Suivi au long cours, facteur clé du succès de la greffe

Depuis la première greffe de rein d’un donneur vivant en décembre 1952 par l’équipe de Jean Hamburger à l’hôpital Necker, d’énormes progrès ont été réalisés. La transplantation d’organes est une des avancées majeures de la seconde moitié du XXe siècle sur le plan scientifique, médical et éthique. C’est actuel­lement le meilleur traitement, et souvent le seul, de maladies conduisant à la perte de fonction d’organes tels que le rein, le foie, le cœur, le poumon, le pancréas mais aussi plus récemment l’intestin, les membres, la face et l’utérus. Plus de 65 000 patients vivent actuellement en France avec un greffon fonctionnel, et plus de 5 000 patients sont greffés chaque année.

La survie de ces greffons se compte maintenant souvent en dizaines d’années. Aussi, chaque médecin, quelle que soit sa spécialité, peut-il être amené à suivre un patient transplanté ou un membre de sa famille, ou à donner des informations sur le don d’organes.

Au sommaire

Épidémiologie de la transplantation d’organes en France

En France, au 31 décembre 2021, les nombres estimés de patients porteurs d’un greffon fonctionnel rénal, hépatique, cardiaque, pulmonaire et pancréatique étaient respectivement de 42 117 (619 par million d’habitants [pmh]), 14 915 (219 pmh), 5 033 (74 pmh), 2 708 (40 pmh) et 998 (15 pmh).1 Ces chiffres…

Législation française sur la transplantation d'organes

L’activité de don, de prélèvement d’organes et de tissus humains en vue de greffe est encadrée par les lois relatives à la bioéthique.1

Vers une relance du prélèvement organes-tissus et de la greffe en France ?

Les objectifs du Plan greffe 2017-2021 n’ont pas pu être tous atteints. En effet, si les objectifs qualitatifs annoncés ont été honorés, les années 2020 et 2021 ont été marquées par la pandémie de SARS-CoV-2, impactant fortement les activités de prélèvement et de greffe d’organes et de tissus en France, mais également dans la…

Inscription sur la liste d’attente pour transplantation d’organes

L’inscription sur la liste d’attente gérée par l’Agence de la biomédecine (ABM) est un préalable indispensable à l’accès à la transplantation. Cette inscription nécessite un bilan médical initial et des réévaluations régulières, permettant au médecin responsable de l’inscription d’attester que le dossier médical est compatible avec…

Modalités de conservation et de transport des organes

La transplantation d’organes est actuellement le traitement de choix pour suppléer les dysfonctions d’organes arrivées au stade terminal. De nombreuses maladies peuvent nécessiter une greffe d’organe : insuffisance rénale terminale, malformation ou maladie cardiaque, maladie du foie, mucoviscidose, certains cancers, etc. Le…

Risques infectieux après transplantation d’organes solides

Les infections sont parmi les premières causes d’hospitalisation et de mortalité après transplantation d’organes solides.1 Du fait du traitement immunosuppresseur administré pour éviter le rejet, la réponse immune est en effet diminuée ; les symptômes habituels peuvent être modifiés et amoindris. La progression de l’infection…

Risques de cancers après transplantation d’organes

Fin décembre 2022, 62 600 patients étaient porteurs d’une greffe, selon les données de l’Agence de la biomédecine (https://rams.agence-biomedecine.fr/). Les bénéfices de la transplantation en matière de survie et de qualité de vie ne sont plus à démontrer mais ils dépendent de la nécessité d’une immunosuppression au long cours…

Suivi après transplantation d’organes

La greffe d’organes solides représente un traitement curateur pour des maladies terminales d’organes, que ce soit dans le cadre de l’insuffisance cardiaque réfractaire, de l’insuffisance rénale terminale, de l’insuffisance hépatique chronique sur cirrhose, du diabète de type 1 ou de l’insuffisance respiratoire chronique…

Transplantation d’organes : les 10 messages clés

1 - Les formidables progrès réalisés depuis les cinquante dernières années font de la transplantation le meilleur traitement de maladies conduisant à la perte de fonction d’organes tels que le rein, le foie, le cœur et le poumon. Plus de 65 000 patients (1/1 000 habitants) vivent en France avec un greffon fonctionnel…

Les messages clés

1

promo
promo