À retenir
1 Les symptômes et signes avec absence de cause organique identifiable sont très fréquents en médecine non psychiatrique.
2 Ces situations cliniques ne doivent pas être qualifiées de « syndromes médicalement inexpliqués » ou pire de « simulation ».
3 Ces situations cliniques doivent bénéficier d’une approche diagnostique rigoureuse consistant à évaluer précisément les cognitions, émotions et comportements du patient et les facteurs biologiques ou psychologiques pouvant favoriser, déclencher ou pérenniser le trouble.
4 Un diagnostic positif doit être posé suivant les nomenclatures psychiatriques dans le cadre des « troubles somatoformes » désormais appelés « troubles à symptomatologie somatique et apparentés », ou suivant les nomenclatures non psychiatriques dans le cadre des « syndromes somatiques fonctionnels » ou « bodily distress disorder » regroupant un ensemble de syndromes spécifiés en fonction des spécialités.
5 L’enjeu diagnostique est triple : poser un diagnostic, éviter la poursuite des évaluations paracliniques inutiles et pouvant aggraver le trouble, signifier au patient que ces plaintes sont authentiques et correspondent à une vraie maladie avec des mécanismes explicatifs possibles.
6 Un trouble dépressif caractérisé, un trouble anxieux, ou un trouble de l’adaptation comorbides doivent systématiquement être évalués.
7 La présence d’un trouble somatoforme ne doit pas faire sous-estimer la possibilité d’une pathologie médicale non psychiatrique associée.
8 La prise en charge d’un sujet ayant un trouble somatoforme consiste initialement à rétablir la confiance médicale et l’alliance thérapeutique.
9 Si une prise en charge psychiatrique est envisagée, celle-ci doit se faire dans le maintien d’une prise en charge collaborative avec le médecin non psychiatre orientant le patient.
10Les thérapies cognitives et comportementales ont montré leur efficacité pour la prise en charge des troubles somatoformes spécifiés. V
1 Les symptômes et signes avec absence de cause organique identifiable sont très fréquents en médecine non psychiatrique.
2 Ces situations cliniques ne doivent pas être qualifiées de « syndromes médicalement inexpliqués » ou pire de « simulation ».
3 Ces situations cliniques doivent bénéficier d’une approche diagnostique rigoureuse consistant à évaluer précisément les cognitions, émotions et comportements du patient et les facteurs biologiques ou psychologiques pouvant favoriser, déclencher ou pérenniser le trouble.
4 Un diagnostic positif doit être posé suivant les nomenclatures psychiatriques dans le cadre des « troubles somatoformes » désormais appelés « troubles à symptomatologie somatique et apparentés », ou suivant les nomenclatures non psychiatriques dans le cadre des « syndromes somatiques fonctionnels » ou « bodily distress disorder » regroupant un ensemble de syndromes spécifiés en fonction des spécialités.
5 L’enjeu diagnostique est triple : poser un diagnostic, éviter la poursuite des évaluations paracliniques inutiles et pouvant aggraver le trouble, signifier au patient que ces plaintes sont authentiques et correspondent à une vraie maladie avec des mécanismes explicatifs possibles.
6 Un trouble dépressif caractérisé, un trouble anxieux, ou un trouble de l’adaptation comorbides doivent systématiquement être évalués.
7 La présence d’un trouble somatoforme ne doit pas faire sous-estimer la possibilité d’une pathologie médicale non psychiatrique associée.
8 La prise en charge d’un sujet ayant un trouble somatoforme consiste initialement à rétablir la confiance médicale et l’alliance thérapeutique.
9 Si une prise en charge psychiatrique est envisagée, celle-ci doit se faire dans le maintien d’une prise en charge collaborative avec le médecin non psychiatre orientant le patient.
10Les thérapies cognitives et comportementales ont montré leur efficacité pour la prise en charge des troubles somatoformes spécifiés. V