du diabète de type 1 ou de l’insuffisance respiratoire chronique oxygénorequérante.1 Cette greffe d’organe ne se conçoit qu’associée à un traitement immunosuppresseur au long cours : en effet, après greffe allogénique d’organe, il n’y a pas de tolérance immunologique.2
Durant la première année post-greffe d’organe solide peuvent survenir des complications propres à l’organe transplanté ; en revanche, à l’état stable, c’est-à-dire après la première année de greffe, le suivi du transplanté est assez similaire quel que soit l’organe, car, alors, les complications sont liées à l’immunosuppression chronique. Autant durant la première année post-greffe, le patient doit, au moindre signe clinique préoccupant, appeler le centre de greffe car il peut s’agir d’un rejet aigu ou d’une complication infectieuse, autant pour la phase de maintenance le médecin généraliste (MG) a toute sa place, car les problèmes sont moins aigus et plus généraux.

Suivi durant la première année post-greffe

Même si le rejet aigu est un problème moins fréquent qu’il y a quelques décennies, certains patients à haut risque immunologique peuvent développer un rejet aigu, qui doit, si possible, être anticipé ou diagnostiqué au plus vite par des biopsies systématiques (en greffe cardiaque ou pulmonaire essentiellement).3 Pour les autres localisations, comme en greffe rénale, la biopsie du greffon à titre systématique permet d’identifier les patients chez lesquels la corticothérapie peut être arrêtée de façon précoce, en général au troisième mois post-greffe.4,5
Ainsi, une fois le patient sorti de l’hôpital après la greffe d’organe, il doit effectuer de façon bi-hebdomadaire puis bimensuelle et mensuelle des examens biologiques dont les résultats sont transmis directement et rapidement au centre de greffe : c’est d’importance majeure après greffe rénale, hépatique ou pancréatique car l’augmentation de certains marqueurs biologiques (créatininémie, transaminases, γGT ou glycémie) est prémonitoire de la survenue d’un rejet aigu. A contrario, après greffe cardiaque ou pulmonaire, en l’absence de biomarqueurs disponibles en routine, le patient doit avoir de façon régulière des biopsies endomyocardiques ou endobronchiques afin de dépister des rejets infracliniques. De plus, le taux résiduel de certains immunosuppresseurs (ciclosporine, tacrolimus, évérolimus) doit être très régulièrement suivi afin d’éviter une toxicité ou une sous-efficacité.
Ces résultats sont analysés en temps réel, soit par un infirmier en pratique avancée (IPA), soit par un médecin de l’équipe de greffe, pour une réactivité optimale. Il existe, par ailleurs, des applications qui permettent au patient de partager les résultats de ses examens biologiques avec l’équipe de greffe (exemple de Predigraft, solution de télésurveillance prédictive de la survie du greffon rénal chez les patients transplantés rénaux).
Durant cette première année post-greffe, le patient greffé d’organe est exposé à de nombreuses compli­cations infectieuses dont certaines peuvent être rapidement létales.6 Les dépister de façon précoce est donc essentiel ! (voir l’article « Risques infectieux après transplantation d’organes solides », page 969.)
Le bilan effectué par le centre de greffe au terme de la première année permet de faire le point sur les diverses complications liées au traitement immunosuppresseur et définit la « feuille de route » pour la suite. En effet, à ce stade, le patient peut ou va présenter des complications qui relèvent d’une prise en charge multidisciplinaire dans laquelle le MG tient une place essentielle.
Le bilan effectué douze mois après une greffe peut comporter, en fonction de l’organe greffé, une biopsie de surveillance mais également un examen morpho­logique et la recherche d’anticorps anti-HLA dirigés spécifiquement contre le greffon. La présence de ces derniers impose de modifier l’immunosuppression de maintenance.

Au-delà de la première année : dépister les complications du traitement antirejet

Après greffe d’organe, il n’y a pas de tolérance immunologique ; les patients greffés d’organe prennent donc un traitement antirejet au long cours (encadré).7 Comme le système immunitaire est redondant, l’immunosuppression repose sur une association d’immunosuppresseurs comprenant un inhibiteur des anticalcineurines (ciclo­sporine ou tacrolimus) et soit un inhibiteur de synthèse des bases puriques (acide mycophénolique), soit un inhibiteur de la mTOR (sirolimus ou évérolimus).8 L’adjonction de corticoïdes n’est pas indispensable. Dans plus de 90 % des cas, l’anticalcineurine est le tacrolimus.
Après greffe rénale, au-delà de la première année, les taux résiduels cibles de tacrolimus sont de 4 à 6 ng/mL. La mesure du taux résiduel est effectuée tous les deux à trois mois.9,10,11

Néphrotoxicité des anticalcineurines

Les anticalcineurines sont très néphrotoxiques au long cours, pouvant entraîner une insuffisance rénale chronique ; il est donc essentiel d’en surveiller les taux résiduels cibles, qui sont définis par le centre de greffe.12 De même, il est nécessaire de surveiller au moins deux fois par an chez les greffés d’organes la créatininémie (et l’estimation du débit de filtration glomérulaire) et la protéinurie/microalbuminurie sur une miction. Sous anticalcineurines, la fonction rénale doit être contrôlée au moins tous les deux mois : en cas de développement d’une insuffisance rénale chronique, il convient d’alerter le centre de greffe afin de mettre en place des mesures correctives.
En cas de néphrotoxicité avérée des anticalcineurines démontrée par une biopsie rénale, une alternative thérapeutique doit être proposée au patient : outre l’arrêt ou de la réduction de l’anticalcineurine, elle repose sur le bélatacept ou un inhibiteur de la mTOR.13-18 Cette démarche est protocolisée mais parfois difficile à réaliser chez des patients ayant une greffe vitale (cardiaque ou pulmonaire).

Traiter l’hypertension artérielle induite

En cas d’hypertension artérielle, il s’agit d’abord d’éliminer une sténose sur l’une des artères rénales ou sur l’artère du greffon rénal.
En l’absence d’une telle sténose, le traitement de choix repose sur les anticalciques.19-21 L’objectif est l’obtention d’une pression artérielle inférieure à 140/90 mmHg, voire de l’ordre de 130/80 mmHg.22 Si ce traitement ne suffit pas, il faut y adjoindre un inhibiteur de l’enzyme de conversion ou un sartan. Les diurétiques peuvent être associés, particulièrement si la natriurèse est élevée. Certains anticalciques inhibent le cytochrome P450, cytochrome intervenant dans le métabolisme des anticalcineurines :23,24 essentiellement le diltiazem, le vérapamil et la nicardipine. L’utilisation de ces derniers est fort utile car elle permet de réduire de façon drastique la dose quotidienne d’anticalcineurine et donc de réduire le coût.

Effet diabétogène, en particulier lié au tacrolimus

Les anticalcineurines sont fréquemment associées à un diabète de novo après greffe d’organe, que le traitement immunosuppresseur comporte ou non des corticoïdes.25 De plus, l’effet diabétogène du tacrolimus est supérieur à celui de la ciclosporine.26 Plusieurs études ont montré qu’en cas de diabète induit par le tacrolimus, son remplacement par la ciclosporine permet, dans certains cas, de le faire disparaître.27 De même, après greffe rénale, il a été montré que des patients qui développaient un diabète de novo voyaient leurs paramètres glycémiques grandement améliorés après l’arrêt du tacrolimus et son remplacement par le bélatacept.28 Ce diabète de novo survient essentiellement durant la première année et requiert une prise en charge rapide pouvant aller jusqu’à l’instauration d’une insulinothérapie. Si cette dernière n’est pas requise, le traitement repose sur la metformine (sauf si le débit estimé de filtration glomérulaire est inférieur à 30 mL/min) qui peut être associée à un agoniste des récepteurs du GLP-1 et/ou à un inhibiteur de DPP-4 (gliptine).29,30 Alors qu’il est clairement démontré que les patients diabétiques avant greffe ont une surmortalité en post-greffe par rapport à des patients non diabétiques avant greffe, des données européennes récentes montrent que la survenue d’un diabète de novo post-greffe n’est pas associée à long terme à une surmortalité par rapport aux patients non diabétiques après greffe.31 Pour l’instant, très peu de données sont disponibles sur l’utilisation des gliflozines dans le diabète de novo après greffe.32

Risque accru de cancers viro-induits

Enfin, le traitement immunosuppresseur au long cours expose les patients à la survenue de cancers, dont la majorité sont viro-induits. Le risque de cancer de novo après greffe d’organes est deux à trois fois plus élevé que dans la population générale appariée sur l’âge et le sexe. Cela est essentiellement dû aux cancers viro-­induits.33-36 Une fois que le cancer se développe, le devenir du patient est assez sombre, particulièrement en cas de mélanome, de cancer rénal, ou de lymphome post-transplantation. À l’opposé, les autres cancers cutanés viro-induits (basocellulaires et spinocellulaires) sont associés à un meilleur pronostic, même s’ils peuvent entraîner des métastases.37,38 Il est important de reconnaître au plus tôt ces cancers post-greffe : néanmoins, leur dépistage fait débat.39 S’il est simple de faire bénéficier aux transplantés les plus à risque d’une consultation annuelle en dermatologie, il est plus difficile de rechercher au stade précoce d’autres cancers tels que les cancers rénal sur reins natifs, pulmonaire ou digestif. L’hépatocarcinome peut néanmoins être dépisté par un dosage annuel de l’alpha-fœtoprotéine chez les patients à risque (hépatite chronique B ou C, greffe hépatique pour hépatocarcinome).

Suivi en ville de la toxicité de l’immunosuppression chronique

Les patients greffés d’organes sont de plus en plus nombreux et leur espérance de vie croît. L’exposition chronique aux anticalcineurines peut conduire à la survenue d’une hypertension artérielle ou d’une néphrotoxicité chez certains d’entre eux. L’immunosuppression ­chronique favorise également l’émergence de cancers viro-induits. La place du médecin généraliste est essentielle pour leur dépistage et leur prise en charge, en étroite collaboration avec le médecin référent du centre de greffe.
Encadre

Traitement antirejet à vie après une greffe rénale

Après greffe rénale, il n’y a pas de tolérance immunologique : de fait, un traitement immunosuppresseur à vie est nécessaire. Si ce traitement est mal pris (défaut d’observance) ou mal dosé (baisse à tort de l’immunosuppression par le médecin), le patient peut développer un rejet humoral chronique médié par des anticorps anti-HLA dirigés contre le greffon, pour lequel aucun traitement efficace n’existe et dont l’évolution conduit à la première cause de perte de greffon rénal.

Il y a deux types d’immunosuppression : le traitement d’induction et le traitement de maintenance. Le traitement d’induction est administré à la phase initiale en périopératoire (sérum antithymocytaire ou basiliximab) : il cible les lymphocytes T et prévient le rejet aigu précoce. Le traitement de maintenance repose toujours sur plusieurs médicaments immunosuppresseurs dont la marge thérapeutique est étroite. Il est commencé lors de la greffe ou est différé de quelques jours. Il cible les lymphocytes T et pour certains également les lymphocytes B. La pierre angulaire repose sur les inhibiteurs de la calcineurine (ciclosporine ou tacrolimus) : ils sont très efficaces mais à marge thérapeutique très étroite. La dose quotidienne est guidée par le taux résiduel. Les effets indésirables principaux sont la néphrotoxicité et l’induction d’un diabète de type 2 de novo. Ils peuvent, le cas échéant, être aisément remplacés par le bélatacept, protéine de fusion ciblant une des voies de costimulation des lymphocytes T. Le bélatacept s’administre par voie intraveineuse, tous les mois. Il n’est pas néphrotoxique ni diabétogène. Les antimétabolites (acide mycophénolique ou azathioprine) sont habituellement associés à une anticalcineurine ou au bélatacept. Ils ciblent les lymphocytes T et B et ne nécessitent pas d’adaptation posologique. Leur principal effet indésirable est hématologique : leucopénie, anémie. Ils peuvent, le cas échéant, être remplacés par un inhibiteur de la mTOR (sirolimus ou évérolimus) ciblant également les lymphocytes T et B ; leur posologie est guidée par le taux résiduel. Enfin, les corticoïdes sont largement utilisés, particulièrement durant les premiers mois post-greffe ; chez la majorité des patients, ils sont stoppés après trois à quatre mois de greffe sous couvert de la normalité d’une biopsie du greffon.

Chaque centre de transplantation rénale propose un programme d’éducation thérapeutique (pré- et/ou post-greffe) : les séances d’éducation thérapeutique ne sont pas obligatoires mais elles permettent d’augmenter l’observance thérapeutique (prise des immunosuppresseurs à heures fixes, contrôle régulier des taux résiduels). Pour les patients peu observants, le traitement par bélatacept est l’idéal.

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Résumé

Au-delà de la première année, d’autres situations se présentent, dont beaucoup doivent être gérées en tandem avec le médecin généraliste : surveillance du taux résiduel des traitements antirejet, augmentation de la créatininémie, de la glycémie ou du LDL-cholestérol. Les immunosuppresseurs accroissent le risque des cancers viro-induits, notamment cutanés et du col utérin ; leur dépistage est donc nécessaire, avec l’aide du médecin généraliste. Celui-ci doit contacter le centre de greffe en cas de problème potentiellement sérieux.