1 Les papillomavirus humains à haut risque (notamment les HPV 16 et 18) sont les agents étiologiques du cancer du col de l’utérus.
2 Les papillomavirus humains à haut risque sont impliqués dans la genèse d’autres cancers de la sphère ano-génitale (vagin, vulve, anus et pénis) et de certains cancers des voies aérodigestives supérieures.
3 Les vaccins contre les papillomavirus humains, qui sont des vaccins recombinants, ont fait la preuve de leur immunogénicité. Ils induisent une excellente réponse immunitaire à médiation humorale avec la production d’anticorps neutralisants qui empêchent la pénétration des virus dans la cellule hôte.
4 Ces vaccins ont démontré leur efficacité dans les essais cliniques et en population sur la réduction des infections liées aux papillomavirus ciblés par le vaccin (diminution de plus de 90 % en Australie sur une période de 10 ans) et des lésions précancéreuses du col de l’utérus qui leur sont associées (diminution de 75 % des précancers chez les jeunes Suédoises et Australiennes). Les vaccins ciblant les papillomavirus à bas risque ont conduit aussi à une réduction des condylomes génitaux.
5 La tolérance de ces vaccins est très satisfaisante. Avec près de 300 millions de doses dispensées dans le monde, l’Organisation mondiale de la santé a conclu à la sécurité de ces vaccins.
6 La couverture vaccinale est nettement insuffisante en France. Moins de 25 % des jeunes filles ont été vaccinées selon le schéma complet à 16 ans en 2018, alors que l’objectif du Plan cancer était fixé à 60 % à l’horizon 2019.
7 Le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus recommandé chez les jeunes femmes de 25 à 65 ans doit être poursuivi, y compris chez les femmes vaccinées.
8 Les vaccins contre les papillomavirus doivent permettre de lutter contre d’autres cancers associés à ces virus pour lesquels il n’existe pas de dépistage à ce jour.
9 Les hommes, réservoirs et vecteurs des infections à papillomavirus, sont aussi susceptibles de développer des lésions tumorales liées à ces virus, c’est pourquoi la vaccination sera étendue à tous les garçons dans le calendrier vaccinal 2020.
10 L’absence d’association entre vaccins contre les papillomavirus et maladies auto- immunes étant formellement démontrée, pourquoi polémiquer et s’acharner sur ces vaccins ? Les cancers associés aux papillomavirus humains sont évitables !
2 Les papillomavirus humains à haut risque sont impliqués dans la genèse d’autres cancers de la sphère ano-génitale (vagin, vulve, anus et pénis) et de certains cancers des voies aérodigestives supérieures.
3 Les vaccins contre les papillomavirus humains, qui sont des vaccins recombinants, ont fait la preuve de leur immunogénicité. Ils induisent une excellente réponse immunitaire à médiation humorale avec la production d’anticorps neutralisants qui empêchent la pénétration des virus dans la cellule hôte.
4 Ces vaccins ont démontré leur efficacité dans les essais cliniques et en population sur la réduction des infections liées aux papillomavirus ciblés par le vaccin (diminution de plus de 90 % en Australie sur une période de 10 ans) et des lésions précancéreuses du col de l’utérus qui leur sont associées (diminution de 75 % des précancers chez les jeunes Suédoises et Australiennes). Les vaccins ciblant les papillomavirus à bas risque ont conduit aussi à une réduction des condylomes génitaux.
5 La tolérance de ces vaccins est très satisfaisante. Avec près de 300 millions de doses dispensées dans le monde, l’Organisation mondiale de la santé a conclu à la sécurité de ces vaccins.
6 La couverture vaccinale est nettement insuffisante en France. Moins de 25 % des jeunes filles ont été vaccinées selon le schéma complet à 16 ans en 2018, alors que l’objectif du Plan cancer était fixé à 60 % à l’horizon 2019.
7 Le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus recommandé chez les jeunes femmes de 25 à 65 ans doit être poursuivi, y compris chez les femmes vaccinées.
8 Les vaccins contre les papillomavirus doivent permettre de lutter contre d’autres cancers associés à ces virus pour lesquels il n’existe pas de dépistage à ce jour.
9 Les hommes, réservoirs et vecteurs des infections à papillomavirus, sont aussi susceptibles de développer des lésions tumorales liées à ces virus, c’est pourquoi la vaccination sera étendue à tous les garçons dans le calendrier vaccinal 2020.
10 L’absence d’association entre vaccins contre les papillomavirus et maladies auto- immunes étant formellement démontrée, pourquoi polémiquer et s’acharner sur ces vaccins ? Les cancers associés aux papillomavirus humains sont évitables !